Cette fin de mois d'août marque un sérieux coup d'arrêt en terme de temps estival. Nous avons en effet retrouvé des conditions bien plus automnales, se matérialisant par une instrusion fraîche venue du nord de l'Europe, mais également par le retour de l'humidité (des pluies tant attendues en ce contexte de sécheresse généralisée).
Toutefois, ces conditions plus dégradées pourraient être assez temporaires. Si l'automne météorologique débute officiellement le 1er septembre, l'été calendaire va se poursuivre jusqu'au 21 septembre. D'ici la, des périodes bien plus estivales pourraient encore se manifester... à commencer par le début du mois à venir ! Un anticyclone devrait en effet gonfler et étendre son influence sur le pays au fil des jours, s'accompagnant du soleil mais également de températures plus élevées.
Situation générale le samedi 29 août (gauche) et prévision pour le jeudi 3 septembre (droite) - Modèle GFS via WetterOnline
Les températures sont actuellement sous les moyennes de saison sur l'ensemble de la France. Mais la tendance devrait s'inverser sur la plupart des régions à partir du jeudi 3 septembre, et nous devrions retrouver des températures bien plus chaudes et estivales pour le week-end prochain. Nous pourrions alors repasser entre 5 et 8°C au dessus des moyennes d'un début septembre selon les secteurs.
Température de la masse d'air à 1500m - tendances des scénarios GEFS jusqu'au 14 septembre 2020 - Météociel
Un pic de chaleur est d'ailleurs entrevu autour du vendredi 4 et du samedi 5 septembre. Si un calage semble encore nécessaire, la chaleur pourrait tout de mê:e se généraliser au moins au sud de la Seine. Dans la moitié Sud, nous pourrions franchir de nouveau la barre des 30°C, et certains modèles (comme ICON ci-dessous) envisagent des pointes jusqu'à 35°C sur l'Aquitaine. L'été n'est donc pas encore terminé.
Températures modélisées le vendredi 4 et samedi 5 septembre - modèle ICON (Allemand) via Meteologix
Sur une échéance un peu plus lointaine, nous constatons selon les scénarios actuels qu'une petite baisse des températures pourrait se manifester autour de la mi-septembre (un possible simple retour aux normes de saison). Mais la dernière décade de septembre pourrait se montrer de nouveau plus chaude, la chaleur n'ayant donc pas encore dit son dernier mot ! Un mois de septembre encore quelques peu estival, rien n'est impossible.
Anomalie de température hebdomadaire jusqu'au 25 septembre - modèle CFS Weekly via Tropical Tidbits
En terme de pluviométrie, l'anticyclone attendu passé le 3-4 septembre devrait apporter un temps sec. Une séquence un peu plus perturbée est modélisée par certains scénarios autour de la mi-septembre avec un risque dep luies voire d'orages. Mais la fin septembre pourrait s'avérer de nouveau plus sèche, et la tendance sur l'ensemble du mois de septembre est encore déficitaire. Il en faudra bien plus pour tenter d'atténuer la sécheresse actuelle...
Anomalie pluviométrique modélisée pour septembre 2020 - modèle CFS Monthly via Tropical Tidbits
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Notre ville de GENEVE
Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)
Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.
L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.
Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.