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Hiver 2013 / 2014 : pluie record en Bretagne

L'hiver 2013 / 2014 a été le plus arrosé depuis le début des mesures en 1959 en Bretagne en moyennant la pluviométrie sur une sélection de stations météo représentatives du territoire selon Météo-France. 

Image d'illustration pour Hiver 2013 / 2014 : pluie record en Bretagne

Seul l'extrême Nord-Est de la Bretagne, notamment la côte d'Émeraude, abritée des vents de Sud-Ouest dominants, a été moins arrosé. 

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La chronologie des intempéries établie par Météo-France : 
- 23 décembre 2013 (tempête « Dirk ») : pluies atteignant 60 à 80 mm sur les têtes de bassins versants, vents dépassant 100 km/h dans l’intérieur. Submersions marines malgré un faible coefficient de marée à cause d’une surcote de l’ordre d’un mètre.
- 1er janvier 2014 : pluies de 30 à 40 mm provoquant des débordements de cours d’eau plus par accumulation des pluies que par leur côté remarquable.
- 2 au 6 janvier 2014 : fortes vagues et pluies soutenues dans un contexte de grandes marées (coefficient max 108), dégâts à la côte par submersions marines en Manche et Atlantique.
- Du 8 janvier au 30 janvier : temps restant le plus souvent perturbé mais sans épisode de pluie ou vent majeur.
- Le 31 janvier : perturbation active donnant un bon coup de vent et des pluies modérées à fortes atteignant  20 à 40 mm dans l’intérieur de la Bretagne, localement 50 mm dans le Morbihan.
- 1er et 2 février 2014 : Grandes marées (coef max 114). Vents assez forts d’Ouest mais pas de surcote remarquable. Forte houle de Nord-Ouest, de direction relativement inhabituelle, provoquant des dégâts de submersion marine surtout de la Pointe du Raz à St Malo.
- 4 février 2014 : Tempête « Petra » avec rafales jusqu’à 150 km/h sur les pointes du Finistère, pluies modérées, vagues énormes avec surcote de l’ordre d’un mètre provoquant des submersions marines en Manche et Atlantique malgré des coefficients de marée déclinant (70 environ).
- 6 février 2014 : nouvelle dépression musclée (« Qumeira ») passant à l’Est de la Bretagne dans la nuit du 6 au 7 février. Vents forts mais un cran en dessous de ceux des épisodes précédents. Fortes pluies (30 à 50 mm en général en 24 h, localement plus de 60 mm sur le Nord Finistère). Ces pluies provoquent des inondations.
- Nuit du 7 au 8 février : nouvelle onde pluvieuse associée à la dépression « Ruth » qui approche des Iles britanniques. Les pluies atteignent 15 à 30 mm en général, un peu moins en bord de Manche.
- 8 et 9 février : Flux d’Ouest fort avec rafales dépassant 100 km/h sur les côtes mais plus modérées (60 à 80 km/h) dans l’intérieur. Temps instable avec averses parfois fortes. Crues de l’ensemble des cours d’eau bretons (y compris dans les Côtes d’Armor). Le niveau de l’Oust et du Blavet dans le Morbihan atteint parfois les records de janvier 2001 ou janvier 1995. Grosses vagues au large mais sans effet à la côte (coefficients de marée très faibles).
- 11 février : nouvelle onde pluvieuse et venteuse : en 6h, on relève 5 à 15 mm en général, localement 20 à 30 mm sur Sud Finistère et Ouest Morbihan.
- 12 février : front froid très instable et venteux donnant 10 à 20 mm de pluie, localement 30 mm en quelques heures seulement et maintenant les cours d’eau à des niveaux élevés. Par ailleurs, des effondrements de falaises ou terrains sont signalés.
- 14 février : Arrivée de la forte tempête « Ulla ». Vent de Sud-Ouest se renforçant progressivement pour atteindre le stade de tempête l’après-midi avec rotation Ouest la nuit suivante. Rafales de 120 à 150 km/h sur les côtes, 90 à 110 km/h dans l’intérieur de la Bretagne, jusqu’à 130 km/h dans les terres sur un axe allant de Brest à Lannion (il s’agit donc de la plus forte tempête depuis plus de 10 ans du Léon au Tregor). Lame d’eau de l’ordre de 10 à 15 mm, localement 20 / 25 mm sur le relief exposé.
- Du 15 février au 27 février : encore un courant perturbé mais moins actif avec quelques passages pluvieux sans grande ampleur et de fréquentes averses
- 28 février : tempête associée à la dépression Andréa touchant surtout le Finistère (rafales de Nord-Ouest plutôt inhabituelles atteignant 110 à 130 km/h sur les côtes, 90 à 110 km/h dans l’intérieur), lame d’eau modérée de 10 à 20 mm dans un contexte de coefficients de marée s’amplifiant (plus de 90 le 28).

Franck Baraer, météorologiste, revient sur les caractéristiques de cet hiver (vidéo). 
 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.