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Bilan météo et climatique de l'année 2021 en France : contrastée et la moins chaude depuis 2013

Une année se termine, une autre débute. Il est désormais l'heure de faire le bilan météorologique complet de cette ANNEE 2021 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

L'année 2020 a avait été historique, devenue l'année la plus chaude jamais mesurée en France (indicateur thermique de 14.07°C, soit une anomalie de +1.5°C >>). Mais notre année 2021 a été d'un tout autre acabit, marquant une très légère respiration dans cette tendance au réchauffement climatique.

 

Avec un indicateur national de 12.92°C, 2021 se termine donc sur une anomalie légèrement positive de +0.3°C par rapport à la moyenne climatique 1981-2010 (et même un infime déficit thermique de -0.1°C par rapport aux moyennes de la période 1991-2020 qui deviendront ces prochains mois la nouvelle période de référence). Elle se classe "seulement" autour de la 20e place des années les plus chaudes en France depuis l'après-guerre, et devient même la moins chaude depuis 2013. Le printemps 2021 a même été le 3e plus frais de ces 30 dernières années.

 

Au total, 7 mois sur 12 ont été légèrement plus frais que la moyenne, mais compensés par des mois de février (+2.5°C),  juin (+2.0°C), septembre (+2.0°C et décembre (+1.3°C) bien trop doux voire trop chauds. Contrairement aux années précédentes, il n'y aura pas eu lors de cet été 2021, de véritable canicule intense et/ou durable.

Anomalies thermiques en France (indicateur thermique national) - de janvier à décembre 2021 (par rapport à la période 1981-2010)

 

 


Indicateur thermique national (température moyenne) - Année 2021 - Infoclimat

 

 

Si l'écart à la moyenne est globalement faible, il n'en demeure pas moins que la quasi-totalité des stations du territoire sont en excédent thermique. Sur notre panel de 73 stations, seules deux d'entre elles sont "sous les moyennes" : il s'agit de Saint-Etienne et de Grenoble - St-Geoirs (-0.1°C). L'ensemble des autres villes ont bouclé cette année 2021 sur un excédent de +0.2 à +0.5°C en moyenne (+0.4°C à Paris-Montsouris en exemple).

 

Parmi les excédents les plus importants, notons : +0.6°C sur les stations de Limoges, Toulouse-Blagnac, Perpignan, Lyon-Bron, Bourg-Saint-Maurice et Nice, et jusqu'à +0.8°C sur les villes d'Hyères et de Ajaccio.

 

 

Si les températures ont été contrastées et même assez proches de la moyenne, ceci est encore plus flagrant du côté des précipitations. En effet, à l'échelle nationale, le bilan est quasiment à l'équilibre puisque l'anomalie est de seulement -2% sur l'ensemble de notre panel de 73 stations météorologiques.

 

Deux séquences sèches et durables ont été observées entre fin d'hiver et début de printemps (jusqu'à -53% en mars et -45% en avril, qui s'étaient classés au 8e et 11e rang des plus arides depuis 1959), mais également de la fin de l'été et durant l'ensemble de l'automne (-38% en août, -31% en novembre). A l'inverse, la fin du printemps et le début d'été se sont montrés extrêmement humides, en point de mire le très orageux mois de juin (+56%).

Anomalies pluviométriques en France - de janvier à décembre 2021 (par rapport à la période 1981-2010)

 

Un contraste pluviométrique temporel, mais également géographique. Si nous tournons proche de la norme climatique à l'échelle nationale, les disparités sont toutefois importantes selon les régions du pays.

 

D'une certaine manière, nous notons un déficit en précipitations (de l'ordre de -10 à -30%) sur cette année 2021 en Corse, sur l'Est de l'Occitanie, le Poitou-Charentes, les Pays-de-la-Loire ou encore l'Ouest du Finistère. Sur ces secteurs, le déficit atteint -15% à la Roche-sur-Yon, -17% à Poitiers, -24% à Perpignan, -27% à Millau et même -30% à Bastia. 

 

A contrario, les secteurs du Nord-Est, le bassin Parisien, le sud de la région Centre-Val-de-Loire, ainsi que les secteurs Alpins ont globalement reçu davantage de pluie durant ces 12 derniers mois qu'espéré, avec un excédent compris entre +10 et 20% selon les villes (+14% à Paris-Montsouris, +16% à Lyon-Bron et Rouen, +17% à Bourg-Saint-Maurice et Tours, et allant jusqu'à +19% à Strasbourg).

 

Traduit en termes de quantités pluviométriques totales de ces douze derniers mois, nous pouvons constater que les régions les moins arrosées se sont situées autour de la Méditerranée avec souvent moins de 600mm (577mm à Montpellier, 560mm à Bastia, 539mm à Marignane, 536mm à Ajaccio, 535mm à Millau, et ... seulement 421mm à Perpignan ! ).  La plaine de la Limagne,  le Haut-Rhin, ainsi que certaines villes du Val de Loire et du Poitou n'ont pas reçu bien davantage de précipitations, peinant à approcher ou à dépasser les 600mm (614mm à Clermont-Ferrand, 609mm à Colmar, 606mm à Orléans, et Nice, 598mm à Angers, 567mm à Poitiers).

 

Si la plupart des autres villes ont réçu en moyenne entre 700 et 900mm, se sont la Bretagne, les régions du Nord-Est et de l'Est, ainsi que le Sud-Ouest qui ont été les plus arrosés en 2021, certaines villes de notre panel ayant réussi à franchir la barre fatidique des 1000mm cumulés (1007mm à Tarbes, 1043mm à Brest, 1141mm à Aurillac, 1153mm à Bourg-Saint-Maurice, 1254mm à Besançon, et jusqu'à 1327mm à Biarritz pour le maximum de notre panel... une première place déjà occupée en 2020).

 

Pour la capitale, le cumul total de l'année 2021 s'est élevé à 727mm au parc Montsouris.

 

 

Dernier critère, l'ensoleillement. Qui au même titre que la pluviométrie et les températures, ont été assez hétérogènes selon les mois. Le bilan est d'ailleurs lui aussi assez proche de la moyenne, avec un très léger excédent national de +6% sur notre panel de stations.

 

Dans l'ensemble, le printemps et l'été ont été un peu plus nébuleux que la moyenne, avec un mois d'avril en point d'orgue (bien gris avec un déficit de -32%). Inversement, le soleil s'est montré relativement généreux en fin d'hiver dernier, mais surtout lors de cet automne,  notamment en octobre avec un excédent remarquable de +41% en raison de conditions fréquemment anticycloniques.

 

 

La récurrence de flux continentaux secs et anticycloniques au cours de l'année sont responsables d'un ensoleillement très correct dans la moitié Nord du pays, voire sensiblement excédentaire sur le quart Nord-Ouest (+14% à Paris, +15% à Angers et Lorient, +18% à La-Roche-sur-Yon, +19% à Nantes).

 

Sur les régions les plus méridionales, le bilan s'est montré plus conforme aux moyennes annuelles avec de nombreuses villes n'ayant pas observé de réel écarts (0% à Nice, Nîmes, Albi et Ajaccio, +1% à Marseille-Marignane et Clermont-Ferrand). Quelques stations du panel se sont d'ailleurs approchées de leur moyenne, sans parvenir à l'atteindre : de faibles déficits qui sont observés sur les Pyrénées et le sud des Alpes, avec -2% à Saint-Girons, -3% à Perpignan et Saint-Auban, -4% à Embrun, et jusqu'à -11% à Tarbes?

 

 

Mais si ces villes de la moitié Sud possèdent les écarts aux moyennes les plus faibles, voire un léger déficit, le constat climatique reste le même : ce sont belles et biens les villes situées près de la grande bleue qui, comme chaque année, ont été les plus ensoleillées de métropole, avec plus de 2500 heures d'ensoleillement. Pour les maximas, vous avez pu bénéficier de 2703h de soleil à Saint-Auban, 2710h à Bastia, 2718h à Nice, 2761h à Ajaccio, et jusqu'à 2873 heures de soleil pour la station de Marseille-Marignane.

 

En dehors du pourtour Méditerranéen, les villes ayant franchi la barre des 2000 heures cumulés lors de cette année 2021 sont situées des Alpes au sud de la Bretagne, en passant par le sud du Massif-Central, le nord de l'Aquitaine, et les Pays de la Loire (2223h à Aurillac, 2182h à la Roche-sur-Yon, 2173h à Grenoble-St-Geoirs, 2097h à Lorient).

 

Pour les villes les moins ensoleillées, il fallait malheureusement être positionné sur les Pyrénées, (1889h à St-Girons, 1739h à Tarbes), sur le nord de la Bretagne (1756h à St-Brieuc, 1661h à Brest), ainsi que dans le quart Nord-Est (1805h à St-Dizier, 1759h à Beauvais, 1623h à Charleville-Mézières qui est le minimum de notre panel). Pour Paris, vous avez pu bénéficier de 1888 heures d'ensoleillement au cours de l'année 2021.

 

Récapitulatif : 

Les bilans mensuels :
Janvier >>
Février >>
Mars >>
Avril >>
Mai >>
Juin >>
Juillet >>
Août >>
Septembre >>
Octobre >>
Novembre >>
Décembre >>

 

Les bilans saisonniers :
Hiver >>
Printemps >>
Été >>
Automne >>



Les évènements les plus marquants de 2021 en France : >>

 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence d'une série de données complète d’ensoleillement) :
Abbeville, Calais, Cherbourg, Hyères, Lille, Metz, Romorantin, Rouen, Saint-Étienne.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.