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Bilan météo et climatique de décembre 2021 : de l'humidité mais sous la douceur

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de DÉCEMBRE 2021 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

Après deux mois légèrement plus frais que la moyenne (bilans des mois d’octobre >> et de novembre >>), la tendance s’est inversée pour cet ultime mois de l’année 2021. En effet, avec un indicateur thermique national de 6.91°C, ce mois de décembre s’est bouclé sur un excédent notable de +1.3°C. Il s’agit d’une anomalie similaire au mois de décembre 2020, mais se classe bien loin de l’historique mois de décembre 2015 (+4.0°C d’anomalie).

 

Pourtant, jusqu’au 18 décembre, les températures ont légèrement fluctué autour des moyennes de saison. Entre le 19 et le 22, le froid était même bien présent en plaine par phénomène d’inversion, ainsi que dans certaines combes du Jura ou des Alpes (températures inférieures à -20°C >>). Mais l’année s’est ponctuée par une semaine de Noël et de la Saint-Sylvestre exceptionnellement douce avec de nombreux records battus à travers le pays, pesant très fortement dans la balance (la dernière semaine de 2021 a été la plus douce jamais observée en France >>).


Indicateur thermique national - décembre 2021 - Infoclimat

 

Les régions du Sud-Est ou encore du Centre-Est n’ont pas connu d’excédent notable, certaines stations ayant même basculé dans le « frais » : il s’agit par exemple de Grenoble-St-Geoirs (-0.1°C), Bourg-Saint-Maurice (-0.3°C) ou encore Embrun (-0.4°C).

 

Mais partout ailleurs, le rouge prédomine avec des températures bien au-delà des moyennes habituellement observées en décembre. Sur les Pyrénées ainsi que sur l’ensemble des villes situées au nord de la Seine, l’excédent thermique a même dépassé les +2°C : notons sur notre panel +2.1°C à Paris, +2.3°C à Tarbes et Charleville-Mézières, +2.4°C à Abbeville et Calais, ou encore un maximum de +2.6°C à Saint-Quentin.

 

 

Après un mois de novembre sec (-31%), des conditions plus agitées se sont manifestées au cours du mois de décembre. Des pluies suffisantes pour terminer sur un excédent national de +16% sur notre panel de stations.

La première décade s’est montré particulièrement humide en raison d’un flux océanique persistant. Les précipitations ont été extrêmement abondantes sur les reliefs des Pyrénées et des Alpes, apportant des quantités de neige record pour un début de saison (>>). Dans le Sud-Ouest, plus de 400mm sont tombés en l’espace de 10 jours sur le Béarn, provoquant des inondations sur de bassin versant de l’Adour (vigilance rouge crues émise le 10 >> https://www.meteo-paris.com/actualites/alerte-rouge-aux-crues-dans-les-pyrenees-orientales-et-les-landes-ce-10-decembre-2021).

Une période humide qui a précédé le retour de l’anticyclone et d’un temps bien plus sec pour la 2e décade et jusqu’à Noël. Les tous derniers jours du mois et de l’année ont toutefois laissé place à de nouvelles pluies. Combinées à l’importante douceur, la fonte nivale a provoqué quelques inondations dans les régions Alpines (>>).

 

 

Les villes n’ayant pas atteint leur moyenne pluviométrique mensuelle sont plutôt rares, se situant en grande majorité sur le pourtour Méditerranéen (-63% à Bastia, -60% à Montpellier, -48% à Nîmes et Nice), ou près des frontières du Nord-Est (-48% à Colmar, -39% à Charleville-Mézières, -25% à Lille).

Inversement, ces pluies ont été relativement abondantes des Pyrénées aux Alpes et à la Franche-Comté, en passant par le Massif-Central, le Centre-Val-de-Loire ou encore l’Ile-de-France, avec des excédents généralement supérieurs à 50%. Par endroit, le cumul a atteint deux fois la norme mensuelle (+113% à Bourg-Saint-Maurice, +125% à Tarbes).

 

En termes de cumuls, les villes les plus arrosées de notre panel ont récolté plus de 150mm sur les Pyrénées, les Alpes et la Franche-Comté (jusqu’à 151mm à Bordeaux, 155mm à St-Girons, 162mm à Besançon, 194mm à Biarritz, 217mm à Tarbes et 226mm à Bourg-Saint-Maurice).

 

La plaine de l’Alsace, l’est de l’Auvergne ou encore les bords de la Méditerranéen ont été les moins servies par l’humidité avec des cumuls parfois inférieurs aux 50mm : il est par exemple tombé seulement 25mm à Colmar, 27mm à Montpellier, 34mm à Bastia et Nîmes, 35mm à Clermont-Ferrand ou encore 42mm à Strasbourg.

 

 

L’ensoleillement s’est montré très légèrement excédentaire de +7% au cours de ce mois de décembre 2021 sur notre panel de stations. Ce bilan plutôt positif a caché pourtant un grand contraste entre la moitié Nord et la moitié Sud. En cause : la présence d’un anticyclone au cours des 2e et 3e semaine du mois, ayant coupé la France en deux (soleil au sud, grisaille tenace et persistante au nord >>).

 

Hormis l’exception de Tarbes (-31%), toutes les villes de la moitié Sud ont dépassé leur moyenne d’ensoleillement lors du mois de décembre, parfois très largement entre Pyrénées et Alpes : jusqu’à +45% à Mont-de-Marsan, +49% au Puy-en-Velay, +52% à Bergerac et même +56% à Grenoble-Saint-Geoirs. Si vous vous situez au nord de la Loire, vous n’avez malheureusement pas eu autant de chance, avec un déficit d’ensoleillement de -20 à -30% selon les secteurs (-22% à Mâcon et Nancy, -29% à Rennes, -32% à Beauvais ou encore -44% au Touquet). L’Ile-de-France faisait presque figure d’exception avec un excédent ayant atteint +17% à Paris-Montsouris et +25% à Melun).

 

Les régions méridionales étant habituellement les plus ensoleillées, l’écart s’est donc montré particulièrement important au cours de ce mois de décembre par rapport aux villes septentrionales… Aucune des villes au nord d’une ligne s’étendant des Charentes à la Savoie n’a réussi à dépasser la barre les 100 heures d’ensoleillement cumulé. Au nord de la Seine, dans le Nord-Est ainsi que dans le Val de Saône, les 50 heures n’ont même pas été atteint : il n’a été en effet observé que 39 heures de soleil à Mâcon, 38h à Cherbourg, 36h à Charleville-Mézières et Beauvais, 34h à Nancy, 31h à Calais et un tout petit 29 heures pour le Touquet-Paris-Plage.

 

Au Sud, les 100 heures ont été dépassées de manière quasi-généralisée (les villes de Tarbes avec 75h et Agen avec 77h sont les seules du panel à ne pas avoir atteint ce seuil). C’est en Provence qui fallait se situer pour bénéficier d’un soleil plus durable avec plus de 150 heures : jusqu’à 153h à Marignane, 170h à Nice, et 173h à St-Auban pour le maximum du panel.

 

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Calais, Cherbourg, Hyères, Lille, Metz, Romorantin, Rouen.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.