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46.0°C : homologation d'un nouveau record national de chaleur

Le fameux record de chaleur de Gallargues-le-Montueux (45.9°C) dans le Gard, atteint lors de la précédente canicule (28 juin dernier) n'est plus ! Si cette valeur est toujours retenue (et fiable), nous pouvons aujourd'hui affirmer que ce record a été détrôné par une autre station.

Car ceci est officiel : Météo-France vient d'homologuer une valeur de 46.0°C à Vérargues (Hérault) lors de ce même après-midi du 28 juin 2019. Cette station, dont la commune se nomme depuis le début d'année « Entre-Vignes », se situe à quelques kilomètres à peine plus à l'Ouest de Gallargues, mais de l'autre côté du fleuve Vidourle. Le record national n'est donc plus détenu par le département du Gard, mais par celui de l'Hérault.

Image d'illustration pour 46.0°C : homologation d'un nouveau record national de chaleur

Nouveau record national homologué à Vérargues le 28 juin 2019 - Météo-France

 

Mais pourquoi une telle attente de trois semaines ? La raison est simple : Météo-France dispose de plusieurs réseaux d'observation.

→ Un réseau « RADOME » de stations automatiques appartenant à Météo-France, émettant des données météorologiques en temps réel avec plus de 550 stations ;

→ Des réseaux « OARA », soit des réseaux partenaires de stations automatiques pour des besoins spécifiques (réseau « SALAMANDRE » pour la prévision des crues, réseau « Feux de forêts » pour l'anticipation des incendies, réseau « NIVOSE » pour la haute montagne, etc.) avec près de 400 stations ;

→ Des « Réseaux d’Intérêts Communs RIC » issus de partages et d'échanges avec divers établissements (EDF, Institut National de la Recherche Agronomique, Direction Générale de la Prévention des Risques) avec plus de 800 stations ;

→ Un « Réseau Climatologique d'Etat RCE » composé de stations automatiques, mais aussi d'un grand nombre de postes manuels dont les mesures sont réalisées par des observateurs bénévoles. Ces données sont collectées par Météo-France une fois par mois, et représentent plus de 3000 points de mesures supplémentaires, dont 800 rien que pour la température.

Image d'illustration pour 46.0°C : homologation d'un nouveau record national de chaleur

Localisation des stations des différents réseaux utilisées par Météo-France en 2009 - CCROM

 

Cette valeur de 46.0°C à Vérargues provient du Réseau Climatologique d'Etat (RCE) cité précedemment. L'observateur bénévole y réalise des mesures journalières de température sous abri et de pluviométrie, avant une collecte mensuelle de la part de l'établissement institutionnel.

Face aux enjeux (potentiel record) et face à son environnement semblant cloisonné (station de classe 4/5, voir explications de classification sur notre précédent article >>), cette valeur a fait l'objet d'un contrôle qualité minutieux avant validation définitive. Toutes ces raisons expliquent en quoi ce nouveau record définitif a été validé et publié très tardivement auprès du grand public, reléguant les 45.9°C de Gallargues au second rang.

Image d'illustration pour 46.0°C : homologation d'un nouveau record national de chaleur

Photographies de la station de Vérargues (Hérault) - 31 mai 2018 - Météo-France (consultez la fiche de la station >>)

 

Après compilation des données issues de ces stations bénévoles du réseau RCE, le classement des températures maximales observées durant cette journée du 28 juin 2019 a été chamboulé. Les valeurs ci-dessous, toutes supérieures à 45°C, n'avaient jamais été atteintes sur le sol français. Elles représentent donc toutes des records absolus tous mois confondus, dépassant l'ancien record national absolu (44.1°C à Conqueyrac, dans le Gard, le 12 août 2003).

Image d'illustration pour 46.0°C : homologation d'un nouveau record national de chaleur

 

La France devient donc le 6e pays Européen a atteindre la barre exceptionnelle des 46°C depuis le début des relevés météorologiques, derrière la Bosnie-Herzégovine, l'Italie, l'Espagne, le Portugal et surtout la Grèce toujours détentrice du record continental (48.0°C à Eleusis, tout près d'Athènes, le 11 juillet 1977). Avant cette canicule de juin dernier, la France occupait alors le 13e rang Européen (44.1°C).

Image d'illustration pour 46.0°C : homologation d'un nouveau record national de chaleur

Image d'illustration pour 46.0°C : homologation d'un nouveau record national de chaleur

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
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Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.