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Les orages sont-ils de plus en plus fréquents et de plus en plus violents ?

 

Des orages régulièrement violents ces dernières semaines

Ces derniers jours, malgré la masse d'air caniculaire sur la majorité du pays, les orages ont de nouveau fait parler d'eux en se montrant parfois virulents et s'accompagnant de chutes de grêle, de violentes rafales de vent et d'intenses précipitations engendrant parfois des inondations.

Crue du torrent du Charmaix à Fourneaux (73) ce lundi 30 juin 2025 - photo mairie

 

Ces orages parfois virulents semblent très récurrents ces dernières semaines, notamment depuis le mois de mai, causant malheureusement plusieurs victimes durant le mois de juin où chaque semaine voyait une violente dégradation balayer la France.

Grêlons géants tombés à Gayan (65) au nord de Tarbes le mercredi 25 juin 2025 - via Météo Pyrénées

 

Mais les orages sont-ils de plus en plus fréquents et virulents ces dernières années en France ou cette activité orageuse est-elle normale ?

 

Des orages plus nombreux et violents ? Vraiment ?

Tout d'abord, il faut savoir qu'il est normal d'observer des orages entre le printemps et l'été, ces deux saisons étant les plus orageuses sur notre pays avec un pic observé durant l'été avant une nouvelle baisse de l'activité orageuse durant l'automne, sauf près de la Méditerranée où les eaux chaudes servent encore de réserve d'énergie jusqu'aux mois d'octobre/novembre.

Évolution du nombre de jours d'orages au fil d'une année sur 6 communes françaises – Météo-Villes

 

Cette année ne déroge pas à la règle avec une activité orageuse étant restée faible et sporadique durant l'hiver mais s'étant nettement accentuée à partir du début du mois de mai, comme c'est généralement le cas. Depuis, les dégradations orageuses se succèdent en se montrant plus ou moins virulentes en fonction des situations.


Évolution du nombre d'éclairs par jour en 2025 – Meteo60.fr

 

Ainsi, une activité orageuse récurrence et parfois virulente n'est pas exceptionnelle en cette période de l'année. De plus, d'après les données de foudroiement en France depuis l'an 2000, on ne distingue aucune tendance à la hausse de l'activité orageuse annuelle sur notre pays mais plutôt une variabilité annuelle plus ou moins importante dépendant de la récurrence des situations favorables aux orages.

On peut même remarquer que l'activité orageuse semblait en moyenne un peu plus importante au début des années 2000 et que celle-ci devient plus contrastée depuis les années 2010 avec par exemple 2018 détenant la première place en terme d'activité électrique depuis 2000 et 2019 la dernière.

Évolution du nombre d'impacts de foudre en France de 2000 à 2021 - via meteorage.com

 

Il est également difficile d'établir une tendance à la hausse en terme d'intensité des orages même si quelques phénomènes associés semblent se multiplier.

On peut néanmoins noter qu'une atmosphère plus chaude peut contenir plus d'humidité (1°C en plus dans l'atmosphère = ~7% d'humidité en plus), ce qui peut favoriser des événements pluvieux plus intenses au passage d'orages violents et des records de précipitations et d'intensités des pluies plus fréquents.

Avec 101,3 mm, Vidauban (83) a établi un nouveau record national de pluie en 30 minutes le 25 octobre 2024 – Météo-Paris

 

Un autre phénomène associé aux orages voit sa fréquence augmenter : la grêle. Selon une étude européenne, l'occurrence de chutes de grêle au cours des 70 dernières années a augmenté de manière significative dans le sud et le centre de la France, qu'il s'agisse de grêle de 2 cm de diamètre ou de plus de 5 centimètres. L'augmentation est plus limitée dans le nord de la France, voire nulle en Bretagne.

C'est dans le nord de l'Italie que les chutes de grêle ont vu leur fréquence augmenter le plus drastiquement. Il y a donc bel et bien davantage de grêle sous les orages ces dernières années.

Augmentation des chutes de grêle (2 cm à gauche et 5 cm à droite) de 1950 à 2022 – via ESSL

 

Ainsi, on ne peut pas dire que les orages sont de plus en plus fréquents, l'activité orageuse présentant une forte variabilité en fonction des années en France.

Néanmoins, d'après les données disponibles et les études réalisées sur le sujet, nous pouvons conclure que certains phénomènes associés, comme la grêle ou les pluies intenses, voient leur intensité augmenter ces dernières années et donc que les orages violents semblent se multiplier. Une tendance qui semble en accord avec les projections liées au réchauffement climatique, à savoir des phénomènes météorologiques (pluies, inondations, sécheresses, etc,..) qui ne se montrent pas forcément plus fréquents mais de plus en plus intenses.

 

 


Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
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Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.