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Douceur / Forte chaleur / Incendies

L'hiver est-il déjà terminé en France ?

 

Après deux semaines et demie de froid en décembre, une douceur remarquable s'est installée en France et celle-ci semble vouloir durer. L'hiver est-il déjà terminé ?

 

 

Douceur record pour le passage à 2023 !

 

Comme un symbole, une nouvelle accentuation de la douceur va se produire au cours des derniers jours de l'année 2022 et pour le jour de l'An. Ci-dessous, les anomalies thermiques prévues au sol durant les journées du samedi 31 décembre 2022 et du dimanche 1er janvier 2023. En France, il est prévu des températures 8 à 12°C au dessus des normales ! Notons que ces anomalies majeures sont attendues sur une très grande partie de l'Europe (jusqu'à +14 à +16°C sur le centre du continent) qui pourrait bien vivre son jour de l'An le plus chaud jamais observé !

 

Anomalie thermique les samedi 31 décembre 2022 et dimanche 1er janvier 2023 - via tropicaltidbits.com

 

 

 

Plus concrètement, il faut s'attendre à des températures véritablement printanières sur la plupart des régions françaises au cours de la Saint-Sylvestre et du jour de l'An. Les dernières prévisions envisagent des valeurs comprises entre 15 et 20°C sur la quasi-totalité du territoire ! Les 20°C seront très probablement dépassés au pied des Pyrénées. Notons que les nuits seront aussi remarquablement douces avec des valeurs minimales souvent supérieures à 10°C ! Ce ne sera pas sans rappeler le Nouvel An 2022 remarquablement doux en France...

 

Températures maximales prévues les samedi 31 décembre 2022 et dimanche 1er janvier 2023 - Météo Villes

 

 

 

 

Tendances à 2 semaines : douceur tenace

 

Après la douceur record du passage à la nouvelle année, la plupart des modèles misent sur le renforcement de l'anticyclone entre le bassin méditerranéen et l'Europe Centrale au cours de la semaine du 2 au 8 janvier 2023, rejetant les dépressions sur l'Atlantique. Située sur la façade ouest de la cellule de hautes pressions, la France devrait être soumise à un flux méridien entretenant les remontées d'air doux.

 

Anomalie de pressions en semaine du lundi 2 au dimanche 8 janvier 2023 - via ECMWF

 

 

 

Lorsque l'on s'intéresse au panel des différents scénarios que nous proposent les modèles, on constate que les scénarios froids sont quasiment absents. Si un fléchissement des températures est envisagé après la douceur record du Nouvel An, l'immense majorité des scénarios maintiennent des valeurs plus douces que la normale jusqu'au 12 janvier 2023, comme l'illustre le diagramme ci-dessous (courbe du haut). Sur la courbe du bas, on constate aussi que les précipitations pourraient se raréfier début janvier, avec l'influence de l'anticyclone sur la Méditerranée et l'Europe Centrale.

 

Différents scénarios des températures et précipitations à Paris jusqu'au 12 janvier 2023 - via meteociel.fr

 

 

 

 

Tendances saisonnières : toujours de la douceur

 

Si l'on se penche sur les tendances saisonnières pour les mois de janvier et de février 2023, la tendance est sans appel du côté du modèle américain. En effet, il envisage une anomalie douce prononcée et généralisée à l'ensemble du continent européen. En janvier 2023, l'anomalie serait de +1 à +2°C en France. Celle-ci serait même encore un cran plus haute en février 2023, pouvant dépasser les +2°C dans l'est de l'hexagone.

 

Anomalie thermique selon le modèle américain pour janvier et février 2023 - via NOAA

 

 

 

De son côté, le modèle européen ne voit également aucune anomalie froide sur l'ensemble du continent européen au cours des mois de janvier et de février 2023. Malgré tout, il modélise des anomalies douces moins prononcées que son homologue américain. Notons cependant que la dernière mise à jour de ce modèle date du 1er décembre dernier tandis que le modèle américain vient d'être mis à jour après Noël en accentuant sa tendance douce...

 

Anomalie thermique selon le modèle européen pour janvier et février 2023 - via EFFIS/Copernicus

 

 

Attention toutefois à bien garder à l'esprit que les tendances à long terme sont des moyennes lissées. Un mois plus chaud que la normale n'empêche pas qu'un ou deux épisodes de froid ne puissent se glisser entre les anomalies douces. Il n'est donc absolument pas possible d'affirmer que l'hiver est terminé, surtout si tôt dans la saison. Malgré tout, il n'est pas impossible que la période du 1er au 18 décembre reste la plus froide de cet hiver et que le plus gros du froid soit donc déjà derrière nous...

 

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.