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2020 : Année la plus chaude jamais enregistrée en France

 

Malgré le froid et la neige s’imposant sur le pays en d’année, 2020 fut l’année la plus chaude jamais observée en France. La température moyenne nationale annuelle atteint en effet +14.07°C, soit 0.13°C de plus que 2018, précédente détentrice du record.

 

Classement des 3 années les plus chaudes en France depuis le début des relevés météorologiques – Météo-Villes

 

Si l’on excepte les mois de juin (+0.2°C) et octobre (-0.5°C), cette année 2020 fut caractérisée par une succession de mois plus chauds que la normale. Ainsi, sur les 12 derniers mois, 5 ont présentés une anomalie de température supérieure à +2°C avec un maximum en février 2020 (+3.6°C) et avril 2020 (+3.0°C). Si le froid est de retour en cette toute fin d’année, décembre 2020 devrait également se montrer plus doux que la normale, dans la continuité de cette année exceptionnelle.

 

Cette anomalie positive a débuté dès l’hiver 2019-2020, qui fut le plus doux jamais observé en France, mais également dans le monde avec une anomalie de +2.04°C à l’échelle mondiale, devant les +2.03°C de l’hiver 2015-2016.

 

Anomalie de température dans le monde durant l'hiver 2019-2020 (par rapport à la moyenne 1981-2010) NOAA

 

Cette tendance a perduré durant les mois suivants, le printemps 2020 fut le 2ème plus chaud jamais relevé en France avec une anomalie de +1.7°C à l’échelle nationale. L’été 2020 fut quant à lui classé dans le top 10 des été les plus chauds en France, tout comme l’automne, classé 6ème.

 

Cette tendance chaude semble s’affirmer d’années en années, en effet 9 des 10 années les plus chaudes ont été observées au 21ème siècle, à savoir 2020, 2018, 2014, 2019, 2011, 2003, 2015, 2017 et 2006. Seule l’année 1994 résiste à la 10ème place de ce classement.

 

Températures moyennes annuelles sur la France depuis 1900 – Météo-France

 

Autre fait important, 7 de ces 10 années les plus chaudes appartiennent à la dernière décennie dont les 6 premières entre 2011 et 2020 !

 

 

Un réchauffement de plus en plus marqué, les normes évoluent :

 

 

La tendance au réchauffement semble donc s’accélérer de plus en plus franchement sur le pays. Depuis 2001, seules deux années ont présenté des températures moyennes situées sous la normale de référence 1981-2010. Entre 1981 et 2000, celles-ci se comptaient au nombre de 11.

 

Comparaison des anomalies de températures en France depuis 1900 (par pas de 20 ans) – Météo-Villes

 

Néanmoins les normales évoluent peu à peu. Aujourd’hui les anomalies de températures sont calculées par rapport à la moyenne de référence 1981-2010. Ces périodes de 30 ans sont utilisées pour lisser les valeurs et éviter les variations dues à des anomalies récurrentes. Ainsi, les températures moyennes annuelles sont les suivantes durant la période 1981-2010 :

 

Températures moyennes annuelles pour de nombreuses villes françaises durant la période de référence 1981-2010 – Via Terre-net.fr

 

 

Il est intéressant de constater une évolution majoritairement positive entre cette période de référence (1981-2010) et la précédente (1951-1980), quasiment toutes les stations ont subi une augmentation de leurs températures moyennes. Seules deux stations du Sud du Massif-Central ont présenté une baisse sensible.

 

Ecarts thermiques entre les normales de référence 1981-2010 et 1951-1980 – Via Terre-net.fr

 

En prenant quelques exemples, la température moyenne a évolué de 9.7°C (période 1951-1980) à 10.8°C (période 1981-2010) à Lille, de 10.6 à 10.9°C à Dijon, de 11.3 à 12.5°C à Lyon, de 15.6 à 16.2°C à Toulon. Cette augmentation est donc généralisée à tout le pays, le réchauffement est présent aussi bien en plaine qu’en montagne ou encore près des côtes (+0.9°C au Pic du Midi, +0.4°C à Ouessant).

 

Cette évolution positive des températures moyennes est donc représentatrice d'un réchauffement progressif du climat français, et celui-ci est visible sur tout le territoire. Avec la fin de la décennie 2010-2020, une nouvelle référence pourra bientôt être prise en compte, à savoir la période 1991-2020. Là encore l'évolution positive des moyennes est présente. Par exemple, en prenant en compte les régions centrales et la Méditerranée : 

 

Evolution entre les normes 1981-2010 et la moyenne 1991-2019 sur la région Centre et le Bassin Parisien - Météo-France

 

Evolution entre les normes 1981-2010 et la moyenne 1991-2019 sur les régions méditerranéennes - Météo-France

 

 

Zoom sur plusieurs stations de référence :

 

Paris-Montsouris est l’une des stations les plus anciennes de France, en prenant en compte l’évolution de la température moyenne depuis 1900, nous pouvons aisément remarquer la tendance à la hausse, déjà visible à l’échelle du pays.

 

Evolution des températures moyennes annuelles à Paris-Montsouris depuis 1900 – Via Infoclimat.fr

 

Cette tendance au réchauffement, d’abord modérée, s’est largement accentuée depuis la fin des années 1990, encore plus depuis 2010. L’année 2020 présente d’ailleurs la température moyenne la plus chaude jamais relevée à la station avec 14.3°C, battant de +0.5°C l’année 2018.

 

 

A Bordeaux, si le réchauffement était moins franc entre 1900 et 1990, celui-ci s’est également accentué depuis la fin du 20ème siècle, là encore l’année 2020 fut la plus chaude avec une température moyenne de 15.3°C, 0.3°C de plus que 2018, 2014 et 2011.

 

Evolution des températures moyennes annuelles à Bordeaux depuis 1900 – Via Infoclimat.fr

 

Une tendance également visible à la station de Saint-Martin-d’Hères près de Grenoble. Si 2020 se classe comme la 2ème année la plus chaude dans le secteur avec +14.4°C (derrière 2018 et ses +14.5°C), toutes les années depuis 1986 se sont montrées plus chaudes que la moyenne 1878-2019 !

 

Evolution des températures moyennes annuelles à Saint-Martin-d’Hères (38) depuis 1878 (cliquez pour agrandir) - Dominique Schueller pour Météo-Grenoble.com

 

 

Ainsi, en considérant les stations météorologiques les plus anciennes, on ne retrouve pas de période trentenaire aussi chaude que ces trois dernières décennies sur le pays, et pas de décennie aussi chaude que la période 2010-2020.

 

L’année 2020 s’inscrit donc dans une dynamique de réchauffement de plus en plus franc, notamment depuis le début des années 2000. Des anomalies de températures positives sur le sol français qui sont également présentes à l’échelle planétaire et qui semblent devenir de plus en plus récurrentes.

 

 

Image d'illustration pour Premier assaut brutal de l’automne sur la France       Image d'illustration pour Premier assaut brutal de l’automne sur la France

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
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Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.