Logo Météo Geneve, météo expertisée et gratuite

Chaud et ensoleillé : le bilan cartographié de Juin 2019

Après Paris et la région Ile-de-France (>>), nous vous proposons désormais un bilan détaillé et cartographié du mois de juin 2019 à l'échelle nationale.

 

TEMPERATURE :

Les premières véritables fortes chaleurs de l'année observées en tout début de mois ont rapidement laissé la place à une période très maussade et fraiche. Entre le 5 et le 16 juin, les températures ont été sous les moyennes : l'après-midi du 11 juin a été la plus fraiche observée en période estivale depuis près de 9 ans. Des records de fraicheur ont été battus en matinée du 12, et la neige avait même fini par faire son retour en montagne (>>).

Entre temps, deux coups de Sirocco ont eu lieu sur la façade occidentale de la Corse les 10 juin (>>) et 14 juin (>>) avec plus de 40°C à Ajaccio. 

Des premiers soubresauts très estivaux qui confirment l'inversement de la tendance à partir du 22 juin, avec l'installation définitive de l'été. Une fin de mois marquée par une canicule précoce d'intensité exceptionnelle (>>) : plus de 60% des stations principales du réseau de Météo-France ont battu leur record mensuel de chaleur au cours de la dernière décade, et un nouveau record national de chaleur a été établi le vendredi 28 (45.9°C dans le Gard, à Gallargues-le-Montueux) (>>).

Image d'illustration pour Chaud et ensoleillé : le bilan cartographié de Juin 2019

Graphique Météo-France

 

A l'échelle nationale, et avec une température moyenne de 20.1°C, juin 2019 se situe au 5e rang des mois de juin les plus chaud depuis le début du XXe siècle (anomalie positive de +1.8°C par rapport à la normale 1981-2010). Un mois s'avérant donc particulièrement doux, mais encore très loin de l'historique mois de juin 2003 (anomalie de +4.1°C), et également derrière juin 2017 (+2.8°C), juin 1976 (+2.2°C) et juin 2005 (+2.1°C).

Si sur notre échantillon aucune station n'est en dessous des moyennes, nous pouvons toutefois noter un certain dégradé Ouest/Est. En effet, si l'anomalie se montre plutôt limitée aux abords des Pyrénées et sur toute la façade Atlantique (+0.2°C à Lorient, +0.5°C à Biarritz et Bergerac), la chaleur a été remarquable sur la moitié Est avec parfois plus de 3°C au dessus des moyennes habituelles dans les Alpes (+3.4°C à Bourg-Saint-Maurice, +3.5°C à Embrun) mais aussi dans la région Grand-Est (+3.1°C à Strasbourg, Nancy, Saint-Dizier). 

Image d'illustration pour Chaud et ensoleillé : le bilan cartographié de Juin 2019

 

 

PLUVIOMETRIE :

Malgré les multiples gouttes froides (>>), violents orages (>>) voire même la tempête Miguel très atypique pour la saison (>>) ayant apporté des pluies parfois abondantes, le bilan pluviométrique mensuel à l'échelle nationale est quasiment à l'équilibre, avec un mois de juin peu ou prou dans les normes (déficit de -3% sur notre panel de stations).

Ceci s'explique par des contrastes très importants en fonction des régions, et par un temps relativement sec lors de la canicule de la dernière décade. Nous pouvons noter un déficit depuis l'Occitanie jusqu'aux frontières du Nord-Est (-20 à -50% selon les villes), et des pluies quasi-inexistantes en Provence, Côte d'Azur et Corse (déficit entre 95% et 100% sur Nice, Hyères, Ajaccio ou encore Bastia).

A l'inverse, les pluies ont été bien plus abondantes sur l'Ouest de la France, notamment en Nouvelle-Aquitaine, Centre-Val-de-Loire et Bretagne. Localement, les précipitations ont été deux fois plus importantes qu'un mois de juin habituel (écart de +126% à Saint-Brieuc, +103% à Cognac).

 

Image d'illustration pour Chaud et ensoleillé : le bilan cartographié de Juin 2019

 

 

ENSOLEILLEMENT :

Au niveau de l'ensoleillement, pas de jaloux si ce n'est près des côtes de la Manche avec un léger déficit (-19% à Saint-Brieuc avec seulement 161h, -17% à Rouen, -13% à Brest). Pour le reste, ce mois de juin a été bien plus lumineux qu'habituellement avec un excédent compris entre 10 et 20% en moyenne sur la plupart des régions. Combiné aux fortes chaleurs et à un temps sec, c'est une nouvelle fois la région Grand-Est qui sort comme la grande gagnante avec 30 à 40% de soleil en plus (jusqu'à +41% à Charleville-Mézières avec 275 heures, +38% à Colmar avec 311 heures).

Sur notre panel de stations, le bilan de l'ensoleillement du mois de juin 2019 à l'échelle nationale montre un excédent de +15%.

Image d'illustration pour Chaud et ensoleillé : le bilan cartographié de Juin 2019

Image d'illustration pour Chaud et ensoleillé : le bilan cartographié de Juin 2019

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

Meteo-geneve.ch est le seul site météo exclusivement pour Genève ! Ce site de prévisions météo expertisées, professionnel et de grande qualité est également très complet et surtout très réactif. Une équipe de météorologistes professionnels et passionnés locaux suit la situation en permanence et propose ainsi des prévisions extrêmement précises, réactualisées plusieurs fois par jour si la situation météo l'exige. La tendance météo saisonnière est aussi fréquemment mise à jour. Ce site est avant tout un portail météo pour la région de Genève avec les meilleures webcams, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques. Enfin, meteo-geneve.ch est un site entièrement gratuit, ce qui en fait un incontournable de la météo.


Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.