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Bilan météo et climatique de novembre 2021 : frais et très sec sous les hautes pressions

Comme à chaque début de mois, nous vous proposons un bilan climatologique du mois écoulé. Place donc au bilan cartographié du mois de NOVEMBRE 2021 en termes de température, pluviométrie et ensoleillement sur un panel de 73 stations*.

 

Avec une température moyenne nationale de 7.85°C, ce mois de novembre 2021 a été relativement frais : le déficit thermique atteint -0.81°C (par rapport à la moyenne 1981-2010), faisant de ce mois de novembre le plus froid en France depuis 2007.

 

Les températures ont été au-dessus des moyennes lors de seulement 8 journées. La première décade a été marquée par une première véritable offensive hivernale en montagne (>>). Si les températures ont été plus contrastées au milieu de mois, le froid a refait surface lors de la 3e décade. Les tous derniers jours du mois, très agités, ont vu l’arrivée de la neige jusqu’en plaine (et des chutes abondantes en montagne >>).


Indicateur thermique national - novembre 2021 - Infoclimat

 

Deux secteurs n’ont que peu été confrontées à ces conditions particulièrement fraîches : il s’agit du Nord-Pas-de-Calais (+0.5°C au Touquet, +0.8°C à Calais), et surtout entre Corse et ex-région PACA (+0.9°C à Nice et Ajaccio, +1.1°C à Hyères et Embrun, +1.2°C à Bastia). Sur le reste du pays, c’est bel et bien le « bleu » qui s’impose avec des températures bien en dessous des moyennes habituelles. La région Centre-Val-de-Loire, les Pyrénées ainsi que la plupart des villes de l’arc Atlantique ont même observé des déficits de plus d’un degré (jusqu’à -1.5°C à Biarritz, Orléans, Nantes ou Saint-Girons par exemple). En Ile-de-France, le bilan est lui aussi bien frais, avec -0.7°C à Paris ou encore -1.1°C à Melun.

 

 

 

Si la fraîcheur a été omniprésente, il n’en est rien pour l’humidité. En effet, ce mois de novembre s’est terminé un déficit pluviométrique de -31% sur notre panel de stations. Ceci s’explique par la prédominance de conditions anticycloniques durant une grande partie du mois (>>). Parmi les rares séquences agitées observées lors de ce mois, notons le Medicane Blas ayant provoqué de l’instabilité près de la Côte d’Azur autour du 15 novembre (>>) , de fortes pluies sur le pourtour méditerranéen du 22 au 26 (>>), ou encore une coulée polaire humide passé le 27 (>>).

 

Seules les villes autour de la Méditerranée sont parvenues à dépasser leur norme pluviométrique mensuelle. Par endroit, les cumuls ont même été notables avec plus de deux mois de précipitations (+102% à Bastia, +128% à Carcassonne, +150% à Perpignan). Ailleurs, ces pluies se sont avérées bien faibles pour un mois de novembre avec des déficits souvent compris entre -40 et -70% selon les régions. Seulement un quart de la moyenne mensuelle ont été récoltés du côté des villes de Poitiers (-72%), du Puy-en-Velay (-73%), de Mâcon (-74%), de Millau (-76%) et de Quimper (-76%). Pour Paris, il n’est tombé que la moitié de cette moyenne habituelle de novembre (-46%).

 

Traduit en cumuls pluviométriques, la grande majorité des villes de notre panel n’ont pas dépasser les 50mm au cours de ce mois de novembre (Paris n’a reçu que 28mm). Les villes de l’Est, mais surtout celles du Massif-Central n’ont été que peu servies, avec moins de 20mm de précipitations (20mm à Colmar, 17mm à Millau, 16mm à Clermont-Ferrand, seulement 15mm au Puy-en-Velay).

 

Les villes longeant les côtes de la Manche ont globalement été plus arrosées, avec des cumuls de 60 à 90mm (jusqu’à 95mm au Touquet et à Saint-Brieuc). Mais c’est sur l’extrême Sud que les pluies ont été les plus abondantes, avec des secteurs arrosés des Pyrénées jusqu’à la Corse, en passant par le golfe du Lion. Il n’est pas rare de voir plus de 100mm en novembre sur ces statons (114mm à Ajaccio, 129mm à Hyères, 136mm à Carcassonne, 148mm à Perpignan, 176mm à Biarritz et même 238mm à Bastia).

 

 

 

Malgré les conditions assez anticycloniques ayant dominé lors de ce mois, le bilan en termes d’ensoleillement se montre particulièrement contrasté. Sur notre panel de stations, ce mois de novembre termine sur une note quasi équilibrée de +4%. Mais cet équilibre cache en effet une France coupée en deux.

 

Le soleil a été particulièrement présent sur toutes les régions situées au nord d’une ligne s’étendant de la Gironde jusqu’aux Ardennes. Le sud de la Bretagne, la région Pays-de-la-Loire, l’Ile-de-France ainsi que le Val-de-Loire ont bénéficié d’un ensoleillement remarquable avec des excédents compris entre +30 et +60% (+35% à Paris, +40% à Nantes, +49% à Chartres, +59% au Mans et à Alençon). A contrario, des Pyrénées à l’Alsace, en passant par les plaines du Massif-Central, la vallée du Rhône ou le Val de Saône, c’est bien la grisaille qui a fait parler d’elle. Une grisaille s’expliquant par la fréquente présence de nuages bas et brouillards persistants sous les conditions anticycloniques d’une part, où la proximité de dépressions en Méditerranée d’autre part. Sur l’Auvergne ou encore en Occitanie, le déficit d’ensoleillement est de -30% voire -40% (-33% à Saint-Etienne, -34% à Clermont-Ferrand et Toulouse, -43% à Albi et Tarbes).

 

Comme régulièrement, et malgré un certain déficit, c’est tout de même les villes proches de la mer qui ont pu profiter du plus bel ensoleillement, avec une durée totale d’insolation ayant dépassé les 150h (jusqu’à 161h à Montpellier et Nîmes, 162h à Saint-Auban). Mais de nombreuses villes du Centre-Ouest et du Nord-Ouest sont parvenus à atteindre la barre des 100h de soleil, une valeur peu fréquente pour un mois de novembre (120h à Nantes, 117h à la Roche-sur-Yon, 116h à Angers, 114h à Quimper). Paris n’est pas passée loin de ce seuil avec 91 heures de soleil au parc Montsouris.

 

Le long des Pyrénées, sur la vallée de la Garonne, en Auvergne, Rhône-Alpes ou encore sur l’ensemble du Nord-Est du pays, ce soleil s’est montré bien plus discret. Dans ces régions, vous n’avez pu profiter que de 50 à 70 heures de soleil en moyenne (51h à Strasbourg et Mâcon, 52h à Luxeuil, 53h à Albi, 56h à Clermont-Ferrand, Saint-Etienne, Troyes ou Charleville-Mézières, 57h à Agen).

 

 

Récapitulatif : 

 

PANEL DE 73 STATIONS

Température – pluviométrie – ensoleillement :
Agen, Ajaccio, Albi, Alençon, Angers, Aurillac, Bastia, Beauvais, Bergerac, Besançon, Biarritz, Bordeaux, Bourg-Saint-Maurice, Bourges, Brest, Brive, Caen, Carcassonne, Charleville-Mézières, Chartres, Château-Arnoux-Saint-Auban, Châteauroux, Clermont-Ferrand, Cognac, Colmar, Dijon, Embrun, La-Roche-sur-Yon, Langres, Le Mans, Le-Puy-en-Velay, Le Touquet, Limoges, Lorient, Luxeuil, Lyon-Bron, Mâcon, Marseille-Marignane, Melun, Millau, Mont-de-Marsan, Montélimar, Montpellier, Nancy-Essey, Nantes, Nevers, Nice, Nîmes-Courbessac, Niort, Orléans, Paris-Montsouris, Perpignan, Poitiers, Rennes, Saint-Brieuc, Saint-Etienne, Saint-Dizier, Saint-Geoirs (Grenoble), Saint-Girons, Saint-Quentin, Strasbourg, Tarbes, Toulouse-Blagnac, Tours, Troyes.

 

Température – pluviométrie (absence de données d’ensoleillement) :
Abbeville, Calais, Cherbourg, Hyères, Lille, Metz, Romorantin, Rouen.

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.