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Concentrations de CO2 > 400 ppm dans tout l'hémisphère Nord

En avril, pour la première fois, les concentrations mensuelles de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère ont dépassé 400 parties par million (ppm) dans tout l'hémisphère Nord. Ce seuil est hautement symbolique sur le plan scientifique, et le fait qu'il ait été franchi démontre une fois de plus que l'exploitation de combustibles fossiles est responsable, ainsi que d'autres activités humaines, de l'augmentation continue des concentrations de gaz à effet de serre qui réchauffent notre planète.

Toutes les stations de surveillance de l'hémisphère Nord qui constituent le réseau de la Veille de l'atmosphère globale de l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) ont signalé des concentrations records de CO2 dans l'atmosphère durant le pic saisonnier (qui intervient au début du printemps boréal, avant que ce gaz ne soit absorbé par la croissance végétale).

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Le CO2 persiste dans l'atmosphère pendant des centaines d'années, et sa durée de vie dans les océans est encore plus longue. C'est le principal gaz à effet de serre rejeté par les activités humaines : il a contribué à l'augmentation du forçage radiatif qui induit un réchauffement du système climatique à hauteur de 85% sur la décennie 2002-2012. Le forçage radiatif s'est accru de 34% à cause des gaz à effet de serre entre 1990 et 2013, d'après les derniers chiffres publiés par l'Administration américaine pour les océans et l'atmosphère (NOAA).

D'après le Bulletin de l'OMM sur les gaz à effet de serre, la teneur de l'atmosphère en CO2 a atteint 393,1 parties par million en 2012, ce qui représente 141 % de ce qu'elle était à l'époque préindustrielle (278 parties par million). Le taux d'accroissement annuel du CO2 atmosphérique a été en moyenne de 2 parties par million sur la décennie écoulée. Depuis 2012, toutes les stations de surveillance implantées dans l'Arctique ont relevé au printemps des concentrations de CO2 supérieures à 400 ppm, en moyenne mensuelle, d'après les données reçues des stations de la Veille de l'atmosphère globale (VAG) situées au Canada, aux États-Unis d'Amérique, en Norvège et en Finlande. On constate aujourd'hui cette tendance à de plus faibles latitudes : les stations de la VAG situées en Allemagne, au Cap-Vert, en Espagne (Ténériffe), en Irlande, au Japon et en Suisse ont toutes signalé des concentrations moyennes mensuelles supérieures à 400 ppm pour mars et avril.

En avril, la teneur de l'atmosphère en dioxyde de carbone, en moyenne mensuelle, a dépassé 401,3ppm à Mauna Loa (Hawaii), selon la NOAA, alors qu'en 2013, ce cap n'avait été franchi que durant deux jours. Datant de 1958, Mauna Loa est la station de mesure du CO2 atmosphérique la plus ancienne au monde, et elle est de ce fait largement considérée comme étant un site de référence dans le cadre de la Veille de l’atmosphère globale.

L'hémisphère boréal compte plus de sources anthropiques de CO2 que l'hémisphère austral. Le cycle saisonnier du CO2 est aussi régi par la biosphère. Le minimum saisonnier est observé en été, lorsque l'absorption du CO2 par la végétation est considérable, et le pic constaté en hiver et au printemps est dû à l'absence d'absorption par la biosphère et à la multiplication des sources qui sont à l'origine de la décomposition de la matière organique ainsi que des émissions anthropiques. C'est donc dans les régions les plus septentrionales que le cycle saisonnier est le plus prononcé.

Mise en place par l'OMM, la veille de l'atmosphère globale assure la coordination des observations du CO2 et d'autres gaz atmosphériques qui retiennent la chaleur, tels le méthane et le protoxyde d'azote, de façon à normaliser et rendre comparables entre elles des mesures effectuées dans le monde entier. Le réseau couvre plus de 50 pays et comporte notamment des stations situées à haute altitude dans les Alpes, les Andes et l'Himalaya, dans l'Arctique et l'Antarctique et à l'extrême sud du Pacifique. Toutes les stations sont implantées sur des sites exempts de pollution, bien que certaines soient plus exposées que d'autres à l'influence de la biosphère et de sources anthropiques (liées aux activités humaines). Les concentrations moyennes mensuelles sont calculées à partir de mesures continues. Il existe environ 130 stations de mesure du CO2 réparties dans le monde.
 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.