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La Mer de Glace a perdu plus de 3 mètres d'épaisseur en un an

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La Mer de Glace, le plus grand glacier français, sur le Mont-Blanc, a perdu plus de trois mètres d'épaisseur lors de l'année écoulée, soit trois fois plus que lors d'une année ordinaire, selon les mesures du laboratoire de glaciologie de Grenoble.


Impact réchauffement sur le Pays du Mont-Blanc

D'octobre 2014 à octobre 2015, cet énorme glacier de 32 km2 a perdu 3,61 mètres de glace en moyenne sur l'ensemble de sa surface. Depuis trente ans, ce glacier perd en moyenne 1 mètre d'épaisseur par an sous l'effet du réchauffement climatique. Il n'y a qu'en 1995 et en 2001 qu'il a gagné quelques centimètres.

La fonte de l'année écoulée est similaire aux pertes d'épaisseur enregistrées lors des années 2003 et 2009 : la Mer de Glace avait alors déjà perdu plus de trois mètres d'épaisseur. Lors des trente dernières années, c'est surtout la fonte estivale qui explique le recul du glacier. Les chaleurs caniculaires de l'été dernier ont ainsi fortement contribué au rétrécissement du glacier. Mais son recul s'explique aussi par la faiblesse des précipitations entre octobre et mai.

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Christian Vincent (LGGE) sensibilise le gouvernement sur la Mer de Glace (74) - Le Dauphiné Libéré 

Les glaciologues calculent une variation d'épaisseur moyenne sur l'ensemble du glacier mais celui-ci perd beaucoup plus de glace sur sa langue terminale qu'à sa source (à environ 4000 m), où la fonte est quasiment inexistante. Ces mêmes glaciologues ont également mesuré une perte d'épaisseur de 3,31 mètre de glace lors de l'année écoulée sur le glacier de Saint-Sorlin dans le massif des Grandes Rousses. Selon une étude réalisée en 2007 par le LGGE, le glacier de Saint-Sorlin devrait avoir pratiquement disparu en 2060 en cas de réchauffement climatique de +1,8°C d'ici 2100, ce qui laisse augurer d'une destinée analogue pour l'ensemble des petits glaciers des Alpes situés à basse ou moyenne altitude : "En prenant un scénario climatique moyen, les glaciers qui culminent en-dessous de 3500 mètres devraient disparaître avant 2100", résume Christian Vincent.

Actualité rédigée à partir d'une dépêche de l'AFP.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.