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Météo : nos doutes pour la fin du printemps et cet été

 

 

Seconde quinzaine de mai : des incertitudes

 

Il y a seulement quelques jours, la plupart des modèles de prévision à long terme envisageaient une amélioration du temps à partir de la mi-mai avec le retour des hautes pressions et une impression bien printanière après une nouvelle semaine du 8 au 14 mai plus perturbée et même assez fraîche.

 

Ces signaux de beau temps sont toutefois moins francs aujourd'hui et des doutes subsistent sur la suite de ce mois de mai 2023. En effet, nous pourrions rester en bordure de l'anticyclone s'établissant près des Açores durant la semaine suivante alors que celui-ci était d'abord envisagé de s'étendre jusqu'à la France. Ceci pourrait laisser le champ libre à de nouvelles perturbations concernant majoritairement le Nord et l'Est de la France alors que le Sud et l'Ouest pourraient retrouver un temps plus sec. Les températures se montreraient plus fluctuantes sur le Nord et l'Est du pays dans cette situation, variant au grès des fronts, alors que le Sud et l'Ouest pourraient retrouver un ressenti bien plus printanier.

 

Schéma de la situation sur l'Europe lors de la semaine du 15 au 21 mai 2023 - Météo-Villes

 

La France se retrouvant toutefois en limite de ces hautes pressions, il est pour le moment difficile d'établir une tendance précise pour cette semaine du 15 au 21, le moindre décalage vers l'Est de l'anticyclone pouvant assurer un temps bien plus clément alors qu'un décalage vers l'Ouest engendrerait un temps encore bien perturbé.

 

La dernière semaine de mai est elle aussi indécise puisque le modèle européen envisage un temps de nouveau instable sur notre pays alors que les prévisions envisageaient encore un temps sec et assez chaud il y a seulement quelques jours.

En effet, l'anticyclone des Açores pourrait s'affaisser et laisser place à des pressions plus basses sur l'Ouest de l'Europe, dont la France. Celles-ci pourraient apporter une instabilité récurrente en flux de Sud-Ouest, notamment sur une large moitié Ouest. Toutefois, la fraîcheur ne serait pas d'actualité dans ce type de flux avec des températures de nouveau bien douces voire assez chaudes entrecoupées donc de passages instables, ce qui est assez classique pour une fin mai.

 

Anomalies de pression et de températures pour la semaine du 22 au 28 mai 2023 – ECMWF

 

Alors qu'il était d'abord envisagé comme sec et chaud, ce mois de mai pourrait donc s'avérer finalement assez instable sur notre pays. Il est d'ailleurs important de noter que les principaux modèles de prévision ont toujours sous estimé le mauvais temps ces dernières semaines, celui-ci prenant toujours le pas sur le temps sec et calme.

 

Quelle tendance pour Juin ?

 

Les principaux modèles de prévisions s'accordent pour un mois de juin chaud sur la France avec des anomalies de températures largement positives sur la totalité du pays, atteignant en général +1 à +1,5°C. Ceci induirait une chaleur récurrente tout au long du mois et ce peu importe la région avec les premières véritables sensations estivales (voire caniculaires en fin de mois?).

Toutefois, cette prévision est à prendre avec des pincettes car ces mêmes modèles de prévisions prévoyaient un mois de mai excessivement doux voire chaud sur notre pays, ce qui n'est pour le moment pas le cas à la vue de la tendance pour les deux prochaines semaines.

Anomalies de températures sur l'Europe pour le mois de juin 2023 – ECMWF et CFS

 

Au niveau des précipitations l'accord n'est pas aussi franc entre ces deux modèles. L'américain CFS entrevoit un temps majoritairement sec sur le Nord du pays alors que l'instabilité se montrerait très récurrente au Sud avec de possibles nombreux orages. Pour le modèle européen, c'est un temps majoritairement sec qui concernerait la France durant ce mois avec une instabilité plutôt cantonnée aux abords des reliefs du Sud.

 

Anomalies de précipitations sur l'Europe pour le mois de juin 2023 – ECMWF et CFS

 

Ce mois de juin pourrait donc se montrer globalement chaud sur la France mais on surveillera toutefois une instabilité potentiellement bien récurrente sur une large moitié Sud (surtout près des reliefs). Au Nord, la tendance pourrait se montrer plus sèche après un printemps bien perturbé et humide mais cette tendance reste encore à prendre indécise au vue des erreurs de prévision à long terme de ces dernières semaines et de la disparité entre les deux principaux modèles de prévisions.

 

Quelle tendance pour juillet et août ?

 

Au niveau des températures, les mois de juillet et août pourraient tout deux se montrer plus chauds que la normale sur la France, notamment le mois de juillet où les deux principaux modèles de prévisions s'accordent à voir des anomalies de températures assez marquées sur la France, anomalies qui se montreraient moins importantes en août pour l'américain notamment mais qui resteraient positives.

 

 

Anomalies de températures en juillet et août sur l'Europe – ECMWF et CFS

 

Concernant le risque de précipitations, les modèles ne sont également pas totalement d'accord sur ce point. Selon CFS, l'instabilité se montrerait assez importante sur la France durant le mois de juillet avec un risque de dégradations orageuses récurrentes, notamment au Sud, tendance qui n'est pas suivie par le modèle européen qui envisage au contraire un temps majoritairement sec.

Anomalies de précipitations en juillet sur l'Europe – ECMWF et CFS

 

Pour le mois d'août, le modèle américain reste humide sur une partie du Sud de la France avec une nouvelle fois un risque d'orages récurrent alors qu'un temps plus sec concernerait à nouveau le Nord. Pour l'européen, la tendance humide est à nouveau un peu moins prononcée au Sud mais reste sèche au Nord. Ceci induirait à nouveau un temps plus régulièrement instable sur la moitié Sud mais des conditions plus sèches et régulièrement anticycloniques au Nord.

 

Anomalies de précipitations en août sur l'Europe – ECMWF et CFS

 

Ainsi, la tendance se dirigerait donc vers un nouvel été chaud dans la continuité des étés précédents avec toutefois une instabilité potentiellement récurrente, surtout sur la moitié Sud. Toutefois, ce n'est pas parce que les derniers été se sont montrés particulièrement chauds (excepté l'été 2021) que l'été 2023 le sera forcément et les ratés des prévisions à long terme ces derniers mois nous laissent encore des incertitudes notables concernant cette tendance. 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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