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BILAN OCTOBRE 2013 : grande douceur parfois orageuse

Ce mois d'octobre se caractérise par un temps très doux et instable, voire orageux. Voilà le principal enseignement à tirer de ce dixième mois de l'année. Une douceur qui a même atteint des niveaux assez exceptionnels, malgré le coup de froid du milieu de mois. Une douceur également accompagnée par d'importants épisodes pluvio-orageux, notamment sur le sud du territoire, et d'une tempête près de la Manche avec la formation de tornades !

 

- Tout d'abord un bref retour sur les conditions atmosphériques qui ont conditionné ce mois d'octobre

 

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Un vaste système dépressionnaire stationnaire sur l'Atlantique et un vent de sud remontant de Méditerranée gorgé d'humidité : des conditions météo qui expliquent une météo très instable, venteuse et très douce tout au long du mois.

 

 

 

- Après cet aperçu de la situation générale, un rapide tour d'horizon en quelques photos de ce mois d'octobre où des épisodes orageux et le vent ont perturbé la météo avec une incursion hivernale sans lendemain...

 

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Chaleur record sur le pays basque le 2 octobre dernier : 30°C mesuré à Biarritz

 

 

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Orage diluvien sur Sète le 4 octobre dernier : il est tombé l'équivalent d'un mois de pluies en 24 heures

 

 

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Coup de froid le 10 octobre : neige dès 700 mètres sur le Massif-Central à Mende en Lozère

 

 

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Fortes pluies les 13 et 14 octobre en Normandie : inondations en Seine-Maritime, et notamment sur le pays de Caux

 

 

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Forte instabilité et formation de tornades dans le nord de la France le 20 octobre dernier à Bailleul

 

 

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Violents orages le 22 octobre dans le Sud-est, les Cévennes frappées par des inondations

 

 

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Tempête dans le nord de la France les 27 et 28 octobre : de nombreux arbres déracinés en Normandie et Picardie

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Rafales de vent mesurées entre le 27 le 28 octobre 2013 - source : Météo-France

 

Au sein d'une masse d'air subtropicale très douce, les températures se sont maitenues à un niveau remarquablement élevé tout au long du mois (malgré une incursion froide temporaire entre 9 et 13 octobre où il a neigé dès 800 à 1000 mètres en montagne et où des gelées en plaine ont été observées dans les Landes). Une douceur généralisée liée au maintien d'un régime de sud perturbé. Résultat, les températures les après-midi ont affiché des valeurs élevées, avec des pics en début de mois, vers les 16-17-18 et 25-26-27 octobre et des maximales parfois proches de 25°C à 30°C dans le Sud (températures sous abri).

Une douceur persistante les nuits où la couverture nuageuse et l'absence de rayonnement ont limité la baisse du thermomètre. Ainsi, de nombreux records de douceur matinale (et de "chaleur" l'après-midi) ont été mesurés ; une douceur exceptionnelle du 2 au 6 octobre et du 15 au 25 octobre au matin dans l'ouest  avec des valeurs de 13 à 18°C (supérieures de 6 à 10°C aux normales). Et chaleur remarquable l'après-midi en Aquitaine où la barre des 30°C a été franchie 2 fois sur la côte basque, avec près 30°C le 18 octobre dernier à Biarritz. A Biarritz toujours, la température a atteint les 25°C 12 jours en octobre, un niveau de plein été !

Au final, les températures affichent un excédent exceptionnel de 2°C par rapport aux normales, un excédent homogène au nord et au sud et qui s'explique aussi bien par des températures minimales très douces (malgré le "coup de froid du 9 au 13) que par les maximales plus proches d'une fin d'été.

Ce mois d'octobre peut être classé parmi les plus doux enregistrés depuis une trentaine d'années, plaçant ce mois au sixième rang des mois d’octobre les plus chauds depuis 1900.

 

Différences de températures par rapport à la normale
(en moyenne sur l'ensemble du mois)

 

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source : Météo-France

 

Concernant les précipitations, elles ont été inégalement réparties avec un bilan pluviométrique néanmoins globalement excédentaire (même si dans le Sud-ouest ainsi que sur le bassin parisien et sur le pourtour méditerranéen la situation est déficitaire de 30 % par rapport à la normale). C'est surtout sur le sud du Massif-Central (Cévennes) et de la Haute-Normandie à la Bourgogne en se dirigeant vers les frontières belges et allemandes que les pluies ont été les plus copieuses.

Trois épisodes de fortes pluies se détachent : l'un a frappé le nord et le nord-est du pays les 13 et 14 octobre dernier, avec un mois de précipitations recueillis en 24 heures en Seine-Maritime et quelques inondations. Les deux autres ont touché préférentiellement le sud du territoire les 3 et 4 octobre (région de Sète et Cévennes) et les 19 et 20 octobre derniers (sud du Massif-Central). Entre ces trois épisodes s'intercalent des bouffées pluvio-orageuses qui se sont propagées du Limousin au Centre-Est.

 

Différences des précipitations par rapport à la normale (en moyenne sur l'ensemble du mois)
(NOTA : 100 % = dans la moyenne)
 
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source : Météo-France

 

- Enfin l'ensoleillement présente de nombreuses faiblesses. Malgré la douceur ambiante, aucune période anticyclonique durable ne s'est établie. L'ensoleillement se montre donc déficitaire (du Massif-Central aux côtes de la Manche plus particulièrement)  malgré quelques courts épisodes de temps pleinement ensoleillé, en début et en milieu de mois dans le Sud-ouest plus particulièrement. A noter que le Languedoc n'a pas été épargné par les nuages à cause d'entrées maritimes tenaces.

 

Ecart de l'ensoleillement à la normale

 

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source : Météo-France

 

 

Récapitulatif des valeurs extrêmes en octobre 2013

Température maximale

30,4°C à la pointe de Socoa (Pyrénées-Atlantiques) le 18 octobre

Température minimale en plaine

 - 4,1°C à Aubusson (Creuse) le 31 octobre

Pluie maxi sur 24 heures 

Pluies sur un mois

232 mm à Antraigue-sur-Volane (Ardèche) le 22 octobre

323 mm au Mont-Aigoual (Gard)

Rafale de vent maxi

147 km/h au cap Gris Nez (Pas-de-Calais) le 27 octobre

 

 

 

 

Conclusion : ce mois d'octobre se révèle très doux et, paradoxalement, peu ensoleillé : et pourtant c'est l'un des plus doux de ces 30 dernières années. Il continue la série des mois doux  (ou chauds) débutée en juillet (quatrième mois consécutif). On retiendra également un nombre d'orages supérieur à la moyenne partout, le bref mais court épisode de temps hivernal des 10-12 octobre et la première tempête d'automne dans le nord du pays des 27 et 28 octobre dernier.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
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Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.