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Pluie et fraîcheur : peut-on parler d'été pourri ?

Un air plus frais a fait son retour, accompagné par une météo instable. Il n'aura pas fallu longtemps pour entendre les premières complaintes, certains allant jusqu'à parler d'été pourri. Peut-on vraiment employer ce terme ?

 

Retour de la pluie et de la fraîcheur

Les derniers jours ont été marqués par une météo très instable. Orages et pluies ont affecté une grande partie de la France et donné lieu à des cumuls de précipitations souvent importants. Comme le montre la carte ci-dessous, la séquence du samedi 19 au lundi 21 juillet 2025 fut très humide avec des pluies copieuses ayant affecté de vastes zones géographiques, ce qui n'est pas courant au cœur de l'été. Plusieurs dizaines de millimètres sont tombés dans un large quart nord-ouest, sur les régions frontalières du nord, l'est du pays et jusqu'à certains départements méditerranéens.

Cumuls de pluie sur 72h du samedi 19 au lundi 21 juillet 2025 - infoclimat.fr

 

 

Le rafraîchissement fut sensible en ce début de semaine avec des températures repassant sous les normales sur la majeure partie des régions. D'ailleurs, cette semaine du lundi 21 au dimanche 27 juillet 2025 s'annonce plus fraîche que la normale en France. En moyenne sur 7 jours, le déficit thermique atteindra généralement -1 à -3°C. Il s'agira de la semaine la plus fraîche depuis le début de cette saison estivale 2025, mais aussi de la première à enregistrer un bilan thermique sous la norme.

Anomalie thermique du lundi 21 au dimanche 27 juillet 2025 - ECMWF

 

 

Un été 2025 absolument tout sauf pourri !

Qualifier l'été de pourri après quelques jours frais et humides est une véritable aberration, d'autant que la France vient de vivre sa première partie d'été la plus chaude depuis le début des relevés ! En moyenne nationale, la température du 1er juin au 15 juillet 2025 fut de 22,37°C, un chiffre jusqu'alors jamais observé ! Comme le montre le graphique ci-dessous, la vague de chaleur qui a concerné la deuxième partie du mois de juin et le tout début juillet a eu un impact majeur avec des températures grimpant jusqu'à 8°C au dessus des normales de saison ! Nous avons enchaîné les jours de chaleur à une fréquente inédite et ce n'est pas un bref intermède frais & humide qui suffit à faire plonger la moyenne.

Écart à la normale des températures en France du 1er juin au 15 juillet 2025 - infoclimat.fr

 

 

Comment pourrait-on qualifier cet été de pourri après avoir vécu le deuxième mois de juin le plus chaud depuis le début des relevés avec une anomalie de +3,3°C ? En outre, le déficit pluviométrique a atteint -33% à échelle nationale tandis que l'excédent d'ensoleillement fut de +26% ! Tous les voyants penchaient vers une météo plus qu'estivale ! Cette tendance s'est poursuivie en première quinzaine de juillet, rendant la première moitié de l'été 2025 plus qu'estivale, aux antipodes de ce que l'on qualifierait "d'été pourri" ! Quelques jours frais et nuageux sont donc loin d'être suffisants pour employer ce terme.

Anomalie de pluviométrie et d'ensoleillement au mois de juin 2025 - Météo Villes

 

 

Le changement climatique fausse nos repères

À force de vivre des étés de plus en plus chauds, on en perd nos repères climatiques et beaucoup se mettent à penser que 30 à 35°C sont des températures "de saison" en été en France. Or, cela n'est pas le cas. Au mois de juillet, la moyenne des températures de l'après-midi est de 21°C à Brest, 23°C à Rouen, 24°C à Lille, 25°C à Nantes, 26°C à Paris et Strasbourg, 27°C à Bordeaux, 28°C à Lyon & Toulouse et souvent 29 à 31°C près de la Méditerranée. S'il est normal qu'il fasse "chaud" (ce terme est employé dès 25°C), les fortes chaleurs (> 30°C) ne sont en revanche pas une norme du climat Français, hormis en Méditerranée.

Températures maximales moyennes en France (normales 1991-2020) au mois de juillet - Météo Villes

 

 

C'est l'un des éléments les plus générateurs de frustration en été : la présence des nuages. Pourtant, celle-ci est normale. Beaucoup pensent à tort que l'été est synonyme de ciel tout bleu du matin au soir. Dans les faits, cela n'est vrai qu'en Méditerranée où on est souvent proche de 50% de jours presque sans nuage (au moins 80% de soleil sur la journée). Ailleurs, la donne est bien différente. Au sud-ouest, 20 à 30% des journées se déroulent sous un ciel tout bleu ou presque. Ce taux passe sous les 20% sur les régions bordant la Manche et les frontières du nord-est ou vers le Massif Central. Autant dire que voir des nuages en été n'a rien d'anormal et nous avons tendance à l'oublier.

Pourcentage du nombre de jours de ciel clair entre juin et août - Météo Villes

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.