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BILAN DU PRINTEMPS 2013 : complètement pourri !

Chacun de nous a pu le constater, où qu'il habite en France, ce printemps 2013 (qui météorologiquement a débuté le 1er mars et se termine le 31 mai) est totalement pourri. Ni le mois de mars hivernal, ni le mois d'avril trop frais et encore moins ce mois de mai en train de se terminer n'ont été "dignes" de ce qu'on attend (ou espère) d'un "beau" printemps... Avec des températures constamment en-dessous des normales, des pluies fortement excédentaires partout et un ensoleillement en berne, ce printemps se classe comme l'un des plus humides et frais jamais enregistrés : il faut au moins remonter à 1983 ou 1987 pour retrouver de conditions météo aussi maussades sur les 3 mois du printemps. C'est dire son caractère exceptionnel (mais pas dans le bon sens du terme malheureusement !).

 

Ecarts à la normale des températures en moyenne pour la FRANCE

 

Mars 2013 : -1,5°C

Pour l'ensemble du printemps 2013 :

- 1,2°C 
 

Avril 2013 : -0,1°C
Mai 2013 : -1,8°C
 

 

 

Ecarts à la normale des précipitations en moyenne pour la FRANCE

 

Mars 2013 : + 120 %

Pour l'ensemble du printemps 2013 :

+ 120 % 
 

Avril 2013 :  + 130 %
Mai 2013 : + 130 %
 

 

Ecarts à la normale de l'ensoleillement en moyenne pour la FRANCE

 

Mars 2013 : déficitaire

Pour l'ensemble du printemps 2013 :

déficitaire (-40 %) 
 

Avril 2013 :  déficitaire
Mai 2013 : très déficitaire
 

 

 

 1/ Un mois de mars historiquement froid

Image d'illustration pour BILAN DU PRINTEMPS 2013 : complètement pourri !

Tempête de neige dans le Nord du Pas de Calais Hervelinghen (62) le 10 mars dernier

 

Après un hiver déjà rigoureux, le printemps fait illusion entre 1er le 9 mars avec quelques belles journées. Mais une offensive hivernale majeure concerne une large moitié nord de la France jusqu'à la fin du mois ensuite, avec un véritable blizzard qui frappe la Normandie (entre 10 et 40 cm de poudreuse mesurés le 12 mars du pays de Caux au nord du Cotentin et au nord de Paris), le tout accompagné de nombreux records de froid (de -10 à -15°C relevés au matin du 13 mars du nord de l'Île-de-France aux Ardennes et à la région lilloise). La dernière décade du mois s'est même révélée la plus froide en France depuis le début des relevés. Dans le sud du pays, ce sont les pluies qui ont fait l'actualité : exceptionnellement abondantes près de la Méditerranée (Roussillon et Provence-Côte-d'Azur) avec des cumuls jusqu'à 3 fois supérieurs à la normale. A Nice et à Cannes, le mois de mars 2013 est le plus humide jamais enregistré (environ 240 mm de pluies) sur ces deux villes. Ajoutons à ce tableau météo peu réjouissant les 2 tempêtes qui ont frappé le sud du pays les 5 et 13 mars avec une rafale mesurée à 106 km/h à Toulouse et 130 km/h à Marignane le 14 mars.

 

2/ Un mois d'avril qui souffle le chaud... et surtout le froid

 

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L'été prend de l'avance à Paris le 25 avril dernier où il fait 25°C !

 

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Printemps très humide en Côte-d'Azur avec de nombreux épisodes pluvieux intenses

 

Le mois d'avril 2013 offre un visage peu printanier malgré quelques bons coups de chaleur précoces qui ont pu faire temporairement illusion. Le début de mois renoue même avec des chutes de neige en Normandie (entre 2 et 7 cm), le tout assorti de températures très basses que l'on retrouve également dans le sud. Mais deux coups de chaud remarquables viennent rattraper un début de printemps raté ; du 14 au 17 avril et les 25 et 26 avril où de nombreux records de chaleur sont établis pour cette époque de l'année avec 31°C à Biarritz, 26°C dans Paris et un étonnant 25°C à Dieppe. Une chaleur brutalement interrompue avec une chute vertigineuse de la température en fin de mois où en l'espace de 36 heures on passe du plein été au plein hiver en Rhône-Alpes où après les 25°C le 25 il neige le 26. Quant aux pluies, elles sont à nouveau très abondantes dans le sud (cumuls 2 fois supérieurs aux normales par endroit) alors qu'elles sont beaucoup plus faibles en remontant vers la Manche avec même un important déficit constaté au nord d'une ligne Paris-Metz.

 

 

3/ Un mois de mai catastrophique

 

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Tornade observée à Macheren en Moselle

 

 

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Neige à Miribel-les-Echelles en Isère à 700 mètres d'altitude le 25 mai

 

 

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Gelées dans le nord de la France le 24 mai à Avesne-sur-Helpe

 

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Grisaille et pluies persistantes (quartier d'affaire de la Défense) 

 

 

Dans la continuité d'un mois d'avril pluvieux, ce mois de mai 2013 n'offre vraiment pas de caractéristiques agréables en terme d'ensoleillement avec le maintien d'une zone de basses pressions sur la France constamment alimentée par un courant de nord perturbé, humide et froid descendant d'Ecosse. Conséquence, les passages pluvieux se répètent, même près de la Méditerranée. De nombreuses gelées tardives sont observées en plaine et la neige tombe en abondance en moyenne montagne en fin de mois. Dans le détail, mai débute fort avec d'intenses pluies en Bourgogne et en Rhône-Alpes où il tombe entre les 3 et 6 mai de 75 à  150 mm de pluies en moyenne (soit l'équivalent d'un mois et demi de pluies en 72 heures localement), entraînant la réaction très brutale et catastrophique de nombreux cours d'eau, dont la Marne et la Seine et certains affluents de la Saône qui connaissent une crue centennale. Les 17 et 18 mai, c'est au tour de la Provence Côte d'Azur, du sud du Massif-Central et de l'Aquitaine de subir des intempéries : le festival de Cannes est noyé sous des trombes d'eau et perturbé, des chutes de neige abondantes sont signalées en moyenne montagne (dès 1000 mètres sur les Pyrénées, 1300 mètres dans les Alpes-Maritimes). D'autres chutes de neige frappent les 25 et 26 mai l'Auvergne et les Alpes où on mesure une couche de 10 à 40 cm au-dessus de 1200 mètres d'altitude, le tout accompagné de températures glaciales vers 2000 mètres (entre -7 et -3°C) et d'un véritable blizzard (vents à 80-100 km/h). Des températures basses qui concernent également la plaine avec des gelées tardives exceptionnelles entre les 20 et 27 mai de la Bretagne au bassin parisien en descendant vers le Limousin, le Poitou, la Bourgogne, le val de Loire ou bien encore le piémont pyrénéen. De nombreux records de froid sont enregistrés pour les températures minimales (+3,5°C à Biarritz le 26 mai et 0°C à Pontoise le 24). Avec +3,7°C mesurés à Paris-Montsouris au matin du 24 mai, il faut remonter à 1887 pour retrouver une température minimale aussi basse à cette date ! Les températures maximales ne sont pas mieux loties avec +9,6°C enregistré à Paris (record de température maximale bas pour cette date du 24). D'autres records tombent avec le 24 mai des valeurs maximales basses suivantes : +8°C à Saint-Quentin (Aisne), +9°C à Lille (Nord), +10°C au Mans (Sarthe) et à Tours (Indre-et-Loire). Pour le 26 on relevait : +6,7°C à Phalsbourg (Moselle), +7,0°C à Nancy (record depuis la fin mai 1983), +7,8°C à Epinal (Vosges) et +8,4°C à Metz (Moselle).

 

 

Conclusion :

D'une manière globale, ce printemps en cours copieusement arrosé est plutôt propice à la recharge rapide des nappes phréatiques qui affichent désormais partout un niveau satisfaisant, voire excédentaire. Le spectre de sécheresse semble s'éloigner cette année. Mais la croissance des végétaux et des cultures est ralentie par le manque d'ensoleillement, la fraîcheur et les gelées tardives...

Avril et mai 2013 ressemblent à ceux de l'année dernière (après un mois de mars 2012 historiquement sec, chaud et ensoleillé il est vrai). C'est donc la deuxième année consécutive que le printemps se révèle humide avec, cette année, de la fraîcheur en prime...

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.