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Journées de chaleur en Mars : un phénomène récurrent

En cette fin de semaine, les températures atteignent des niveaux très élevés dans le Sud. Des températures qui ont pu atteindre localement les 26 voire 27°C entre le piémont Pyrénéen, le Roussillon, l'arrière-pays Héraultais, et l'intérieur Varois.

Des niveaux qui sont souvent 8 à 10°C au dessus des normes attendues pour cette période de l'année. Mais pourtant, ces valeurs sont loin d'être exceptionnelles, alors que nous sommes encore pour une dizaine de jours au sein de l'hiver astronomique (20 mars). Retour sur quelques journées de "chaleur" récurrentes observées sur le Sud du pays, principalement depuis le début des années 2000, donnant des avants-goûts estivaux.

 

  • 17/18 MARS 2014 :

Durant près de 2 semaines, une période de temps ensoleillé et très doux concerne une bonne partie du pays. Le pic de douceur intervient autour du 17 et du 18 mars : alors qu'une baisse sensible s'amorce sur la moitié Nord, les températures finissent par dépasser les 25°C le 17 sur le Languedoc-Roussillon, et plus localement le 18 sur certaines vallées Alpines. 

On y relève au maximum lors de ces 2 journées jusqu'à 28.0°C à Saint-André de Sangonis (Hérault), 27.4°C à Narbonne, 26.8°C à Béziers, 26.3°C à Perpignan, 25.6°C à Saint-Martin d'Hères (Isère) ou encore 23.8°C à Lyon-Bron.

 

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Températures maximales le 17 mars 2014 - Météo-Villes

 

  • 12-15 MARS 2012:

Autour de la mi-mars 2012, une autre boufée de douceur était observée, voire même de chaleur dans le Sud. Du 12 au 15 mars, les conditions sont partout printanières, mais c'est véritablement lors de la journée du 15 mars que ces températures atteignent des niveaux remarquables. Des records quotidiens sont notamments battus, comme à Paris et à Lyon où l'on dépasse les 22°C. Il y fait également 24°C à Grenoble, 25°C à Aurillac (malgré l'altitude !), 26°C à Pau, 26.9°C à Mont-de-Marsan, et même 27.5° à Belin-Béliet (Gironde).

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Températures maximales le 15 mars 2012 - Infoclimat

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Les franciliens profitent de la douceur au square du Vert-Galant

 

  • DEBUT MARS 2007 :

Dès les premiers jours du mois de Mars 2007, le sud-ouest connaît une véritable "poussée de chaleur”. Alors que la moitié Nord reste dans des températures de saison, le thermomètre atteint 27.7°C à Mont-de-Marsan, 27.3°C à Pau, 26.5°C à Biarritz. Plus remarquable encore, une bouffée chaude avait été observée 15 jours auparavant, en plein mois de février. Le thermomètre avait alors grimpé jusqu'à 27.1° à Perpignan un ... 15 février, et 26.1°C à Biarritz le lendemain.

 

  • MI-MARS 2005 :

Du 14 au 21 mars 2005, le printemps concerne une bonne partie du pays. On pouvait même parler d’un temps estival sur une grande moitié sud-ouest de la France, avec des températures exceptionnelles pendant une semaine sur l’Aquitaine. Le 16 mars, les températures parviennent a dépasser les 20°C sur la majorité des régions (23°C à Paris). Les 19 et 20 mars, le pic est atteint sur l'Aquitaine, avec 27.9°C à Dax, 27.7°C à Mont-de-Marsan ou 26.8°C à Bordeaux.

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Températures le 16 mars 2005 - Infoclimat

 

  • 11 MARS 2003:

Cette journée du 11 mars 2003 est estivale sur l'ensemble de la moitié sud du pays. La température y monte à 26.2° à Biarritz, 24° à St Etienne, et même 22° à Bourg St Maurice pourtant situé à 850m d’altitude !

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Température maximale du 11 mars 2003 - Météo-France

 

  • 9 MARS 2000 :

Lors de l'après-midi du 9 mars 2000, l'ensemble du pourtour méditerranéen est concerné par une belle douceur. Nous pouvions même parler de chaleur sur le Languedoc et le Roussillon, puisque le thermomètre a pu atteindre 26.2°C sur les bords de méditerranée à Sète, mais également à Perpignan, 25.7° à Montpellier et 25.6°C à Nîmes.

 

  • 17-18 MARS 1997 :

Situation peu ou prou similaire autour de la mi-mars 1997. Les 17 et 18 mars, c'est l'ensemble de la moitié Sud du pays qui est concerné par des températures douces, avec de nombreuses villes atteignant même leur premier jour de chaleur de l'année (>25°C). 28.0°C à Perpignan, 27.4°C à Montpellier, 26.0°C à Nîmes, 24.6°C à Carcassonne, l'ambiance devient parfois estivale.

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Température maximale du 17 mars 1997 - Météo-France

 

  • 20/21 MARS 1990:

Le mois de Mars 1990 est nettement plus chaud que la moyenne. Plusieurs journées particulièrement douces viennent participer à cette moyenne élevée (11, 13, 20 et 21 mars). Les 20 et 21, nous pouvions parler d'un pic estival sur l'Aquitaine, Midi-Pyrénées et le Languedoc, avec des températures dignes d'une belle journée d'été. Le thermomètre atteint 29.9°C à Dax qui est tout proche d'obtenir une journée de forte chaleur (>30°) extrêmement hâtive. On relève aussi 29.7°C à Biarritz, 29.2° à Mont-de-Marsan, ou encore 28.1° à Carpentras. Les 25°C sont dépassés sur l'agglomération Lyonnaise, et la barre des 20°C est approchée jusque sur les bords de Seine.

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Température maximale du 21 mars 1990 - Météo-France

 

  • 25 MARS 1955 :

Un peu plus tard dans la saison (dernière décade) mais des valeurs exceptionnelles. Ce 25 mars 1955, on bat des records absolus pour un mois de mars sur de nombreuses villes avec 25 à 26° à l’ombre sur Paris. Il fait par ailleurs 27° à Orléans, 28° à Cazaux, 30° à Biarritz et 31° à Pau qui est toujours le détenteur du record national du mois de Mars en métropole.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.