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Atlas des nuages : 11 nouveaux nuages homologués

A l'occasion de la récente journée internationale de la météorologie (voir notre article dédié >>), l'Organisation Météorologique Mondiale a dévoilé son nouvel Atlas des nuages. Cette toute nouvelle édition révisée, dont la précédente version remontait à 1987, comporte certaines nouveautés.

En effet, une nouvelle espèce de nuage a été ajoutée parmi la longue liste déjà pré-existante, le « volutus ». Cette espèce de nuage assez bas, en forme de tube allongé est parfois appelé « nuage en rouleau ». Ce dernier s'applique principalement aux Stratocumulus et de façon plus rare aux Altocumulus.

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Altocumulus volutus en Australie – Michael Broadmeadows / WMO

 

Par ailleurs, 5 autres types de nuages ont également été homologuées, en supplément de cette nouvelle espèce :

  • Asperitas :

Ces formes d'altocumulus ou de stratocumulus présentent des ondulations bien définies, prenant l'apparence de petites vaguelettes relativement lisses. Souvent synonyme d'instabilité, ils ont été régulièrement appelés « asperatus » au cours des dernières années. Cette structure a finalement été homologuée en temps qu' « asperitas ».

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Altocumulus stratiformis opacus asperitas en Australie – Gary McArthur / WMO

 

  • Cavum :

Très esthétique, le « cavum » se caractérise par un trou de forme circulaire au sein d'une mince couche de nuage de type altocumulus ou cirrocumulus. Dans la partie centrale de ce trou s'y observe une petite mèche de Cirrus (nuages élevés).

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Altocumulus stratiformis perlucidus translucidus cavum à Hong Kong – Lee Tsz Cheung / WMO

 

  • Murus :

Présent sous un cumulonimbus, il est associé à des orages souvent violents. Il se développe dans la partie sans pluie d'un cumulonimbus, et prend la forme d'un abaissement localisé et persistant de la base du nuage d'orage (souvent appelé « nuage-mur », il est désormais nommé « murus »). C'est au sein de cet abaissement que se présente une rotation des vents, dans lesquels peuvent se former un tuba (amorce de tornade).

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Cumulonimbus praecipitatio murus flumen à Cheyenne (Etats-Unis) – Eric Van Lochem / WMO

 

  • Cauda :

Ce dernier correspond à un long nuage horizontal en forme de queue. A une altitude relativement basse, il est lié à un cumulonimbus (nuage d'orage), s'étendant de la zone de précipitation jusqu'au nuage-mur (murus) évoqué précédemment.

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Cumulonimbus capillatus praecipitatio murus cauda flumen tuba à Elmer (Etats-Unis) – Steve Willington / WMO

 

  • Fluctus :

Certains nuages, que cela soient des altocumulus, stratocumulus ou même cirrus, prennent parfois la forme de petites boucles ou de vagues sur leur partie supérieure. Appelées couramment « ondes de Kelvin-Helmohltz », cette formation nuageuse a été adoptée sous la caractéristique « fluctus ».

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Stratocumulus fluctus en Norvège – June Grønseth / WMO

 

Enfin, 5 formes spéciales de nuages propres à l'activité humaine ont été ajoutées à cet atlas. Parmi les plus courants, les Homogenitus : ces derniers sont issus de rejets via divers processus industriels, et sont souvent observables en condition anticyclonique sous forme de brumes au dessus d'un îlot urbain. Ce type correspond également aux trainées de condensation visibles après le passage d'un avion de ligne.

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Cumulus mediocris homogenitus

Cumulus mediocris homogenitus en Finlande et Cirrus homogenitus en Angleterre - Jarmo Koistinen & Georges Anderson

 

Le flammagenitus, ou plus courrament appelé "pyrocumulus" décrit désormais tout nuage issu d'une combustion, tels que les incendies de forêts.

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Cumulus congestus flammegenitus au Portugal - Jan Knight / WMO

Jan Knight
Jan Knight
Cumulus congestus flammagenitus
Cumulus congestus flammagenitus

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.