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17 août 2004 : l'une des journées les plus foudroyées - 6 morts

Le 17 août 2004 reste dans les annales comme l'une des journées les plus foudroyées en France depuis la normalisation des capteurs et des méthodes de détection à la fin des années 90.
Météorage a compté 56 317 impacts de foudre de 02 à 02 h sur un quadrilatère autour de la France. C'est moins que le 6 août 1999 (75 901 impacts) et depuis, le 27 juillet 2013 (66 459 impacts) et récemment le 13 août 2015 (68 252 impacts) ont néanmoins fait mieux. 

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La dégradation orageuse s'est déclenchée au sein d'une masse d'air doux, humide et instable advectée sur la France par la dépression "Ex-Bonnie", anciennement tempête tropicale. 

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Les orages furent violents en Dordogne puis sur le Languedoc Roussillon et PACA. Les cumuls de pluie ont atteints 280 mm à Antraigues-sur-Volane en Ardèche, 168 mm à Remoulins dans le Gard et 150 mm à Châteauneuf-du-Pape dans le Vaucluse, la majeure partie de ces précipitations tombant en 4 à 5 heures. Les lames d'eau furent moindres mais tout aussi violentes dans le Var avec 68 mm à Gonfaron en 1 heure. 
De gros grêlons de 3 à 4 cm ont été fréquemment observés, par exemple à Aubenas (07), entre Apt et le Grand Luberon (84) ou à St Tropez (83). Des arbres ont été déracinés entre Saint-Tropez et la Garde-Freinet (83). De violents phénomènes venteux ont touché les communes de Saint-Hippolyte-du-Fort et de Saint-Christol-les-Alès (30). Des rafales de 100 km/h et plus ont été relevées jusqu'en Rhône-Alpes : 109 km/h à Chamrousse (38), 115 km/h au Mont d'Arbois (74), 119 km/h à Méjannes (30), 122 km/h à Labastide-Rouairoux (81), 130 km/h au Cap Béar (Pyrénées-Orientales). 

Les intempéries ont fait 6 morts, essentiellement des noyés en Méditerranée (journaux télévisés des 17 et 18 août 2004). 

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Les orages ont atteint la Suisse, déclenchant une tornade sur le village de Villargiroud (diaporama, article). 

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Plus localement, une tornade EF1 a également touché la commune de Lamotte-Beuvron dans le Loir-et-Cher (expertise). 

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La veille, des pluies torrentielles avaient déjà provoqué des inondations majeures en Cornouailles. 

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Le lendemain, de nouveaux orages ont éclaté en France, notamment entre la Dordogne et la frontière belge avec localement des chutes de grêle et de violentes rafales : 122 km/h à Nemours (77) puis 130 km/h à Douzy (08).

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Sur la pointe bretonne, des précipitations se sont enroulées autour de la dépression "Ex Bonnie". On mesura 119 km/h à l’Île de Groix (56) qui cumula 60 mm en 24 heures. 

Retrouvez cet évènement et bien d'autres sur notre almanach et notre chronique

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.