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Quelle météo pour l'été 2021 après un printemps frais ?

La France vit un printemps 2021 plus frais que la normale. À quoi faut-il s'attendre pour la saison estivale après des mois printaniers frais ? Retour statistique sur les exemples du passé dans notre article.

 

Un printemps 2021 dominé par la fraîcheur

 

Écart des températures à la normale au cours du mois d'avril 2021 - Météo Villes

 

Après un mois de mars à peu près dans les normales (+0,2°C par rapport à la normale 1981-2010 et -0,2°C par rapport à la normale 1991-2020), le mois d'avril a été dominé par des conditions très fraîches sur la France, notamment rythmé par de très nombreuses gelées aux conséquences parfois dramatiques pour la végétation. Ce mois s'est achevé avec un déficit thermique de 0,7°C par rapport à la normale 1981-2010 et de -1,3°C par rapport à la normale 1991-2020.

 

Anomalies thermiques en Europe en première décade du mois de mai 2021 - via JMA

 

La tendance n'a pas l'air de vouloir s'inverser en ce mois de mai 2021. La première décade a été dominée par la fraîcheur sur une vaste partie du continent européen, comme le montre la carte ci-dessus. Sur 10 jours, les déficits thermiques atteignaient 2°C en bordure des frontières du nord. On considérant les 12 premiers jours de mai 2021, le déficit thermique est de 1°C à échelle nationale par rapport aux normales 1981-2010 et de 1,5°C par rapport aux normales 1991-2020.

 

Anomalies thermiques de la masse d'air du 12 au 22 mai 2021 - modèle GFS via tropicaltidbits.com

 

Comme on peut le constater sur l'animation ci-dessus, aucun réchauffement notable n'est pour le moment envisagé au cours des 7 à 10 prochains jours. Bien au contraire, les anomalies fraîches devraient continuer de dominer largement sur la France mais aussi sur de nombreux pays d'Europe. Il semble d'ores et déjà acquis que la deuxième décade de mai 2021 sera plus fraîche que la normale.

 

Avec ses deux premières décades plus fraîches que la normale, il est fort probable que mai 2021 s'achève avec un déficit thermique. Si tel était le cas, il deviendrait le troisième mois consécutif plus frais que la norme si l'on considère les normales climatologiques 1991-2020 (-0,2°C en mars, -1,3°C en avril et -1,5°C sur les 12 premiers jours de mai).

 

 

Quel été après un printemps frais ?

 

Printemps les plus frais depuis 1945 et températures observées les étés suivants - Météo Villes

 

Le tableau ci-dessus répertorie les 16 printemps les plus frais en France entre l'après-guerre et aujourd'hui. Il montre quelle a été la tendance thermique des trois mois estivaux qui les ont suivi. Au premier coup d'œil, on constate une grande variabilité selon les années. Certains printemps frais ont été suivis par des étés pourris et très frais, comme ce fut le cas en 1978. En revanche, d'autres printemps frais ont été suivis par des été très chauds, comme en 1983.

 

 

Tendance thermique des 48 mois estivaux suivant les 16 printemps les plus frais depuis 1945 - Météo Villes

 

En regardant les statistiques de plus près, on constate qu'aucune tendance très franche ne se dégage. Sur les mois de juin, juillet et août qui ont succédé aux 16 printemps les plus frais en France depuis 1945, un tiers ont connu un bilan thermique proche de la normale. 39% ont été plus frais que la norme tandis que 28% ont enregistré des températures plus chaudes que les normales. C'est donc une légère tendance fraîche qui prédomine.

 

Notons que parmi les printemps du XXIème siècle, seul le printemps 2013 figure dans la liste ci-dessus. Cela prouve bien les effets du réchauffement et il est bon de rappeler que les comparaisons qui étaient valables au siècle dernier ne le sont plus forcément de nos jours avec l'augmentation notable des températures moyennes... Il devient de plus en plus rare de connaître des anomalies fraîches sur plusieurs saisons consécutives.

 

 

Printemps frais : les deux exemples récents

 

Printemps & été 2019

 

Chute de neige tardive à Montbéliard (Doubs) le 4 mai 2019 - photo Jean-Mathieu Baudoin

 

Le dernier printemps frais est récent puisqu'il n'a que 2 ans. Pour être exact, le printemps 2019 avait terminé avec un excédent thermique de 0,3°C mais avec un mois de mars très doux en trompe-l'œil. La suite du printemps s'était montrée très mitigée et bien fraîche, notamment le mois de mai qui avait enregistré un déficit de 1,1°C. Des chutes de neige tardives avaient été observées en plaine dans le nord-est début mai, tout comme des gelées tardives jusqu'en Bretagne (record de froid à Brest).

 

Écart à la normale des températures minimales & maximales durant l'été 2019 - via Météo France

 

Températures maximales du 25 juillet 2019 en pleine canicule historique - via Le Parisien

 

Pourtant, l'été n'avait pas tardé à se montrer quelques semaines plus tard. Une première canicule était survenue à la fin du mois de juin, autant remarquable par sa précocité que par son intensité. Le record absolu de chaleur était tombé en France le 28 juin 2019 avec 46,0°C à Vérargues dans l'ouest de l'Hérault ! On relevait aussi 44,4°C à Nîmes.

 

Un mois plus tard, une seconde canicule historique frappait la France entre le 22 et le 26 juillet 2019. Cette fois, les 40°C étaient dépassés jusqu'aux rivages de la Mer du Nord (41,3°C à Dunkerque) ! On mesurait 41,5°C à Lille, 42,7°C à Paris et 43,6°C à Saint-Maur-des-Fossés (94) ! À échelle de la France, le 25 juillet 2019 est devenue la journée la plus chaude jamais observée (avec celle du 5 août 2003). Sur les 3 mois estivaux de 2019, l'excédent thermique fut de 1,7°C, le classant au troisième rang des étés les plus chauds en France.

 

 

Printemps & été 2013

 

Écart à la normale des températures durant le printemps 2013 - via Météo France

 

Importantes inondations dans l'Aube le 7 mai 2013

 

Au 21ème siècle, difficile de parler de printemps frais sans évoquer celui de 2013. En effet, ce dernier fut épouvantable en France avec une domination presque sans partage de la fraîcheur. Le déficit thermique sur 3 mois fut de 1,3°C, faisant du printemps 2013 le plus frais depuis 1987 ! En plus des températures basses, l'agitation fut excessive avec des précipitations abondantes responsables d'inondations dans plusieurs régions. Des chutes de neige ont été observées en plaine au mois d'avril, en Normandie ou encore sur Rhône-Alpes.

 

Écart à la normale des températures minimales & maximales en juillet 2013 - via Météo France

 

Températures maximales des 21 et 22 juillet 2013 - via woeurope.eu

 

Si le mois de juin fut frais, dans la continuité du printemps, le mois de juillet 2013 fut particulièrement estival et dominé par la chaleur quasiment de bout en bout ! L'excédent thermique mensuel fut de 1,9°C, classant ce mois au 3ème rang des mois de juillet les plus chauds en France. Une vague de chaleur durable avait été observée du 15 au 27 juillet, marquée par des pics à plus de 35°C certains après-midi.

 

Un nouvel épisode caniculaire était survenu au tout début du mois d'août. Les températures s'étaient alors envolées, atteignant 37°C en Alsace ou encore 38°C en Aquitaine. La suite du mois fut beaucoup plus classique. C'est surtout le mois de juillet 2013 qui a marqué par ses fortes chaleurs durant cet été.

 

 

Les tendances pour l'été à venir semblent s'accorder sur une tendance plus sèche et plus chaude que la normale en France. N'hésitez pas à consulter nos prévisions saisonnières régulièrement mises à jour.

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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