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Bilan météo et climatique de l'automne 2021 : peu de pluie, remarquablement ensoleillé au Nord

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un nouveau bilan climatologique. Place désormais au bilan cartographié de l’AUTOMNE 2021 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*. Pour rappel, l'automne météorologique comprends les mois de septembre, octobre ainsi que novembre

 

Cet automne météorologique a donné une impression de relative fraîcheur. Ce n'est en réalité pas tout à fait le cas : le bilan fait état d'un très léger excédent thermique de +0.4°C par rapport à la moyenne de la période de référence 1981-2010 (quasi à l'équilibre vis à vis des futures moyennes climatiques 1991-2020 où le bilan tombe à +0.1°C).

Nous venons de vivre un automne plus frais que les trois précédentes années, et nous étions surtout très loin des records observés durant les automnes 2006 (+2.4°C) et 2014 (+2.3°C).

 

Si les mois d'octobre et novembre, ont eux, été en effet plutôt frais (notamment ce mois de novembre avec une anomalie de -0.8°C), cet excédent thermique s'explique principalement par le mois de septembre, déjà loin dans nos têtes, mais qui a été particulièrement estival (au 5e rang des plus chauds observées en France). Voici le récapitulatif thermique des trois mois de l'automne 2021
SEPTEMBRE 2021 :  +2.0°C (>>)
OCTOBRE 2021 : -0.1°C (>>)
NOVEMBRE 2021 : -0.8°C (>>)

Anomalies de l'indicateur thermique national - automne 2021 - Infoclimat

 

 


Température moyenne de l'indicateur thermique national en automne depuis 1950 - Infoclimat

 

Rares sont les villes a avoir réellement vécu un mois "plus frais" que la moyenne saisonnière. Sur notre panel, il s'agit notamment des stations de Grenoble-St-Geoirs (-0.3°C), Saint-Etienne (-0.3°C), Châteauroux (-0.1°C), Cognac (-0.1°C), Biarritz (-0.1°C) ou encore Agen (-0.1°C). Partout ailleurs, le bilan est bel et bien excédentaire u autour de l'équilibre.

 

Les régions du Sud-Est, certaines stations Alpines, ou encore les secteurs près des côtes de la Manche ont même vécu un automne plutôt doux au regard de ces moyennes climatiques, avec un excédent thermique s'approchant voire dépassant +1°C : notons par exemple 1.0°C à Abbeville, au Touquet et à Nice, +1.1°C à Hyères, +1.2°C à Calais et Bourg-Saint-Maurice, et même jusqu'à +1.3°C à Ajaccio pour le maximum du panel. A Paris, l'automne a lui aussi été doux avec un excédent ayant atteint +0.6°C au parc Montsouris.

 

 

Les conditions anticycloniques ont été récurrentes lors de cette saison écoulée. La conséquence directe est celle d'une humidité plutôt limitée : l'automne 2021 a été plutôt sec avec un déficit pluviométrique de -15% à l'échelle nationale sur notre panel de stations.

 

Les périodes d'agitation peuvent se compter sur les doigts d'une main, et se sont principalement concentrées près de la Méditerranée entre septembre et octobre (deux vigilances rouges le 14 septembre dans le Gard >>, ainsi que le 4 octobre dans les Bouches-du-Rhône >>) ou encore dans le quart Nord-Ouest au début du mois d'octobre (vigilance rouge sur la Loire-Atlantique les 2 et 3 octobre >>). Voici le récapitulatif pluviométrique des trois mois de l'automne 2021 :
SEPTEMBRE 2021 : -8% (>>)
OCTOBRE 2021 : -10% (>>)
NOVEMBRE 2021 : -31% (>>)

 

Les villes Provençales et autour du golfe du Lion sont les seules a sortir réellement du lot suite à la succession d'épisodes cévenols et Méditerranéens lors de la première partie de l'automne. L'excédent pluviométrique y atteint par exemple +60% à Carcassonne, +30% à Montpellier, ou encore +28% à Nîmes et Perpignan. Plus isolément, la Limagne (+29% à Clermont-Ferrand) ou encore la ville d'Agen (+50%) ont également bénéficié de pluies plus abondantes qu'attendu en temps normal (pour Agen, cet excédent s'explique en grande partie par l'orage diluvien du 8 septembre >>).

 

Sur les autres régions, les pluies ont été peu fréquentes, voire même remarquablement faibles des Charentes jusqu'au Grand-Est où il est tombé souvent deux fois moins qu'un automne habituel : -47% à La Roche-sur-Yon, -48% à Luxeuil, -49% à Strasbourg et Niort, -59% à Cognac, jusqu'à -63% à Poitiers. L'Ile-de-France fait presque office d'exception sur la moitié Nord avec des moyennes atteintes à Paris (+3%) et à Melun (+9%).

 

Avec de tels déficits, certaines villes n'ont pas réussi à récolter plus de 100mm sur l'ensemble de ces trois mois de l'automne : il s'agit sur notre panel de stations des villes de Poitiers (74mm), Colmar (84mm), Strasbourg (88mm) et Cognac (94mm).

 

Il fallait se situer près des côtes de la Manche, en Vallée du Rhône et plus généralement dans le Sud du pays pour observer le plus de précipitations, avec des cumuls y dépassant les 200mm voire même plus de 300mm sur certaines grandes villes du pourtour Méditerranéen ou Basques (307mm à Hyères, 317mm à Montpellier, 379mm à Biarritz et jusqu'à 383mm à Nîmes).

 

 

Et avec de telles conditions anticycloniques, l'ensoleillement n'a pas été en reste : cet automne 2021 a été très ensoleillé avec un excédent ayant atteint +17% à l'échelle nationale sur notre panel de stations. Les perturbations océaniques ont été peu fréquentes au détriment d'un flux continental sec et ensoleillé, notamment au cours d'un mois d'octobre assez exceptionnel. Voici le récapitulatif d'ensoleillement des trois mois de l'automne 2021 :
SEPTEMBRE 2021 : +6% (>>)
OCTOBRE 2021 : +41% (>>)
NOVEMBRE 2021 : +4% (>>)

 

Si vous habitez dans le nord du pays, vous avez sans doute pu observer un soleil souvent radieux contrairement aux automnes précédents. L'excédent d'ensoleillement se montre remarquable voire exceptionnel au nord d'une ligne s'étendant de la Vendée à la Franche-Comté, atteignant +30 à +40% : notons par exemple +35% à Paris, +37% à Angers et La Roche-sur-Yon, +40% à Nantes et +41% à Langres.

 

Plus l'on se dirige vers le Sud et plus le dégradé se montre important. Le sud de l'Aquitaine, l'Occitanie, la Provence ou encore la Corse ne peuvent pas se targuer d'avoir vécu une saison aussi exceptionnellement ensoleillée, bien au contraire. Certaines des villes de ces secteurs ont même bouclé cet automne météorologique avec un léger déficit d'ensoleillement : jusqu'à -19% du côté de Tarbes, -11% à Saint-Girons, -5% à Embrun, -4% à Perpignan, -3% à Toulouse...

 

Plusieurs villes du Centre-Ouest ont réussi à observer plus de 500 heures de soleil au cours de cet automne. Si les villes proches de la Méditerranée restent comme la plupart du temps au sommet du podium (localement plus de 600h avec 611h à Nice, 610h à Marseille-Marignane, 604h à Ajaccio et St-Auban), les stations des Pays-de-la-Loire telles que Nantes (558h), La Roche-sur-Yon (547h) et Angers (532h) ont réussi à rivaliser voire faire mieux que Perpignan (515h), Montélimar (542h) ou même Bastia (548h), un fait qui ne se produit pas chaque année ! Avec 476 heures du côté de Paris, il s'agit d'un ensoleillement supérieur à celui de Carcassonne.

 

Les secteurs les moins favorisés (parfois en dessous de 400 heures cumulés) ont été les villes situées au nord de la Seine ou bien près des Pyrénées : notons 382h à Cherbourg, 372h au Touquet, 370h à Tarbes et 361h à Charleville-Mézières pour le minimum de notre panel.

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brive, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Brest, Calais, Cherbourg, Hyères, Lille, Metz, Romorantin, Rouen.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.