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SécheresseInondation

Après la sécheresse, les inondations ?

Un temps perturbé humidifiant les sols

Après plusieurs semaines de temps excessivement sec et chaud sur la majorité du pays, la pluie et le flux océanique ont repris le dessus depuis la mi-octobre avec le retour de conditions bien plus humides.

Ainsi, les cumuls de pluie sont localement importants depuis le début de cette période perturbée et dépassent sur plusieurs régions les normales d'un mois d'octobre.

 

Cumuls de précipitations sur la France du 1er au 27 octobre 2023 – Fond de carte : Meteo60, modifié par Météo-Villes

 

Les cumuls sont ainsi parfois marqués sur notre pays, notamment sur le Sud-Ouest, le Centre-Est et sur une partie du Nord de la France où on dépasse déjà les moyennes d'un mois d'octobre. Sur le Sud-Est le constat est toutefois encore bien plus sec, notamment près du Roussillon, du Golfe du Lion et de la Corse où la situation ne s'est pas montrée favorable aux fortes précipitations.

 

Toutefois, le constat est plus encourageant à l'échelle de la France et même de l'Europe avec des sols se retrouvant plus humides que la normale sur la quasi totalité du pays, excepté entre le Roussillon et le Golfe du Lion. Une évolution qui se montre d'ailleurs marquée par rapport au début du mois.

Évolution des anomalies d'humidité des sols entre le 11 et le 27 octobre 2023 sur l'Europe – Via Windy

 

La situation est néanmoins encore contrastée en profondeur. Si les sols superficiels (0-40cm) sont bien humides sur la grande majorité de la France, certaines régions observent encore des sols plus secs en profondeur, notamment des Pyrénées à la Méditerranée ainsi qu'entre le Massif Central, le Centre et le Nord-Est.

 

Anomalies d'humidité des sols en fonction de la profondeur sur la France ce 27 octobre 2023 – Via Windy

 

Ce constat est encore plus visible en profondeur. Si la situation s'est améliorée par rapport au début du mois sur certains secteurs du Nord, sur le Sud de l'Aquitaine et près des Alpes, le niveau des nappes est encore assez bas à l'échelle de la France et plus de la moitié des nappes observent encore des niveaux sous les moyennes de la période.

 

État des nappes phréatiques à l'échelle départementale en France au 27 octobre 2023 – Via info-secheresse

 

Toutefois, cette situation n'est pas vraiment étonnante compte tenu du temps majoritairement sec observé sur notre pays durant les semaines et les mois précédents mais également compte tenu du fait que le mois d'octobre (et en général le début de l'automne) marque le début de la saison de recharge des nappes phréatiques, qui se poursuivra cet hiver.

 

Vers un risque d'inondations pour le début du mois de novembre ?

 

Le temps perturbé ne semble à présent plus vouloir nous quitter. Comme expliqué dans l'article de ce jeudi 26 octobre, la France et une large partie de l'Ouest de l'Europe vont rester sous l'influence d'un flux océanique dynamique favorisant le passage de perturbations successives au moins jusqu'au début du mois de novembre.

 

Ce flux d'Ouest/Nord-Ouest perturbé va donc apporter de nouvelles pluies régulières et parfois fortes sur notre pays dans les prochains jours, seules les régions Méditerranéennes pourraient rester un peu plus à l'écart.

Accumulation de précipitations en 24h du 27 octobre au 6 novembre 2023 sur la France – Modèle GFS via WX CHARTS

 

D'ici le week-end prochain, les cumuls de précipitations pourraient s'avérer particulièrement marqués sur plusieurs régions, notamment sur l'Ouest, le Nord-Ouest et une partie de l'Est du pays. Certaines modélisations entrevoient par exemple des cumuls supérieurs à 150-200mm sur la façade Atlantique d'ici le week-end prochain.

Cumuls de précipitations du 27 octobre au 5 novembre 2023 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

De telles valeurs sont très importantes pour ces régions, même en plein automne, et s'inscrivent dans la continuité d'une seconde moitié d'octobre 2023 très perturbée et humide sur de nombreux secteurs.

 

Ainsi, même si les nappes phréatiques observent des niveaux encore relativement bas et que les sols en profondeur sont encore assez secs sur certaines régions, ces fortes précipitations successives pourront induire un risque d'inondations, les sols superficiels étant déjà saturés d'eau et les cours d'eau français observant actuellement des niveaux bien majoritairement hauts.

 

Niveaux des cours d'eau sur la France à l'échelle départementale au 27 octobre 2023 – Via Info-sécheresse

 

On peut d'ailleurs remarquer que les niveaux sont notamment hauts sur l'Ouest, le Nord-Ouest et une partie de l'Est du pays, régions les plus touchées par les fortes précipitations successives ces deux dernières semaines. C'est sur ces régions que les cumuls les plus importants sont attendus d'ici le début du mois de novembre, ce qui laisse envisager des débordements plus ou moins importants sur certains secteurs.

 

Il est d'ailleurs important de noter que les principaux modèles de prévisions envisagent une persistance de ce temps perturbé et très humide sur notre pays possiblement jusqu'à la mi-novembre, ce qui pourrait là aussi accentuer le risque d'inondations sur de nombreuses régions. Là encore, les régions méditerranéennes pourraient rester plus à l'écart, comme souvent en flux océanique perturbé.

Anomalies de précipitations sur l'Europe pour la semaine du 6 au 12 novembre 2023 - ECMWF

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
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Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.