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Vers un été 2023 très chaud ? Quel crédit accorder aux tendances saisonnières ?

Les principaux modèles de prévisions saisonnières envisagent un été potentiellement chaud sur la France, laissant craindre de nouvelles périodes caniculaires successives sur notre pays.

 

 

Mais quel crédit accorder à ces prévisions à plusieurs mois sachant qu'il est parfois difficile d'envisager le temps prévu à seulement quelques jours ?

 

Tendance saisonnière et prévision à court terme : Quelles différences ?

 

Des différences de temporalité :

 

Une tendance saisonnière est établie, comme pour les prévisions classiques, via des modèles (simulation informatique) planétaires. Toutefois, en plus des paramètres utilisés pour les prévisions à court terme, les modèles prennent également en compte le comportement d'autres milieux en forte interaction avec l'atmosphère comme l'océan ou la fonte des glaces ainsi que leur évolution avec le temps.

 

En effet, l'évolution de l'atmosphère terrestre est fortement influencée par les variations océaniques en fonction des saisons comme la modification des courants ou encore les réchauffements ou les refroidissements locaux. Ces variations pourront en effet favoriser certains flux dominants sur une partie du monde durant une période donnée, ce qui pourra permettre d'établir une tendance à long terme, différent donc d'une prévision à plus court terme.

 

Flux dominants engendrant un risque de chaleur sur la France durant le mois de juin 2023 - ECMWF

 

Ainsi, contrairement à la prévision à court terme qui se voudra plus précise, parfois à l'heure près, la tendance saisonnière va établir une prévision du temps moyen sur une période donnée en la comparant aux moyennes déjà établies, en général de façon mensuelle ou trimestrielle. Il ne sera pas possible d'établir une prévision au jour près mais plutôt une moyenne du temps sur plusieurs semaines.

Par exemple, si le mois de juin est prévu plus chaud que la normale par un modèle de prévision saisonnière au début du printemps, il sera impossible de dire que le 10 juin ou le 21 juin sera précisément une journée chaude. Au contraire, ces journées pourraient bien se montrer plus fraîches qu'à l'accoutumée, seulement ce mois de juin devrait présenter bien plus de journées chaudes que de journées fraîches et donc être en moyenne plus chaud.

Ce fut par exemple le cas pour le mois de mars 2023, qui a présenté quelques journées plus fraîches que la normale mais où les périodes de douceur ont largement dominé. 

 

Evolution de l'indicateur thermique national durant le mois de mars 2023 - Infoclimat.fr

 

A l'inverse, la prévision à court terme va envisager le temps d'un jour donné et non pas d'une période en prenant également bien plus de paramètres météorologiques en compte comme la nébulosité, la variation des températures en fonction des heures de la journée, le risque de précipitations en fonction des fronts, etc,...

 

C'est également pour cela que les tendances saisonnières se concentrent sur peu de paramètres météorologiques, en général les températures moyennes, les précipitations moyennes ou encore les pressions moyennes, car les autres paramètres ne sont techniquement pas prévisibles à aussi long terme. Il est en effet impossible de savoir plusieurs semaines voire mois à l'avance si une journée sera plus nuageuse qu'une autre.

 

Des différences d'échelle :

 

Les prévisions à court et moyen terme sont considérées comme fiables jusqu'à une échéance d'environ 3 à 5 jours et assez fiables entre 7 et 10 jours (variant en fonction des situations) car de nombreux paramètres météorologiques et atmosphériques sont pris en compte pour envisager l'évolution des centres d'actions et ainsi établir le temps sur un secteur précis.

Les prévisions à court et moyen terme permettent en effet de prévoir le temps à une échelle relativement réduite, par exemple à l'échelle d'une ville, d'un département ou d'une région.

 

Comparaison des différentes échelles pour les prévisions à court/moyen terme et les tendances saisonnières - Météo-Villes

 

A l'inverse, les tendances saisonnières envisagent le temps moyen à l'échelle d'un pays ou même d'un continent et il est quasiment impossible aujourd'hui d'envisager des prévisions plus précises à une telle échéance. Il sera en effet très difficile voire impossible d'établir le temps dominant sur une saison entière à l'échelle d'une région, encore mois à l'échelle d'un département ou même d'une ville.

 

Ainsi, l'été 2023 est prévu comme chaud sur la France par les principaux modèles de prévisions saisonnières car les conditions atmosphériques se montreront favorables à des températures plus élevées que la moyenne durant cette période de l'année. Cela ne voudra donc pas dire que toutes les journées s'étendant de juin à août seront chaudes, mais seulement que les températures seront plus élevées que la moyenne sur cette période. Des coups de frais resteront possibles, mais ceux-ci devraient être bien moins nombreux que les coups de chauds, sinon les modélisations envisageraient des températures plus basses que la moyenne sur notre pays.

 

Également, cette prévision est établie à l'échelle de la France voire même de l'Europe et il est pour le moment impossible d'établir quelle région sera plus concernée par la chaleur qu'une autre sur cette période. Il convient juste de retenir que la tendance sera plus chaude que la normale à l'échelle du pays d'après les dernières modélisations.

 

Anomalies de températures sur l'Europe pour le trimestre juin/juillet/août 2023 - ECMWF

 

Quelle fiabilité accorder à la prévision saisonnière ?

 

En moyenne, les prévisions saisonnières sont considérées comme relativement fiables avec toutefois une marge d'erreur se situant en général autour de 40 à 50%, ce qui reste élevé par rapport aux prévisions à court et moyen terme.

 

Toutefois, ces tendances sont en constante amélioration et les résultats de plus en plus probants. L'important est de retenir que celles-ci font état d'une probabilité d'occurrence d'un type de temps dominant sur une période. Si la majorité des modèles de prévisions saisonnières s'orientent vers un été 2023 chaud, alors la probabilité que celui-ci soit effectivement plus chaud que la normale se montre élevée comme c'est le cas actuellement. A l'inverse, si des désaccords sont observés entre ces différents modèles, alors la probabilité d'un été chaud restera présente mais se montrera plus faible et la tendance saisonnière en sera donc plus incertaine.

 

Pour rappel, l'été 2022 était prévu comme chaud et sec au début du printemps par la majorité des modèles de prévisions saisonnières et celui-ci s'est finalement terminé comme l'un des plus secs jamais observés en France ainsi que le deuxième plus chaud depuis 1900

 

Néanmoins, des ratés restent possibles comme pour l'été 2021. Prévu comme chaud et également sec, celui-ci fut au contraire très instable, humide et même plutôt frais en raison d'un simple décalage de quelques centaines de kilomètres des centres d'actions principaux par rapport à la prévision initiale.

 

Comparaison entre la position du blocage au printemps dernier et la réalité - Météo Villes

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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