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Bilan météorologique national du mois de mars 2019

Après un premier bilan détaillé sur Paris et l'Ile-de-France (>>), voici votre bilan du mois de mars 2019 à l'échelle de la France.

 

Image d'illustration pour Bilan météorologique national du mois de mars 2019

La température moyenne nationale durant le mois s'élève à 10.1°C, soit une anomalie douce de +1.4°C par rapport à la normale 1981-2010. Une douceur relativement homogène à travers tout le pays, puisque seules les régions près des Pyrénées ne possèdent qu'une anomalie inférieure à +1°C.

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Jusqu'au 17 mars, le pays était sous l'influence d'un courant à dominante océanique, marquée par de douces températures (notamment le matin sous la nébulosité). Pour la dernière décade, changement de temps avec une évolution bien plus anticyclonique : si les températures ont été particulièrement douces l'après-midi (pointes à 25/27°C sur le Languedoc les 23 et 24 mars), les matinées se sont montrées bien plus fraiches avec parfois le retour de gelées à la faveur d'un ciel nocturne clair.

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L'après-midi le plus doux s'est produit le 31 mars (près de 20°C de moyenne). A l'inverse, la matinée la plus fraiche a eu lieu le 20 mars (tout juste 2°C de moyenne).

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Température minimale le 20 mars et température maximale le 31 mars 2019

 

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Le courant océanique majoritaire durant les 2 premières décades ont généré plusieurs tempêtes : Freya le 4 mars (>>), Laura le 6 (>>) ou encore Eberhard le 10 mars (plus de 120km/h sur les hauts-de-France >>). Une succession de dépressions et tempêtes ayant apportées de fréquentes précipitations, alors excédentaires dans le quart Nord-Est, dans le Val de Loire, dans les Hauts-de-France ainsi que sur le Jura et le Nord des Alpes (+10 à +30%).

A l'inverse, toute la moitié Sud se démarque par une absence notable de pluies. Près de la Méditerranée, il n'est parfois pas tombé une seule goutte (c'est le cas de Nice et de Arles). Ce déficit dépasse les 50% au sud d'une ligne Bordeaux-Montélimar. Il est compris entre -80 et donc -100% sur l'ensemble du pourtour Méditerranéen qui a vécu un premier trimestre parmi les plus secs jamais observés. Ceci n'était pas sans conséquence, avec la multiplication d'incendies parfois assez étendus pour la saison (>>)

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Incendie à Prads-Haute-Bléone (04) - 26 mars 2019 - SDIS 04

 

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L'ensoleillement mensuel est excédentaire sur la quasi-totalité des régions. Seule la Haute-Normandie et les abords de la baie de Somme font exception avec un léger déficit de 5 à 10% (103 heures d'ensoleillement à Rouen, qui était déjà la ville la moins ensoleillée de métropole en janvier). En effet, partout ailleurs, le soleil s'est manifesté davantage qu'habituellement, et notamment lors de la dernière décade où l'ensoleillement a été optimal à la faveur de l'anticyclone. Cet excédent dépasse généralement les +20%, mais atteint +40°C sur les Côtes d'Armor, près du Pays Basque, ainsi que sur la côte orientale de la Corse.

Près de la méditerranée, l'anomalie atteint +20 à +30%. Ceci fait suite à des mois de janvier et février déjà exceptionnellement ensoleillés. Au final, le premier trimestre de l'année est au niveau des records, parmi les plus ensoleillés jamais observés sur ce secteur. Avec 744 d'heures d'ensoleillement du 1er janvier au 31 mars, l'ile du Levant (Var) a battu le record national d'ensoleillement pour un premier trimestre, dépassant les 718 heures de Carpentras en 2012 (année pourtant bissextile).

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Cartes et graphique :  Météo-France

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.