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Le froid participe-t-il à la propagation du coronavirus ?

Empêtrée dans la seconde vague du coronavirus, la France peine à lutter efficacement pour réduire le nombre de cas. Selon plusieurs études, les températures basses favorisaient la contamination. Explications.

 

Froid et coronavirus : ce que disent les chiffres

 

Il semble bel et bien y avoir un lien de cause à effet entre les périodes de basses températures et la propagation du coronavirus. Observations et études vont dans le même sens.

 

Cas de covid-19 par jour et évolution de la température moyenne en France - montage Météo Villes via Le Monde et Infoclimat

 

Afin de déterminer si la température a un rôle sur la propagation du coronavirus, il suffit de comparer celle-ci avec le nombre quotidien de cas détectés. Dès la fin septembre et durant les deux premières décades du mois d'octobre, la France a connu une première chute brutale des températures. Or, on constate que l'emballement de la deuxième vague de coronavirus a eu lieu à la même période, avec quelques jours de latence - le temps que les symptômes apparaissent et que les contaminations se multiplient.

 

Ce parallèle est assez éloquent car si une augmentation des cas était constatée en septembre, celle-ci est restée très progressive tant que la douceur régnait mais s'est brutalement accentuée peu de temps après la chute du thermomètre.

 

Cas de covid-19 par jour et évolution de la température moyenne du 15 septembre au 10 décembre 2020 - montage Météo Villes via France Info et Infoclimat

 

Là où le parallèle entre températures et circulation du virus est intéressant, c'est que l'arrivée de températures froides et hivernales à la toute fin du mois de novembre semble avoir eu un impact négatif sur la baisse du nombre de cas de covid-19. On constate en effet que le coup de froid des derniers jours a enrayé la baisse du nombre de cas avec l'observation d'un plateau (ni augmentation, ni diminution). Il faut toutefois rester prudent sur les origines climatiques car l'allègement du confinement joue probablement aussi un rôle dans cette tendance négative.

 

Départements où le SARS-CoV-2 circule le plus en ce début décembre 2020 - via JT de France2

 

En s'intéressant de manière plus régionalisée à l'évolution de l'épidémie en ce mois de décembre, on peut également constater que ce sont en grande majorité les départements de l'est qui sont les plus touchés par une circulation active du virus. C'est dans ces régions orientales que les températures sont les plus basses ces derniers temps. Tout le monde sait que le climat de l'est de la France est plus froid - chose qui semble plaire au virus de la covid-19.

 

 

Comment expliquer le rôle du froid sur l'épidémie ?

 

Si les températures froides semblent bel et bien favoriser la propagation de l'épidémie de coronavirus, leur influence est à la fois directe et indirecte.

 

Statistiques sur l'influence des températures sur le coronavirus et sa mortalité - via JT de France2

 

Plusieurs études réalisées au cours des derniers mois ont mis en évidence le rôle du froid sur la propagation du SARS-CoV-2. Elles ont montré qu'en moyenne, une augmentation de la température de 1°C entraîne une baisse de 3,1% du nombre de cas de coronavirus mais aussi une baisse de 1,2% des décès liés à la maladie.

 

Cette évolution suit une logique comportementale de l'être humain : plus il fait froid et plus on passe de temps dans des lieux clos. De même, plus les températures sont basses et moins on ouvre les fenêtres. Ces habitudes hivernales font le bonheur des virus respiratoires dont la transmission aéroportée est démontrée. Un repas de famille en intérieur comporte bien plus de risques que dans un jardin où l'air est brassé - or il est compliqué de déjeuner ou de dîner en extérieur à cette époque de l'année...

 

 

Le coronavirus vu au microscope - via AFP

 

Au delà des comportements de l'homme, il semblerait que le froid ait également un impact sur la souche même de ce coronavirus. Le virus - que l'on voit ci-dessus au travers d'un microscope - possède une fine pellicule protectrice de graisse qui peut être endommagée par la chaleur. De plus, les ultraviolets sont susceptibles de détruire cette pellicule graisseuse. Il est donc logique qu'un temps froid et peu lumineux permette une durée de vie plus longue du virus.

 

Ainsi, le temps hivernal est un allié de choix pour les virus respiratoires comme le SARS-CoV-2. En allongeant sa durée de vie, les températures plus basses et le recul de l'ensoleillement lui permettent de garder son pouvoir contaminant plus durablement sur les surfaces sur lesquelles il atterrit.

 

 

Nombre moyen d'heures de soleil par mois à Paris - via infoclimat.fr

 

En plus des raisons évoquées ci-dessus, la nette diminution de l'ensoleillement à la saison hivernale a des effets néfastes sur notre santé. La vitamine D qu'apporte le soleil permet de renforcer nos défenses immunitaires. De décembre à février, le soleil ne brille en moyenne que 193 heures à Paris alors que la moyenne est de 626 heures de juin à août. Il devient alors difficile d'avoir des apports suffisants en vitamine D l'hiver et nos défenses immunitaires en sont fragilisées.

 

C'est ainsi que nous tombons plus souvent malade au cours de la saison hivernale, non seulement parce que les virus s'y propagent plus aisément mais aussi parce que nos organismes luttent moins efficacement contre ces derniers. Un organisme affaibli en hiver aura donc plus de chance de contracter la covid-19. Sachez toutefois que vous pouvez augmenter vos apports en vitamine D avec certains aliments (saumon, hareng, truite, jaune d'œuf, thon en conserve, etc).

 

En conclusion, l'hiver qui ne fait que commencer ne risque pas d'aider au recul de l'épidémie. En revanche, on peut espérer que le retour des beaux jours au printemps soit un allié de poids pour freiner la diffusion du virus.

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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