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Évasion : le climat de la Guadeloupe et de la Martinique

En cette période morose en France métropolitaine, nous vous proposons un peu d'évasion en partant à la découverte du climat des Antilles, entre Guadeloupe et Martinique.

 

Géographie de la Guadeloupe et de la Martinique

 

La Guadeloupe et la Martinique font partie des Antilles, un vaste archipel formant un cercle de plus de 4000 kilomètres de long entre l'océan Atlantique et la Mer des Caraïbes.

 

Géographie et relief de la Guadeloupe - via intercarto

 

La Guadeloupe se compose de deux îles principales, la Basse-Terre (à l'ouest) et la Grande-Terre (à l'est). Ces deux îles ne sont séparées que par un fin bras de mer qui ne dépasse pas 200 mètres de large. Les deux îles possèdent des caractéristiques géographiques très différentes.

 

Grande-Terre est une île plate sans relief. Son point culminant n'est qu'à 136 mètres du niveau de la mer. En revanche, Basse-Terre est nettement plus montagneuse mais aussi recouverte d'une forêt tropicale dense avec de nombreuses rivières et cascades. Le point culminant de l'île est le fameux volcan de la Soufrière - toujours en activité - et qui culmine à 1.467 mètres. Notons qu'à proximité de Basse-Terre et de Grande-Terre se trouvent les petites îles des Saintes, de la Désirade et de Marie-Galante.

 

Géographie et relief de la Martinique - via intercarto

 

La Martinique est située plus au sud de la Guadeloupe (la Dominique se trouvant entre les deux). Il s'agit d'une île d'une superficie de 1.128 kilomètres. Comme pour la Guadeloupe, on constate deux parties à la géographie différente. Le sud de la Martinique est relativement plat. Le point culminant de la partie sud de l'île est la montagne du Vauclin à 504 mètres d'altitude.

 

À l'inverse, la partie nord de la Martinique est plus montagneuse, caractérisée par un relief accidenté et volcanique. Le point culminant est la fameuse Montagne Pelée, volcan qui culmine à 1.397 mètres d'altitude (à peine 70 mètres moins haut que la Soufrière en Guadeloupe).

 

 

Températures en Guadeloupe et Martinique

 

La Guadeloupe comme la Martinique bénéficient d'un climat tropical, tempéré par les influences maritimes des alizés qui soufflent sur l'océan Atlantique.

 

Tableau des normales climatiques à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) - via Wikipédia

 

Les variations thermiques au cours de l'année sont faibles en Guadeloupe, du moins aux basses altitudes. Tempérée par les alizés (vents soufflant d'est en ouest), la chaleur est constante tout au long de l'année. De novembre à avril, les températures minimales moyennes sont de 20 à 22°C et les maximales moyennes de 29 à 30°C à Pointe-à-Pitre. Entre mai et octobre, les minimales moyennes sont de 23 à 24°C et les maximales moyennes de 31 à 32°C.

 

L'influence de l'Atlantique se charge de tempérer les masses d'air. Ainsi, il ne fait jamais vraiment froid à Pointe-à-Pitre où le record bas est de 13,0°C. De même, la chaleur n'atteint pas les sommets qu'elle peut atteindre en France. Le record absolu y est de 34,2°C.

 

Tableau des normales climatiques à Fort-de-France (Martinique) - via Infoclimat

 

Le climat de Fort-de-France en Martinique est très similaire à celui de Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. La ville bénéficie d'une chaleur constante à l'année. Les minimales moyennes sont de 21 à 22°C de décembre à mars et plutôt de 23 à 24°C d'avril à novembre. Les maximales moyennes sont de 27 à 28°C de décembre à mars et plutôt de 29 à 30°C d'avril jusqu'à novembre.

 

Comme pour la Guadeloupe, l'influence de l'Atlantique rend impossible toute température extrême et le froid y est encore plus absent. À Fort-de-France, le record bas est de 17,3°C, une température qui correspond au seuil nocturne de canicule dans le département métropolitain des Ardennes ! Le record de chaleur, quant à lui, se limite à 33,9°C.

 

 

Pluviométrie en Guadeloupe et Martinique

 

Aux Antilles, les vents dominants sont les alizés. Ils soufflent d'ouest en est et caractérisent le climat tropical des îles. La pluviométrie est fortement influencée par les reliefs.

 

Moyenne annuelle de la hauteur des précipitations en Guadeloupe - via Météo France

 

Comme nous l'avons vu plus haut, le relief est très différent entre Basse-Terre et Grande-Terre. Plate, cette dernière affiche une pluviométrie annuelle de 1.000 à 1.500 mm en moyenne, un peu plus de 1.500 mm sur sa partie occidentale car les averses se déclenchent souvent au dessus des terres et sont poussées vers l'ouest par les alizés. À Pointe-à-Pitre, il tombe en moyenne 1.616 mm au cours d'une année.

 

Le caractère plus montagneux de Basse-Terre lui vaut une pluviométrie largement supérieure à celle de sa voisine car les nuages ont tendance à s'accrocher sur les reliefs et précipiter davantage. Ainsi, les trois quarts de Basse-Terre reçoivent plus de 2.000 mm à l'année mais les cumuls sont vraiment impressionnants sur le relief du sud de l'île avec plus de 5.000 mm et même plus de 10.000 mm sur les pentes de la Soufrière ! À titre de comparaison, il ne tombe que 637 mm par an à Paris.

 

Moyenne annuelle de la hauteur des précipitations en Martinique - via Météo France

 

Comme pour la Guadeloupe, la pluviométrie de la Martinique est fortement influencée par son relief. Ainsi, la partie sud de l'île qui est la moins élevée est la moins arrosée. Près des littoraux, il tombe généralement moins de 1.500 mm par an, plutôt autour de 1.500 à 2.000 mm dans les terres (localement plus de 2.000 mm vers la Montagne du Vauclin).

 

En revanche, la partie nord de la Martinique et son relief subissent des précipitations nettement plus abondantes. S'il tombe autour de 1.500 mm par an sur la plaine occidentale, on relève plutôt entre 2.000 et 4.000 mm sur une vaste zone intérieure de l'île avec des cumuls atteignant 5.000 mm en direction de la Montagne Pelée.

 

 

Différence du cumul quotidien de pluie entre la saison sèche et la saison humide - via Météo France

 

Aux Antilles, il existe une saison sèche et une saison humide. Ces saisons caractérisent le climat tropical qui concerne ces îles. La saison humide s'étire surtout de juin à novembre et une saison plus sèche suit entre décembre et mai. Que ce soit en Guadeloupe ou en Martinique, la distribution des pluies est géographiquement la même au cours de ces deux saisons mais les quantités et la fréquence varient, généralement du simple au double.

 

 

La saison des cyclones aux Antilles

 

L'ensemble de l'arc antillais est soumis à un risque cyclonique. La Guadeloupe et la Martinique peuvent se retrouver sur la trajectoire d'ouragans destructeurs.

 

Trajectoires et intensités des cyclones entre 1985 et 2005 - via Wikipédia

 

Aux Antilles, la saison des ouragans s'étend de mai à novembre. À cette époque de l'année, la température de l'océan est généralement comprise entre 28 et 30°C. Il est courant que les phénomènes tropicaux se forment sur l'Atlantique avant de gagner la Mer des Caraïbes. Ils peuvent alors trouver sur leur passage la Guadeloupe et la Martinique. En moyenne, on estime qu'un ouragan frappe ces îles tous les 4 ans.

 

Dans les Antilles, certains ouragans peuvent être particulièrement violents. En Guadeloupe, l'ouragan Cleo (catégorie 3) avait fait 14 morts en août 1964. L'ouragan Inez (catégorie 3) avait tué 25 personnes en septembre 1966. En septembre 1989, Hugo (catégorie 4) avait tué 11 personnes et causé des dégâts considérables. En Martinique, on se souvient notamment de l'ouragan David (catégorie 4) qui avait causé d'immenses dégâts en août 1979.

 

Dégâts dans le sud de Basse-Terre (Guadeloupe) après passage de Maria le 19 septembre 2017 - photo La 1ère

 

Dégâts en Martinique après le passage de l'ouragan Maria le 19 septembre 2017 - photo AFP

 

Le dernier phénomène les plus marquant remonte à septembre 2017. À l'époque, l'ouragan Maria atteint la catégorie 5. Il avait circulé pile entre la Guadeloupe et la Martinique en passant sur la Dominique (qui fut la plus ravagée). Le nord de la Martinique et le sud de Basse-Terre avaient été particulièrement affectés avec des dégâts considérables. En Guadeloupe, le bilan humain fut de 4 morts et le bilan matériel fut chiffré à 120 millions d'euros de dommages.

 

À peine une semaine plus tard, un autre ouragan de catégorie 5 avait circulé un peu plus au nord en frappant notamment Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Le phénomène était passé un peu plus de 100 km au nord de la Guadeloupe qui avait essuyé une houle très importante et des vents violents, sans atteindre la force de Maria.

 

 

La Guadeloupe et la Martinique en images

 

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les paysages des Antilles ont de quoi faire rêver grâce à une grande richesse géographique. À Pointe-à-Pitre, le soleil brille 2.395 heures par an et 2.437 heures par an à Fort-de-France.

 

Le volcan de la Soufrière en Guadeloupe - sa dernière éruption remonte à 1977 - photo Pixabay

La Montagne Pelée en Martinique - le volcan n'entre en éruption qu'une fois tous les 2 siècles - photo Tuul/hemis/Corbis

Le Saut d'Acomat en Guadeloupe - l'île possède de nombreuses cascades idylliques - photo villaveo

La plage de Grande Anse en Guadeloupe (Basse-Terre) - photo partir.com

La plage des Salines à Sainte-Anne en Martinique - photo via Paris Match

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
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Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.