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Cyclone et onde de tempête : l'OMM prend des mesures

Les ondes de tempêtes sont plus meurtrières que les vents qui accompagnent les cyclones tropicaux et que les tsunamis déclenchés par des séismes. Pourtant, elles font partie des dangers naturels les plus sous-estimés et les moins bien compris.

Lors du passage de l'ouragan Sandy (2013) et du typhon Haiyan (2013), ce ne sont pas les vents mais l'eau et les vagues qui ont été à l'origine de presque toutes les pertes humaines et matérielles. Ces cas sont loin d'être uniques. Au cours des 200 dernières années, au moins 2,6 millions de personnes ont perdu la vie lors d'inondations côtières, principalement causées par des ondes de tempête. L’élévation du niveau de la mer à cause du changement climatique ainsi que l'expansion urbaine dans les régions côtières ne feront sans doute qu'aggraver le problème.

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Pour ces motifs, l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) participe à une série d'initiatives visant à mieux faire connaître les ondes de tempête et à perfectionner les outils de prévision et d'alerte, afin de protéger les populations et de renforcer la résilience dans les zones côtières de faible altitude. Elle s'est donné pour objectif d'améliorer la prévision et la gestion des crues et de mettre en place des systèmes intégrés d’alerte précoce multidanger et d'intervention en cas de catastrophe.

Des initiatives pilotes ont été lancées au Bangladesh, aux Fidji et en Indonésie dans le cadre du projet de démonstration concernant la prévision des inondations côtières, et il est prévu de les étendre à d'autres pays, notamment dans les Caraïbes. Une réunion a été organisée à Genève du 14 au 16 mai 2014 pour faire le point sur l'état d'avancement de ces initiatives.

Parce qu'ils comptent de basses zones côtières et sont fréquemment exposés aux précipitations et aux cyclones tropicaux, le Bangladesh et les Fidji sont extrêmement vulnérables aux risques côtiers. En 1970, le cyclone Bhola a fait plus de 350 000 victimes au Bangladesh et, depuis, un dispositif performant a été mis en place à grande échelle pour préparer la population aux catastrophes et intervenir le cas échéant. 

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Les scientifiques de haut niveau qui ont passé en revue les progrès enregistrés dans le cadre du projet de démonstration en question ont indiqué que l'expérience du Bangladesh pourrait être mise à profit par les Philippines, toujours sous le choc du typhon Haiyan qui a frappé le pays en novembre 2013 et qui est appelé localement Yolanda. On estime à 6 000 le nombre de victimes de ce typhon, l'un des plus puissants n'ayant jamais atteint les côtes.

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Une équipe d'évaluation post-Haiyan composée d'experts internationaux s'est rendue aux Philippines et au Viet Nam en avril. En juin, elle présentera au Conseil exécutif de l'OMM ses conclusions, qui soulignent notamment la nécessité de communiquer des informations plus claires sur les risques et les répercussions probables. Le service météorologique philippin, PAGASA, avait diffusé des alertes précoces fiables sur le typhon et il avait même prévu des ondes de tempête pouvant atteindre 7 mètres. Cependant, la population n'a pas quitté les lieux car elle a sous-estimé l'ampleur du désastre. Paul Davies, météorologiste en chef au service météorologique du Royaume-Uni et membre de l'équipe d'évaluation, explique que les gens n'ont simplement pas compris ce qu'était une onde de tempête. Il indique qu'il n'y avait pas eu d'ordre d'évacuation et que l'un des survivants de la ville la plus durement touchée, Tacloban, a raconté à l'équipe qu'il préférait mourir avec son réfrigérateur plutôt que de laisser une onde de tempête s'en emparer. D'après les conclusions de l'équipe, il est nécessaire que les alertes portent sur plusieurs dangers, et pas seulement sur la vitesse du vent, comme c'est encore souvent le cas. Paul Davies précise qu'il faut également tenir compte du risque d'onde de tempête et d'inondations côtières lors de la mise en place des centres d'évacuation et des abris anti-cycloniques afin qu'ils ne se trouvent pas dans des zones susceptibles d'être submergées.
 
Le manque de compréhension des ondes de tempête par le public a ralenti les évacuations pendant l'épisode Sandy, qui n'avait plus la force d'un ouragan lorsqu'il a touché New York et le New Jersey en octobre 2012. Après Sandy, une autre question essentielle s'est posée : comment vulgariser les connaissances scientifiques et techniques et les transmettre aux services d'urgence ? À titre expérimental, à compter de la saison cyclonique de 2014, le centre national des ouragans des États-Unis publiera des prévisions graphiques probabilistes sur la hauteur des ondes de tempête par rapport au niveau du sol, en indiquant les zones qui risquent d'être submergées par des ondes et des marées de tempêtes. La carte en question, élaborée sur plusieurs années de concert avec des météorologues-présentateurs, entre autres, indiquera les zones continentales qui, selon les dernières prévisions, pourraient être touchées par des ondes de tempête ainsi que la hauteur que pourrait atteindre l'eau au-dessus du sol. Cette carte sera actualisée toutes les six heures parallèlement à chaque ensemble d'avis et d'alertes.
 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.