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Changement de temps : dans quelle mesure ?

Le ressenti très printanier et agréable concernant la majorité de la France ces derniers jours touche bientôt à sa fin. Dès ce week-end, un changement de temps radical va concerner notre pays avec le retour de conditions plus perturbées et fraîches.

 

Chute brutale mais temporaire des températures ce week-end :

La majorité de la semaine s'est déroulée sous des températures très douces et surtout bien au-dessus des normales de saison, dépassant même le seuil de chaleur à plusieurs reprises sur la moitié Sud. Cette douceur hors-saison était induite par un flux de Sud/Sud-Ouest en altitude en marge d'une goutte froide plongeant vers le Maroc, apportant un air subtropical anormalement doux sur notre pays.

Situation atmosphérique de cette semaine sur l'Ouest de l'Europe – Via TropicalTidBits

 

Toutefois, la situation évolue rapidement ce week-end, les hautes pressions présentes sur l'Atlantique reculent en effet vers le Sud, laissant place l'influence d'une zone dépressionnaire située entre le Nord des îles britanniques et la mer du Nord et un basculement rapide du flux au Nord-Ouest.

Animation des géopotentiels sur l'Ouest de l'Europe du 22 au 27 mars 2024 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Ce basculement du flux induira le retour d'un air bien plus frais par le Nord-Ouest avec des températures repassant de nouveau sous les normales de saison dès ce samedi sur notre pays. Le ressenti se montrera donc bien plus frais pour le week-end.

Animation des anomalies de températures à 2m sur l'Europe du 22 au 26 mars 2024 – Via TropicalTidBits

 

Ainsi, la douceur encore largement présente ce vendredi laissera place à la fraîcheur dès ce samedi sur les ¾ de la France avec des maximales perdant souvent 7 à 9°C par rapport à la veille, parfois plus de 10°C sur certains secteurs. Seules les régions méditerranéennes conserveront encore une certaine douceur durant le week-end, même si la baisse des températures se montrera également sensible sur ces régions.

Évolution des températures maximales sur la France entre le 22 et le 24 mars 2024 – Météo-Villes

 

Ce rafraîchissement s'annonce donc brutal mais restera au final assez temporaire. En effet, la position des centres d'action la semaine prochaine ne sera pas favorable à une fraîcheur marquée durable, plutôt à un radoucissement relatif dès le début de la semaine prochaine.

Situation atmosphérique sur l'Europe en milieu de semaine du 25 au 31 mars 2024 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Pas de ressenti hivernal à attendre donc, excepté le coup de fraîcheur de ce week-end s'atténuant d'ici le milieu de semaine. Les températures pourraient ensuite remonter peu à peu en seconde partie de semaine, repassant même au-dessus des normales.

 

Retour d'un temps plus durablement perturbé

 

Outre la chute brutale mais temporaire des températures, c'est également un temps de nouveau plus perturbé et humide qui va se mettre en place sur notre pays dès ce week-end. Un premier front circulera en effet du Nord-Ouest vers l'Est de la France la nuit prochaine, laissant place à un régime de giboulées concernant de nombreuses régions ce week-end, notamment durant la journée de samedi.

Animation du risque de précipitations sur la France du 22 au 24 mars 2024 – Modèle arome via WX CHARTS

 

Par la suite, le temps plus perturbé devrait s'affirmer et surtout se généralisé à la totalité du pays. Une zone dépressionnaire va en effet venir s'isoler entre le Sud des îles britanniques et le Nord-Ouest de la France dans le courant de la semaine, induisant une succession de fronts plus ou moins actifs sur notre pays au moins jusqu'au week-end.

Animation des cumuls de précipitations en 24h du 25 au 31 mars 2024 – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Il conviendra d'ailleurs de surveiller à nouveau les cumuls de pluie sur le Sud du pays, là où celles-ci devraient se montrer les plus fortes. Que ce soit près des Pyrénées, des Cévennes ou du Sud des Alpes, les cumuls devraient s'avérer notables, notamment en milieu de semaine avec un risque d'inondations de nouveau accru sur ces secteurs, ceux-ci ayant déjà subi de fortes précipitations successives ces dernières semaines.

Cumuls de précipitations jusqu'au 31 mars 2024 sur la France – Modèle GFS via WX CHARTS

 

Ce temps plus perturbé et frais rimera également avec le retour de la neige en montagne. Dès ce week-end, des flocons pourront être observés jusqu'à basse altitude (dès 600-700m) sur les reliefs de l'Est, notamment entre les Vosges, le Jura et le Nord des Alpes.

Toutefois, c'est en moyenne et haute montagne que les cumuls de neige les plus importants sont attendus d'ici la fin de semaine prochaine en raison du radoucissement relatif des températures la semaine prochaine. C'est notamment entre les Pyrénées, le Sud du Massif Central et les Alpes où on pourra de nouveau observer plus de 50 à 100cm de neige fraîche. Il conviendra toutefois d'affiner ces cumuls dans les prochains jours, la limite pluie-neige pouvant grandement varier en fonction des fronts.

Cumuls de neige attendus sur la France du 22 au 31 mars 2024 – Via AlloSurf

 

Un temps restant humide début avril ?

 

Il semble qu'il faille attendre le courant de la semaine suivante pour observer une atténuation de ce temps perturbé. Les dernières modélisations envisagent en effet un isolement de la zone dépressionnaire près du côté de la Méditerranée dans le courant de la première semaine d'avril alors que les hautes pressions reprendraient le dessus peu à peu par le Nord.

Dans cette situation, le temps humide pourrait persister plus longuement sur le Sud du pays alors que le Nord retrouverait un temps progressivement plus sec mais également progressivement plus radouci.

Anomalies de précipitations sur l'Europe durant la semaine du 1er au 7 avril 2024 - ECMWF

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
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L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.