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Bilan de la saison cyclonique 2017 en Atlantique Nord

S'étendant officiellement entre le 1er juin et le 30 novembre, la saison cyclonique en Atlantique-Nord est désormais terminée. Il s'agit tout simplement de la 5e saison la plus active des 100 dernières années.

Ce classement est effectué à partir de l'indice d'énergie cumulative des cyclones tropicaux (ou « ACE » pour Accumulated Cyclone Energy). Cet indice est estimé en prenant en compte la vitesse maximale des vents au cœur de chaque système cyclonique, sur chaque période de six heures. Un ouragan majeur de catégorie 5 ayant une courte durée de vie peut donc être considéré comme moins actif qu'un ouragan de catégorie 2 ayant une durée de vie de plusieurs semaines. 

Avec un indice de 226, cette saison devient la plus intense depuis la triste saison 2005 (indice de 250), marquée notamment par l'ouragan Katrina. En 5e position depuis un siècle, elle reste tout de même encore à distance de la saison record de 1933 (indice de 259).

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Malgré une saison débutant officiellement au 1er juin, la tempête tropicale Arlène est née dès le 19 avril, soit avec plus d'un mois d'avance sur la période normale. Il s'agissait alors seulement du deuxième système tropical de l'histoire à se former de manière aussi hâtive, à égalité avec Ana en 2003. Une dépression qui donnait alors le ton de cette saison hors norme. 

Au total, ce ne sont pas moins de 17 systèmes qui transiteront sur l'ensemble du bassin, bouclée par la tempête tropicale Rina le 9 novembre dernier. Une saison qui demeure extrêment active en tous points (comparaison avec les moyennes sur la période 1981-2010) :

- 17 systèmes tropicaux (moyenne de 11.9) pour un total de 91,25 jours (moyenne de 58.4j)

- 10 ouragans (moyenne de 6.4) pour un total de 51.25 jours (moyenne de 23.9j)

- 6 ouragans majeurs > cat 3 (moyenne de 2.7) pour un total de 19.25 jours (moyenne de 6.2j)

- Indice ACE de 226.0 (moyenne de 104.5)

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Bilan de la saison cyclonique 2017 en Atlantique Nord - NOAA

De nombreux ouragans ont occupé le terrain médiatique, principalement depuis le mois d'Août. Parmi les ouragans les plus marquants, notons :

- HARVEY (catégorie 4) ayant frappé et stationné sur le Texas durant plusieurs jours à la fin août. Des pluies historiques ont notamment paralysé la 4e plus grande ville des Etats-Unis : Houston (notre article >>).

- IRMA (catégorie 5) lors de la première décade de septembre, ayant violemment touché les Caraïbes et Antilles. Côté français, Saint-Martin et Saint-Barthémély sont totalement dévastés (notre article >>).

- MARIA (catégorie 5) à la mi-septembre, frappant à nouveau les Antilles (la Dominique est en partie détruite, l'extrême Sud de la Guadeloupe particulièrement touchée) ainsi que Porto-Rico (notre article >>).

- OPHELIA (catégorie 3) à la mi-octobre, devenant le tout premier ouragan majeur de l'histoire à circuler aussi près des côtes Européennes. Il effectuera une transition extra-tropicale tout juste quelques heures avant de frapper l'Irlande, avec des vents encore dignes d'un véritable ouragan (notre article >>).

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Ouragan Ophelia à l'approche des côtes Européennes - 14 octobre 2017 - satellite Terra/Modis

Autre argument démontrant cette incroyable saison 2017 : 3 ouragans (Irma, Maria et José) sont entrés dans le top 25 des ouragans les plus actifs de l'histoire du bassin Atlantique Nord. L'ouragan Irma devient par ailleurs le second plus intense de l'histoire (indice ACE de 66.6) juste derrière l'ouragan Ivan en 2004 (70.4). 

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Ouragan Irma à l'approche des Antilles et de Porto-Rico - 6 septembre 2017 - NOAA

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.