Logo Météo Geneve, météo expertisée et gratuite

Bilan climatique de janvier 2021 : de nouveau très arrosé !

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de JANVIER 2021 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 74 stations*.

 

Ce mois de janvier a été contrasté. Il a débuté par des conditions purement hivernales, avec des températures bien en dessous des normales de saison durant l’intégralité de la première décade (gelées fréquentes et parfois fortes, même dans les régions Méditerranéennes >>). Une période marquée par plusieurs séquences neigeuses sur de multiples régions de plaine (les 3-4 >>, le 10 >>, le 12 >>).

Par la suite, entre le 12 et le 27 janvier, nous avons joué aux montagnes russes alternant tantôt douceur et tantôt froidure au gré des fronts océaniques. La neige a fait de nouvelles apparitions en plaine, notamment au nord de la Seine (les 15 et 16 >> >>; les 23-24 >>). Il aura fallu attendre les tous derniers jours du mois (dès le 27) pour basculer définitivement dans une grande douceur généralisée, dépassant les 10°C sur une large partie du pays (>>).

De la douceur ainsi que du froid, toutes ces séquences ont fini par s’équilibrer. De ce fait, ce mois de janvier a été quasiment conforme aux moyennes de saison (période 1981-2010) avec une anomalie nationale atteignant -0.1°C. Toutefois, notons que l’on peut considérer ce mois de janvier 2021 comme « légèrement frais » au regard des nouvelles moyennes climatiques (période 1991-2020, représentative du climat actuel) qui seront en place au début de l’année prochaine. Avec cette nouvelle moyenne, l’anomalie mensuelle s’élève à -0.5°C.

 

Indicateur thermique national – janvier 2021 – Infoclimat

 

 

Les écarts à la normale sont de ce fait assez faibles sur de nombreuses régions. Nous pouvons toutefois noter que ce mois de janvier a été dans l’ensemble plus frais sur le quart Sud-Ouest du pays, ainsi que sur les villes Alpines, ou l’anomalie chute parfois sous les -1°C (-1.1°C à Biarritz, -1.2°C à Embrun et Albi, -1.4°C à Millau, et jusqu’à -1.7°C à Aurillac).

A l’inverse, il s’est montré un peu plus doux dans le quart Nord-Est, toutefois sans dépasser les +1°C (tir groupé de +0.7°C sur Mâcon, Troyes, Strasbourg, Nancy, Hyères, mais la palme revient à Dijon avec une anomalie maximale de +0.9°C).

Du côté de Paris-Montsouris, janvier 2021 s’est terminé sur un bilan de +0.3°C, quasiment conforme à un mois de janvier habituel.

 

 

 

Cet hiver est décidément très humide… Après un mois de décembre remarquablement pluvieux (+57%), cette tendance s’est poursuivie en ce mois de janvier 2021 : l’excédent pluviométrique a atteint +43% sur notre panel de stations.

Ce mois de janvier a été rythmé par une succession de perturbations, donnant des pluies fréquentes sur la plupart des régions, et des quantités de neige abondantes sur l’ensemble des massifs. Ces perturbations se sont même multipliées à la fin de ce mois, avec la mise en place progressive d’un courant océanique agité (>>). Deux mois consécutifs très humides, et des sols saturés en eau, il n’en fallait pas plus pour provoquer d’importantes réactions sur les cours d’eau (>>).

Bien rares sont les villes à se targuer d’avoir été peu arrosées. Les déficits pluviométriques se retrouvent principalement du côté du Languedoc-Roussillon, atteignant -68% à Perpignan, -70% à Nîmes et même jusqu’à -71% à Montpellier (plus gros déficit du panel). Ailleurs, les régions ont été copieusement servies. Certains secteurs ont même été excessivement arrosés : il s’agit par exemple des massifs de l’Est, des Hauts-de-France (+176% à Abbeville, +195% à Calais) ou encore de l’Alsace (+142% à Colmar et jusqu’à +216% à Strasbourg soit 3.16 fois la moyenne habituelle d’un mois de janvier).

La capitale a également reçu beaucoup de pluie, avec un excédent ayant atteint des +78% au parc Montsouris.  

 

Traduit en termes de cumul pluviométrique, ces excédents se matérialisent par de nombreuses villes ayant franchi le seuil fatidique des 100mm. Localement, les 200mm ont été approchés voire dépassés lors de ce mois de janvier. Notons pour les cumuls les plus importants de notre panel :  175mm à Abbeville, 191mm à Cherbourg, 192mm à Brest, 201mm à Biarritz et jusqu’à 208mm à Bourg-Saint-Maurice.

Quelques rares secteurs ont vécu à l’inverse un mois plutôt sec. Ces villes se situent majoritairement en Languedoc-Roussillon et basse vallée du Rhône (33mm à Montélimar, 21mm à Perpignan, 19mm à Nîmes et à peine 16mm à Montpellier). La plaine de la Limagne, protégée par le relief, a également été a l’écart de ces pluies avec seulement 22mm à Clermont-Ferrand.

Pour Paris, si l’excédent a été important, le cumul n’a toutefois pas dépassé cette barre des 100mm. Nous avons en effet récolté 91mm au parc Montsouris.

 

 

L’humidité va généralement de pair avec une importante nébulosité, ceci a été une nouvelle fois démontré lors de ce mois de janvier. En effet, le soleil s’est fait plutôt discret, puisque l’anomalie sur notre panel de station a atteint -16%.

Dans l’Est et le Nord-Est, ce déficit a d’ailleurs été encore plus marqué, avec -30 voire même -40%. Notons -41% à Grenoble – St-Geoirs, -44% à Saint-Dizier, -45% à Charleville-Mézières, -46% au Touquet, et même jusqu’à -49% à Saint-Etienne ainsi qu’à Besançon (soit deux fois moins de soleil qu’un mois de janvier dit « normal »). Du côté de Paris, ce déficit a atteint les -22%.

Trois secteurs sont parvenus à s’en sortir, réussissant à dépasser leur moyenne mensuelle. Il s’agit du nord de la Corse (+8% à Bastia), du Languedoc et basse vallée du Rhône (+4% à Marseille et Nîmes, +10% à Perpignan), et surtout de la Bretagne, grande gagnante (+11% à Rennes, +12% à Lorient et jusqu’à +20% à Brest, plus gros excédent du panel).

 

Comme souvent (pour ne pas dire toujours), l’ensemble des villes Méditerranéennes sont toutefois largement devant en terme de durée totale d’insolation. Lors de ce mois de janvier, le quart Sud-Est à été le seul secteur ayant cumulé plus de 100h de soleil : 144h à Bastia, 146h à Saint-Auban, 147h à Nîmes, 151h à Marseille-Marignane, et un maximum sur notre panel de 157h du côté de Montpellier.

Si l’ensoleillement dépasse tout de même les 80h dans le Sud-Ouest, et 70h en Bretagne, la durée d’insolation parait bien pauvre en se dirigeant vers le Nord et l’Est, chutant sous les 50 heures. Les villes des Hauts-de-France, du Grand-Est et de Franche-Comté étaiebt en queue de peloton : 38h à Besançon et Saint-Dizier, 35h au Touquet et seulement 30h à Charleville-Mézières (minimum du panel).

A Paris, nous avons comptabilisé seulement 49 heures de soleil lors de ce mois de janvier 2021.

 

 

* PANEL DE 74 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Étienne, Grenoble - Saint-Geoirs, Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Cherbourg, Hyères, Lille,  Metz, Romorantin, Rouen.

 

Récapitulatif :

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

Meteo-geneve.ch est le seul site météo exclusivement pour Genève ! Ce site de prévisions météo expertisées, professionnel et de grande qualité est également très complet et surtout très réactif. Une équipe de météorologistes professionnels et passionnés locaux suit la situation en permanence et propose ainsi des prévisions extrêmement précises, réactualisées plusieurs fois par jour si la situation météo l'exige. La tendance météo saisonnière est aussi fréquemment mise à jour. Ce site est avant tout un portail météo pour la région de Genève avec les meilleures webcams, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques. Enfin, meteo-geneve.ch est un site entièrement gratuit, ce qui en fait un incontournable de la météo.


Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.