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Bilan météo et climatique d'octobre 2021 : anticyclonique et remarquablement ensoleillé

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois d'OCTOBRE 2021 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

Après un mois de septembre très doux voire chaud, les températures ont été plus contrastées au cours du mois d'octobre. Une petite fraîcheur a même été d'actualité lors de la première partie du mois d’octobre, sans gros excès néanmoins. Si ces températures ont été plus fluctuantes lors de la fin du mois, notons tout de même une très brève période douce voire même chaude les 18 et 19 octobre, où le thermomètre a dépassé les 30°C telle une journée de plein été dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques (>>).

 

Au final, avec un indicateur thermique national de 13.4°C, ce mois d’octobre 2021 a été peu ou prou dans les moyennes de saison puisque l’anomalie est quasiment neutre (-0.1°C par rapport aux moyennes 1981-2010).

 

Toutefois, cette neutralité a caché une amplitude notable entre des températures minimales relativement fraîches pour l’époque (anomalie s’élevant à -1.1°C) et des après-midis a contrario assez doux (+1.0°C). Une amplitude qui s’explique par des conditions anticycloniques ayant permis un certain refroidissement par rayonnement nocturne lors des nuits dégagées, et une douceur omniprésente en journée à la faveur d’un très bon ensoleillement (voir plus bas dans la partie « ensoleillement »).

Températures minimales et maximales en France en octobre 2021 - écart à la moyenne 1981-2010 - Twitter Gaetan Heymes / Météo-France

 

Les régions du Nord-Ouest et notamment les départements bordant les côtes de la Manche ont observé une douceur un peu plus importante que le reste du pays, avec une légère anomalie supérieure à +0.5°C (atteignant +0.7°C à Cherbourg et Calais ou encore +1.0°C à Saint-Brieuc pour le maximum de notre panel). Dans les Alpes, la ville de Bourg-Saint-Maurice sort également du lot avec +0.8°C. Pour la capitale, l’excédent est minime voire anecdotique, s’élevant à +0.2°C pour Paris-Montsouris par rapport à la moyenne 1981-2010.

 

Inversement, une grande majorité des régions situées au sud de la Loire ont vécu un mois d’octobre un peu frisquet. De la Nouvelle-Aquitaine à Rhône-Alpes, en passant par l’Auvergne, le déficit thermique s’est creusé par endroit jusqu’à -1°C (-1.0°C à Bergerac, et -1.1°C à Saint-Etienne ainsi qu’à Grenoble – St Geoirs).

 

 

Les conditions ont été très régulièrement anticycloniques sur notre pays lors de ce mois d’octobre écoulé. Trois périodes perturbées ont tout de même suffit pour apporter des précipitations notables voire remarquables en secteurs : il s’agit notamment du 2 au 4 octobre dans le Nord-Ouest (vigilance rouge sur la Loire-Atlantique >>) et près de la Méditerranée (vigilance rouge sur les Bouches-du-Rhône >>), les 20 et 21 octobre lors du passage de la tempête Aurore (première tempête de la saison >>), ainsi que du 29 au 31 octobre avec un épisode cévenol à la clé (>>).

 

Ces épisodes n’ont pas suffi pour atteindre des quantités pluviométriques espérées à l’échelle nationale, puisque octobre 2021 s’est bouclé sur un déficit de -10% sur notre panel de stations.

 

Deux zones de notre territoire ont bénéficié de pluies supérieures à la moyenne habituelle d’u mois d’octobre. D’une part dans le Nord-Ouest, entre la Bretagne et les Hauts-de-France, en passant par la Normandie et l’Ile-de-France (jusqu’à +31% à Paris, mais surtout +53% à Charleville-Mézières et Lille, +55% à Alençon et +58% à Nantes). D’autre part, la vallée du Rhône, la Provence, le Languedoc et les Cévennes ont aussi récolté d’abondantes précipitations, au-delà les quantités mensuelles habituelles (+43% à Hyères, +49% à Lyon, jusqu’à +50% à Nîmes pour le maximum de notre panel).

 

Partout ailleurs, le mois s’est montré sec, voire même très sec dans le Grand-Est (-38% à Nancy, -50% à Troyes), en Côte d’Azur et Corse (-68% à Nice, -71% à Bastia), mais surtout dans le Sud-Ouest et en région Centre-Val-de-Loire où le déficit est souvent de moitié (-63% à Cognac, -66% à Bordeaux, -67% à Châteauroux et jusqu’à -75% à Perpignan pour le plus grand déficit de notre panel).

 

Ce déficit pluviométrique se traduit par des cumuls souvent bien inférieurs à 50mm en Corse, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Auvergne ou encore en région Centre (seulement 32mm à Troyes et Bordeaux, 28mm à Carcassonne, 25mm à Châteauroux, et 19mm à Perpignan. Hors panel, le cumul minimal national est de 4.8mm en Corse à l’Ile-Rousse).

 

Pour dépasser les 100mm au total, il fallait habiter dans l’extrême Nord du pays (102mm à Lille, 121mm à Charleville-Mézières), dans le Nord-Ouest et le long de la Manche (141mm à Cherbourg, 146mm à Nantes et Lorient, 165mm à Brest), mais surtout en vallée du Rhône et dans le Sud-Est avec deux importants épisodes pluvieux (147mm à Lyon, 151mm à Hyères, 173mm à Montélimar et 179mm à Nîmes). Hors panel, la station Lozérienne de Villefort a atteint un cumul mensuel remarquable de 877.8mm, après avoir subi deux épisodes cévenols consécutifs.

 

A mi-chemin, l’Ile-de-France s’en sort avec 79mm pour la ville de Melun, et 80mm au parc Montsouris de Paris.

 

Indiqué précédemment, ce sont les conditions anticycloniques qui ont régné sur notre pays au cours du mois d'octobre. Les perturbations océaniques ayant été assez rares, et le flux plutôt sec (nuages bas et brouillards limités), le soleil s'est dont manifesté de manière remarquable voire exceptionnelle sur certaines régions. Ceci s'en ressent à l'échelle nationale, puisque l'excédent atteint +41% sur notre panel de stations.

 

Pas une seule ville du pays n'aura vu moins de soleil que ce qu'il est habituellement espéré pour un mois d'octobre. Avec +4%, la ville du Touquet est celle qui présente l'excédent le plus faible. Outre le Nord-Pas-de-Calais, la Corse et les régions Provençales sont les seuls secteurs avec un excédent légèrement inférieur à +20% (+11% à Ajaccio, +14% à Nice, 16% à Bastia).

 

Partout ailleurs, l'ensoleillement s'est avéré hors-norme. Ceci est notamment le cas sur une large bande s'étalant de la Bretagne aux régions de l'Est, où l'excédent dépasse allègrement les +50% voire +60% (le maximum étant pour la ville de Nantes avec +76%). L'Ile-de-France et la capitale ne sont pas en reste, avec un bilan de +45% pour Paris-Montsouris.

 

Comme souvent, les valeurs les plus élevées en termes de durée cumulée d'insolation ont été observées près de la méditerranée, avec plus de 220h (222h à Ajaccio, 230h à Marseille-Marignane et 233h pour Saint-Auban, maximum de notre panel). Mais l'écart avec le reste du pays se montre limité, puisque d'une manière générale, l'ensoleillement est compris entre 180h et 210h sur toutes les villes situées au sud de la Seine. Certaines villes de la moitié Nord sont même parvenu a dépasser le seuil fatidique des 200h pour la première fois en octobre (exemple de Poitiers et de Nantes avec 209h).

 

Le bilan est moins impressionnant au nord de la Seine, et notamment vers les Ardennes, Normandie ainsi que les Hauts-de-France où l'ensoleillement a été souvent inférieur à 150h. En queue de peloton, nous retrouvons Le Touquet (117h), Charleville-Mézières (115h), et enfin Calais (108h) pour le minimum de notre panel de stations.

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brive, Caen, Calais, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Brest, Cherbourg, Hyères, Lille, Metz, Romorantin, Rouen.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.