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Prévisions météo : les ratés de l'hiver

 

La météo n'est pas une science exacte et cet hiver 2022-2023 a eu plusieurs occasions de nous le rappeler. Retour sur les ratés de la prévision depuis décembre dernier.

 

 

La neige de la mi-décembre

 

Le mois de décembre 2022 a été le témoin de manifestations hivernales. Le mardi 13 décembre, Météo France place 33 départements du tiers nord en vigilance orange neige & verglas. Des cumuls susceptibles d'atteindre ponctuellement 5 à 10 cm sont alors annoncés sur un axe allant de la Normandie vers l'Alsace, souvent 2 à 5 centimètres en Île-de-France. Dans les faits, les choses ne vont pas réellement se passer comme prévu...

 

Carte de vigilance valable pour le mercredi 14 décembre 2022 - via Météo France

 

 

 

Le mercredi 14 décembre 2022 et malgré la vigilance orange, les parisiens se réveillent sous trois flocons anecdotiques et certains axes routiers qui avaient été fermés préventivement sont parfaitement praticables. Le constat est le même dans toute l'Île-de-France mais aussi en Champagne où il n'y a pas de trace de neige en raison de précipitations plus faibles que prévu. Cette séquence fut très mal gérée par les modèles de prévisions. La veille, Grenoble s'était réveillée sous 10 cm de neige alors qu'il n'était prévu qu'un saupoudrage temporaire et que la vigilance n'était que jaune...

 

La neige des 13 et 14 décembre 2022 à Grenoble et Paris - photos Place Gre’net & Dominique Hasselmann

 

 

 

 

Le gros raté du mois de février

 

Il n'y a pas que les modèles à court terme qui ont essuyé des revers au cours de cet hiver 2022-2023. Les modèles saisonniers n'ont pas vraiment brillé non plus. Que ce soit à la fin de l'année dernière ou au début de l'actuelle, il a longuement été question que le mois de février 2023 soit dominé par un courant océanique perturbé avec des précipitations excédentaires par rapport à la normale, du moins sur la moitié nord. La carte du haut montre que ce scénario était encore proposé en date du 23 janvier ! Finalement, les scénarios se sont inversés en faveur d'un mois très sec dès le début du mois de février...

 

Modélisation de l'anomalie pluviométrique de février 2023 en date du 23 janvier et du 6 février - cartes NOAA

 

 

 

Finalement, la France vient de boucler une série inédite de 32 jours consécutifs avec cumul quotidien inférieur à 1 mm en France ! L'anticyclone nous a écrasé par sa domination durant 5 longues semaines et les trois premières de ce mois de février 2023 furent exceptionnellement sèches, quasiment sans pluie sur une grande partie de l'hexagone ! Si le scénario d'un février 2023 humide a longuement été proposé par les modèles saisonniers, nous avons eu droit à l'absolu contraire. Autant dire qu'un tel raté mérite d'être souligné...

 

Cumuls de pluie relevés en France entre le 1er et le 21 février 2023 - Météo Villes

 

 

 

 

Un modèle américain en difficulté

 

Parce qu'il est en libre accès dans le monde entier, le modèle américain est le plus utilisé pour réaliser des prévisions météo. Or, ce dernier a connu un hiver 2022-2023 bien délicat en terme de fiabilité. Le graphique ci-dessous montre l'indice de fiabilité des différents modèles à un moyen terme (J+6). Le modèle américain (en noir) s'est régulièrement illustré par des performances médiocres, chutant même à des niveaux catastrophiques début février. À titre de comparaison, le modèle européen (en rouge) a affiché des performances bien plus correctes.

 

Indice de fiabilité des différents modèles de prévision depuis le 10 janvier 2023 - graphique NOAA

 

Sur Météo Villes, nous n'utilisons pas que le modèle américain. Nos prévisionnistes consultent les différents scénarios et tranchent à partir de leur expérience. C'est notamment ce qui nous a permis de ne pas annoncer de vague de froid début février, au moment où le modèle américain s'entêtait à voir des températures très froides sur la France. La météo ne sera jamais une science exacte et le rôle de l'expertise humaine est majeur pour corriger les erreurs des modélisations.

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

Meteo-geneve.ch est le seul site météo exclusivement pour Genève ! Ce site de prévisions météo expertisées, professionnel et de grande qualité est également très complet et surtout très réactif. Une équipe de météorologistes professionnels et passionnés locaux suit la situation en permanence et propose ainsi des prévisions extrêmement précises, réactualisées plusieurs fois par jour si la situation météo l'exige. La tendance météo saisonnière est aussi fréquemment mise à jour. Ce site est avant tout un portail météo pour la région de Genève avec les meilleures webcams, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques. Enfin, meteo-geneve.ch est un site entièrement gratuit, ce qui en fait un incontournable de la météo.


Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.