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Bilan national détaillé de l'année 2018 en France

TEMPERATURES :

L'annonce a déjà été effectuée il y a plusieurs semaines : l'année 2018 s'est avérée être la plus chaude observée en France depuis le début des relevés il y a plus d'un siècle ! Avec une température moyenne de 13.9°C, l'anomalie nationale s'élève à +1.4°C par rapport à la norme 1981-2010, dépassant l'ancien record de 2014 (+1.2°C).

Image d'illustration pour Bilan national détaillé de l'année 2018 en France

Un excédent de chaleur généralisé à l'échelle du pays. Mais la situation s'est montrée encore plus exceptionnelle dans les régions de l'Est et notamment du Nord-Est où l'anomalie atteint en moyenne +1.6°C à +1.8°C (localement jusqu'à +2.0°C). A contrario, les régions bordant l'Atlantique et les Pyrénées possèdent une anomalie plus éloignée des records (+0.8°C à +1.0°C).

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En point d'orgue de cette année record en terme de chaleur : la canicule du 24 juillet au 8 août dernier, où le thermomètre a franchi localement la barre des 40°C, mais surtout a permi d'atteindre des records absolus tous moins confondus sur plusieurs stations, en terme de température diurne mais également nocturne (Lyon, Lille, Béziers ou Perpignan).

Une canicule remarquable par son intensité mais surtout sa durée (16 jours), faisant d'elle la plus forte depuis la canicule de 2006 (retour sur cette vague de chaleur depuis notre actualité dédiée >>).

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PLUVIOMETRIE :

Au niveau pluviométrique, la situation est contrastée. Si le cumul national se trouve très légèrement excédentaire (+5%) par rapport à la norme 1981-2010, elle le doit principalement aux pluies particulièrement abondantes observées sur le pourtour méditerranéen, notamment au cours du printemps puis de l'automne. Un excédent compris entre +30 et +50% en moyenne entre le Languedoc-Roussillon, la Provence, la Côte d'Azur ainsi que la Corse. L'excédent maximal a été atteint sur la station du Luc (Var) avec un cumul total de 1434mm (soit +84,6% par rapport à une année normale).

Le mois de janvier s'était montré par ailleurs agité et humide sur de nombreuses régions, avec une successionnant de tempêtes occasionnant de nouvelles crues d'ampleur sur le bassin de la Seine (>>), mais également le mois de mai marqué par de violents orages (>>), portant l'année 2018 vers celle la plus foudroyée de ces 30 dernières années (>>).

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La majorité des épisodes Cévenols et Méditerranéens se sont concentrés entre octobre et novembre (5-10 octobre >>, 16/17 octobre, tempête Adrian du 29 octobre >> , 4 novembre, 20 novembre, 23 novembre >>). Mais l'épisode le plus marquant et désormais ancré dans les mémoires restera celui dénommé comme la "catastrophe de l'Aude du 15 octobre 2018", déversant plus de 300mm sur la commune de Trèbes en une nuit, provoquant la mort de 10 personnes et occasionnant un véritable désastre sur plusieurs communes du département (retour sur cet évènement >>).

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A l'inverse, la pluviométrie s'est montrée déficitaire dans l'Est et surtout le Nord-Est de la France. Un déficit globalement compris entre 10 et 20% sur ces régions, localement jusqu'à 30% entre Alsace, Lorraine et Franche-Comté. C'est la commune de Fessenheim (Haut-Rhin) qui a relevé la plus faible pluviométrie à l'échelle nationale lors de l'année 2018 avec seulement 474mm cumulés (un déficit d'environ 30%).

Une chaleur et un manque de pluie qui n'était pas sans conséquences dans le Nord-Est, principalement lors d'une saison automnale particulièrement aride. Débutant dès le mois d'août, la sécheresse des sols s'est prolongée jusqu'au début du mois de décembre. La Franche-Comté était la région la plus durement touchée, avec une sécheresse des sols inégalée durant l'ensemble du mois d'octobre et novembre (nos actus dédiées >>, >>).

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ENSOLEILLEMENT :

Au niveau de l'ensoleillement, le bilan annuel global fait état un très léger excédent (+5%). Mais là également ce bilan se voit contrasté : si la moitié Nord a pu profiter d'un soleil plus généreux que d'habitude (+10% à +15% en moyenne, de +20 à +30% près des frontières du Nord-Est), il s'est montré parfois discrets sur l'extrême Sud (Pyrénées, Méditerranée), avec un déficit atteignant jusqu'à -10% dans les Alpes de Haute-Provence. A titre de comparaison, l'ensoleillement a été supérieur à Charleville-Mézières (1979 heures) qu'à Biarritz (1843 heures).

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Plusieurs périodes ont été exceptionnellement ensoleillées. Mais le mois le plus remarque restera septembre, avec de multiples records mensuels battus sur de très nombreuses régions (>>).

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BILAN (rapport à la normale 1981-2010) :

  • Température : +1.4°C
  • Pluviométrie : +5%
  • Ensoleillement : +5%

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Cartes : Météo-France

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.