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Des dégâts sous les rafales de la tempête Eberhard

Une tempête baptisée "Eberhard" par les services météo allemands a circulé sur le nord de la France, le Benelux et l'Allemagne dimanche 10 mars. Le front froid associé et la traîne qui s'ensuivit a provoqué de fortes rafales de vent en France.

 

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Situation le dimanche 10 mars à 12h  (Source : zamg)

 

 

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La tempête Eberhard sur la Belgique (Source : woksat.info)

 

Les rafales ont fréquemment dépassé 100 voire 110 km/h sous les grains parfois orageux au Nord du pays. La Normandie et surtout les Hauts-de-France ont été particulièrement touchés par la tempête Eberhard  avec 126 km/h à Arras, 120 km/h à Dieppe,  et 116 km/h à Lille. Des rafales ont même dépassés les 100 km/h en région parisienne à Orly (102 km/h) et Villacoublay (104 km/h). 

Les plus fortes rafales ont été mesurées sur les littoraux avec 136 km/h en matinée à Gatteville puis 149 km/h au cap Corse en fin de journée.

 

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Aucune victime n'est à déplorer en France mais plusieurs dizaines de milliers de foyers ont été privés d'électricité et les transports publics ont été perturbés notamment dans les Hauts-de-France. Le vent a parfois provoqué des dégâts sur les habitations, dans les régions de Cambrai, Lille et Arras.

 

 

En bord de mer, des vagues de 6 à 8 mètres de haut ont provoqué quelques submersions limitées.

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Tempête en Normandie, à Granville (50) dimanche matin (Source : @MeteoEnNormandie)

 

La tempête a ensuite balayé la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg et l'ouest de l'Allemagne. Elle a provoqué l'arrêt de circulation dans plusieurs villes, arraché des toits, renversé des arbres et causé des destructions dans les länder de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et de Rhénanie-Palatinat. Un homme a été tué par un arbre déraciné qui est tombé sur sa voiture dans le Haut-Sauerland.

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Arbre déraciné par la tempête Ebenhard en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (Source : twitter.com/FW_Bochum)

 

 

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
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L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


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