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Début Mai 1976 : plus de 30° à Paris !

Alors que le printemps a bien du mal à faire surface depuis la mi-avril notamment sur les régions du Nord, le mois de Mai est pourtant le théâtre de coups de chaud particulièrement précoces. Il y a 41 ans, entre le 5 et le 10 mai 1976, le pays faisait face à une chaleur tout bonnement exceptionnelle pour l'époque de l'année. Un flux de Sud apporte une masse d'air chaud en provenance de péninsule Ibérique durant plusieurs jours, et les températures ont finit par s’élever de façon nette, battant de nombreux records.

Dès le 5 mai, le thermomètre dépasse les 25° sur la plupart des régions situées au sud de la Seine. Dans le Sud-Ouest, les 30°C sont même frôlés (29°C à Dax et Biarritz), et les premiers records journaliers sont battus (27.5°C à Bordeaux, 27.2°C à Agen). Le 6 mai, cette chaleur s'intensifie et s'étend à l'ensemble du pays. Fait étonnant, ce sont les régions du Nord du pays qui obtiennent les valeurs les plus élevées, dépassant souvent les 28°C et atteignant même les 31°C au Mans ! On y observe également 29.7°C à Creil, 29.6°C à Paris, 29.3°C à La Rochelle, 29.0°C à Saint-Dizier, 28.6°C à Montélimar ou encore 28.4°C à Villacoublay (Yvelines).

Image d'illustration pour Début Mai 1976 : plus de 30° à Paris ! Image d'illustration pour Début Mai 1976 : plus de 30° à Paris !

Températures maximales les 5 et 6 mai 1976 - Météo-France

 

Le pic de chaleur est atteint le 7 et le 8 mai avec un thermomètre qui finit par dépasser les 30°C sur de nombreuses villes du Nord de la France, entre Normandie, Picardie, Champagne-Ardennes, Lorraine et bassin Parisien, soit 13 à 15°C au dessus des normes habituelles d'un début mai ! Paris-Montsouris relève 29.8°C le 7 mai et jusqu'à 30.2°C au cœur de la journée du 8 mai 1976 où l'on se prélasse sur les bords de Seine.

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Températures maximales les 7 et 8 mai 1976 - Météo-France

 

Sur Paris, le seuil du jour de forte chaleur (>30°) n'avait jamais été atteint aussi tôt dans l'année. En 2017, ce record de précocité du 8 mai est toujours d'actualité devant les 30.2°C du 11 mai 1912.

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Les franciliens profitent de la chaleur sur les bords de Seine

Le retour à des températures un peu plus conformes à des normes de saison n'interviendra qu'après le 10 mai. L'été à venir sera particulièrement sec et restera dans les annales avec une sécheresse à l'échelle de l'Europe qui s'avèrera catastrophique... (>>)

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.