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Ouragans en Atlantique : vers une 2e partie de saison extrêmement active ?

Comme indiqué précédemment sur nos sites au cours du mois d'avril (>>), de nombreuses institutions et universités envisageaient une saison 2020 très active sur le bassin Atlantique sur le plan des cyclones tropicaux. A mi-chemin de cette saison (qui s'étend officiellement du 1er jun au 30 novembre), ceci semble de plus en plus se confirmer... avec des prévisions encore plus pessimistes pour la seconde partie de saison à venir.

Au 15 août, ce ne sont pas moins de 11 systèmes tropicaux qui ont été nommés sur l'Atlantique. Les trois premiers de cette saison (Arthur, Bertha et Cristobal) ont été nommé avant le 1er juin, pourtant jour officle du début de saison, une première dans le bassin Atlantique. Cette saison a donc débuté avec Arthur dès le ... 14 mai.

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Trajectoire des sytèmes tropicaux en Atlantique Nord - saison 2020 (arrêt au 15 août 2020) - Master0Garfield / WikiProject

 

Si les sytèmes tropicaux ont déjà été nombreux, peu ont réussi à atteindre le stade de cyclone. Nous ne notons que deux ouragans à ce stade en 2020, Hanna (catégorie 1) ainsi que Isaias (catégorie 1) entre fin juillet et début août.

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Chronologie des systèmes tropicaux en Atlantique Nord - saison 2020 (arrêt au 15 août inclus) - Wikipedia

 

En ce moment même, deux tempêtes tropicales circulent sur l'Atlantique :

- Pour la première, il s'agit de Joséphine, actuellement présente au Nord-Est des Caraïbes. Si cette dernière se dirige pour ces prochains jours vers les Bermudes, elle devrait toutefois faiblir, apportant tout de même des pluies abondantes.
- La seconde tempête, nommée Kyle, circule au large de la côte Ouest américaine. Elle ne menace aucune terre, et devrait elle aussi faiblir graduellement au contact d'eaux plus fraîches.

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Tempêtes tropicales Joséphine (gauche) et Kyle (droite) - images satellite GOES-East le 15 août 2020 - NOAA

 

11 tempête nommées et deux ouragans de catégorie 1, tel est le bilan au 15 août. Malheureusement, les toutes récentes prévisions sont très pessimistes pour la seconde partie de saison à venir.
Selon la NOAA (Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique, en charge notamment du suivi des ouragans), la probabilité d'obtenir une saison plus active que la moyenne est désormais de 85%. Surtout, plusieurs ouragans majeurs (catégorie 3 et +) sont attendus d'ici novembre...

- Prévision de 19 à 25 tempêtes (moyenne de 12 // déjà 11 tempêtes nommées au 15 août)

- Prévision de 7 à 11 ouragans (moyenne de 6.4 // 2 ouragans nommés au 15 août)
- Prévision de 3 à 6 ouragans majeurs (moyenne de 2,7 // aucun au 15 août)
 

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Prévision de l'activité cyclonique pour la saison 2020 en Atlantique - actualisation au 6 août - NOAA

 

Pour rappel, l'activité cyclonique augmente graduellement sur l'Atlantique dès la fin du mois de juillet, avant d'atteindre un pic d'intensité entre la fin août et la mi-septembre. Autrement dit, le plus gros est donc encore à venir... Une situation qui sera à surveiller ces prochaines semaines !

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Repartition temporelle moyenne de l'activité cyclonique sur le bassin Atlantique - Weather.com

 

Il reste actuellement 10 noms à donner dans la liste pré-établie pour la saison 2020. Si, comme lors de l'historique et catastrophique saison 2005, le nombre de tempêtes dépasse le total de 21, c'est alors l'alphabet grec qui sera utilisé exceptionnellement pour les tempêtes qui suivront (Alpha, Beta, Gamma, Delta, Epsilon...).  Joséphine et Kyle étant actuellement en circulation sur l'Atlantique, la prochaine tempête portera le nom de Laura.

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Nom des tempêtes sur le bassin Atlantique en 2020 - MeteoMedia

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
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L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.