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Ex-ouragan Hélène : de la chaleur, et des incertitudes

L'actualité météorologique mondiale est importante ces derniers jours en terme d'activité cyclonique (Florence aux Etats-Unis >>, Isaac sur les Antilles >>, Mangkhut sur les Philippines >>). Toutefois, un autre système tropical nommé Hélène circule depuis une dizaine de jours au milieu de l'Atlantique Nord, sans toucher une seule terre. Ayant atteint la catégorie 2 au plus fort de son intensité, ce dernier est actuellement rétrodradé en simple tempête tropicale, aux abords de l'archipel des Açores.

Image satellite du système tropical Hélène (actualisée automatiquement toutes les 15 minutes)

Néanmoins, sa trajectoire devrait l'emmener en direction de l'Europe la semaine prochaine, et notamment sur les Ies Britanniques en ayant perdu en majeure partie ses caractéristiques tropicales (une situation qui n'est pas sans rapeler celle observée l'an dernier lors du passage de l'ex-ouragan Ophélia >>). Un nouveau creusement devrait tout de même s'opérer, de quoi envisager une courte mais véritable tempête entre Royaume-Uni et Irlande. Côté français, un simple coup de vent est attendu sur la pointe Bretonne, voire sur la pointe du Cotentin.

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Trajectoire prévue de l'ex-ouragan Hélène - National Hurricane Center

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Rafales de vent maximales prévues jusqu'au mardi 18 septembre - modèle GFS / WxCharts

La véritable conséquence sur notre territoire sera la mise en place d'un flux de Sud à Sud-Ouest advectant une masse d'air particulièrement chaud pour une mi-septembre.

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Anomalie de température de la masse d'air à 1500m d'altitude - jusqu'au mercredi 19 septembre - modèle GFS / WxCharts

Lundi, la barre des 30°C pourrait être atteindre sur de nombreuses régions au Sud de la Loire. Mardi, ces fortes chaleurs devraient même atteindre la capitale et le Nord-Est du pays, de quoi observer localement des records pour une 2e décade du mois de septembre !

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Températures maximales prévues du samedi 15 au mardi 18 septembre

Mais cet ex-ouragan donne du fil à retordre aux prévisions. En effet, une incertitude demeure quant à sa trajectoire après son passage sur l'Irlande. Ceci influe grandement sur la fiabilité des prévisions à venir à partir de mardi. Les modèles numériques pataugent, proposant des scénarios radicalement opposés.

Illustration entre le modèle Européen CEP (à gauche) et le modèle Américain GFS (à droite) quant aux précipitations entrevues ce mardi. Tandis que le modèle américain projette un temps majoritairement sec, le scénario Européen entrevoit un épisode orageux non négligeable près de la Méditerranée !

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Pluies prévues par CEP (gauche) et GFS (droite) jusqu'en matinée du mercredi 19 septembre - Weather.us

Des divergences qui ne cessent de s'amplifier au fil des jours. Pour la fin de semaine prochaine (vendredi), les écarts entre ces deux modèles atteignent plus de 10°C ! Il est alors impossible de déméler le vrai du faux, et de déterminer une prévision fiable pour une échéance à moyen-terme.

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Nos prévisions sont alors susceptibles de changer radicalement au fil des prochaines actualisations, dans le bon comme dans le mauvais sens. nous vous incitons à consulter régulièrement nos prévisions nationales qui sont mises jour quotidiennement ! >>

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.