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1956, 1963, 2012... retour sur ces vagues de froid qui ont touché la France en février

Depuis plusieurs jours, la moitié nord du pays est concernée par une vague de froid. Ce n'est pas un cas unique car la France en a déjà connu de nombreuses, parfois très intenses.

 

Températures 850 hPa par le modèle GFS, en date du 11 février 2021

 

Retour sur ces vagues de froid qui ont marqué la France pendant un mois de février :

 

Février 2012 : cinquième vague de froid la plus sévère depuis 1947 en France

 


La Loire figée par la glace à Décize, dans la Nièvre- Via METEO VILLES - Notre chronique ici

 


Carte NOAA de la température à 850 hPa, en date du 4 février 2012.

Du 1er au 13 février 2012, la France a connu une vague de froid d'intensité exceptionnelle : du jamais vu depuis janvier 1987 ! Elle reste malgré tout bien éloignée des vagues de froid historiques de février 1956, janvier-février 1963 et janvier 1985. Entre le 4 et le 12 février 2012, des températures de -10 à -14 degrés ont été observés sur plusieurs régions.

 

Février 1991 : on fait du traineau à Brest !

 

Des habitants de Brest s'adonnent au traîneau / La ville de Nice est recouverte de neige - Via METEO VILLES - Notre chronique ici

 


Carte NOAA de la température à 850 hPa, en date du 6 février 1991

 

Du 5 au 14 février 1991, la première véritable vague de froid depuis le mois de janvier 1987 concerne la France. En cause : un air très froid en provenance de Scandinavie envahit le pays dans la journée du 3 février. Il prend de la vigueur à partir du 6 février et la neige tombe à gros flocons sur la Côte d’Azur et la Corse. Le 7 février, les températures descendent sous la barre des -10 degrés sur toute la moitié nord de la France : on relève - 12 degrés à Paris, -13 à Rouen, -14 à Strasbourg, - 15 à Reims et même -20 degrés à Luxeuil-les-Bains, en Haute-Saône à seulement 290 mètres d'altitude ! À partir du 9 février, les chutes de neige deviennent plus fréquentes et touchent peu à peu l'ensemble de l'hexagone.

 

Février 1963 : hiver le plus long et le plus rigoureux enregistré en Europe depuis la fin du 19ème siècle !

 

 

Dans les Vosges, la couche de neige atteint parfois 10 mètres à la fin de l'hiver / Rennes n'est pas épargnée par la neige, comme le reste de la France - Via METEO VILLES - Notre chronique ici

 

Carte NOAA de la température à 850 hPa, en date du 1er février 1963.
 

Du 12 janvier au 6 février, une vague de froid s'invite en France. On relève -18 degrés à Montpellier, et le sol gèle sur 60 centimètres en région parisienne et la glace fige les cours d'eau, lacs et même certains fleuves. Le dégel n’arrivera que début mars. Cet hiver est considéré comme le plus rude du 20ème siècle.

 

Février 1956 : mois le plus froid en France au 20ème siècle !

 

La neige tombe à St Raphaël et sur l'ensemble de la Provence en quantité (40 à 70 cm) ! - Via METEO VILLES - Notre chronique ici

 

Carte NOAA de la température à 850 hPa, en date du 2 février 1956.
 

Du 1er au 27 février 1956, tout juste deux ans après 1954, une vague de froid d'ampleur exceptionnelle touche notre pays, occasionnant plusieurs tempêtes de neige au cours du mois. En Aquitaine et sur la Côte d'Azur, il tombe 50 à 80 centimètres de neige, paralysant ainsi les activités pendant de nombreux jours. Dans le reste du pays les cours d'eau sont totalement gelés, notamment la Seine près de Melun et la Saône près de Lyon !

 

Février 1954 : tempêtes de neige dans le sud

 

  
Perpignan est ensevelie sous une extraordinaire tempête de neige
 - Via METEO VILLES - Notre chronique ici

 

Carte NOAA de la température à 850 hPa, en date du 31 janvier 1954
 

Du 30 janvier au 7 février 1954, une importante vague de froid touche l'hexagone. Le 1er février, l’abbé Pierre lance un appel à la radio, en évoquant une femme morte de froid à Paris. Il demande notamment des milliers de couvertures pour le soir même. Cette vague de froid est accompagnée de nombreuses chutes de neige, dans le sud du pays il tombe même 30 centimètres de neige à Montpellier et 85 centimètres en l'espace de deux jours à Perpignan !

 

Février 1948 : première utilisation du chasse-neige dans la capitale

 


Le chasse-neige de sortie pour la toute première fois dans les rues de Paris - Via METEO VILLES - Notre chronique ici

 

Carte NOAA de la température à 850 hPa, en date du 20 février 1948
 

Du 19 au 24 février 1948, une vague de froid intense concerne la France. On relève -9 degrés à Paris, -13 à Brest, -14 à Nîmes, -19 à Lyon et même -20 degrés à Clermont-Ferrand et Saint-Etienne. La journée, pas de dégel avec par exemple -5 degrés à Paris et Lille l'après-midi "au plus chaud".

 

Février 1917 : les soldats surpris par une vague de froid

 


Des parisiennes salant les rues, les hommes étant partis au front
- Via METEO VILLES - Notre chronique ici

 

Carte NOAA de la température à 850 hPa, en date du 1er février 1917
 

Du 20 janvier au 15 février 1917, en pleine Première Guerre Mondiale, une terrible vague de froid s’abat sur la France - notamment sur les régions du Nord et de l’Est. Un premier pic est atteint au début du mois de février avec - 16 degrés à Paris, -18 à Lyon, -22 à Montbrison, -23 à Commercy et -26 degrés à Bonneville, en Haute-Savoie. Les dix premiers jours de février sont comparés à la situation de février 1895.

 

Février 1895 : mois le plus sec et le plus froid depuis 1740 !

 


La seine prise par la glace à Paris - Via METEO VILLES - Notre chronique ici

 

Carte NOAA de la température à 850 hPa, en date du 31 janvier 1895
 

Du 4 janvier au 10 mars 1895, une vague de froid concerne la France. La moitié nord du pays est plutôt concernée par un froid vif et plus sec qu’au sud avec très peu de neige. Il gèle absolument tous les jours du mois de février en région parisienne, et l’on compte 13 jours sans le moindre dégel avec des températures qui descendent quatre fois aux alentours de -14/-15 degrés. Du 10 au 24 février, la Seine gèle complètement, des voitures à cheval peuvent la traverser le 17 février au niveau d’Argenteuil. Sur l’ensemble de la vague de froid, la température descend jusqu'à -4 degrés à Nice, -7 à Brest, -10 à Marseille, -13 au Havre, -14 à Lyon, -15 à Paris, -17 à Toulouse, -23 à Nancy et Orléans, et -27 à -35°C dans les Vosges et le Jura. On relève même jusqu’à -43°C au sommet du Mont-Blanc, ce qui n’est pas fréquent !

 

   

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.