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Cette année, juillet a été moins chaud que juin !

C'est une première en 22 ans : juillet fut moins chaud que juin ! Cet écart s'explique surtout par l'anomalie chaude remarquable du mois de juin, suivi d'un juillet plus raisonnable.

 

Un fait inédit depuis 2003

C'est un fait rare : en moyenne nationale, le mois de juillet fut moins chaud que juin. La température moyenne de juin 2025 fut de 22,21°C tandis que celle de juillet 2025 sera autour de 22°C. La différence est modeste mais suffisante à faire passer juin devant juillet, un fait inédit depuis 22 ans ! En moyenne, c'est autour de la fin juillet que les températures atteignent leur pic en France. Il est donc peu commun de vivre un juin plus chaud que juillet, car les températures y sont généralement encore loin de leur apogée.

Écart à la normale des températures en France du 1er juin au 30 juillet 2025 - infoclimat.fr

 

 

Si juin 2025 est plus chaud que juillet 2025, c'est notamment en raison de la chaleur remarquable observée en juin. D'ailleurs, c'est le même schéma qui s'était produit au cours du fameux été 2003, dernière occurrence de mois de juin plus chaud que juillet en France. Juillet 2003 avait été semblable à celui de cette année avec une moyenne de 22,14°C. Il avait fait suite à un mois de juin encore plus chaud que cette année (moyenne de 22,51°C). Loin d'être frais, il avait donc lui aussi été moins chaud que juin. On se souvient surtout qu'il avait précédé un mois d'août historiquement chaud avec une moyenne de 24,88°C, valeur inégalée depuis.

Écart à la normale des températures en France durant l'été 2003 - infoclimat.fr

 

 

Juillet n'a pas été frais pour autant !

Comme nous l'avons vu plus haut, le fait que juin ait dépassé juillet en terme de température est surtout lié à la chaleur exceptionnelle de juin. En effet, ce mois de juillet 2025 ne peut pas être considéré comme frais. L'anomalie thermique mensuelle se situera autour de +0,8°C (voire +0,9°C). Factuellement, il fut donc un peu plus chaud que la normale (calculée sur la période 1991-2020). Dans les faits, aucune ville de France n'a connu de déficit thermique ce mois-ci, comme le montre la carte ci-dessous. Lyon est tout pile dans les normes (écart de 0,0°C). L'écart à la normale est de +0,9°C à Paris, +1,5°C à Lille et atteint parfois +2°C en Corse.

Anomalie thermique par villes du 1er au 30 juillet 2025 - keraunos.org

 

 

De même, la pluviométrie est majoritairement déficitaire (malgré quelques disparités régionales) et l'ensoleillement est souvent excédentaire, sauf ces derniers jours. Ainsi, le terme "d'été pourri" - que l'on entend de plus en plus dernièrement - semble vraiment inapproprié. La France a vécu une multitude de mois de juillet bien plus frais et bien plus humides. Cette mauvaise perception est liée au shifting baseline >>> mais aussi en raison des attentes qui sont plus grandes en juillet, du fait des vacances et du temps passé en extérieur. Pour certains, il peut être frustrant que juin ait été plus chaud que juillet.

Le temps humide sur son lieu de vacances est tout de suite beaucoup plus mal vécu que lorsqu'on est au bureau - illustration

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
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Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.