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Chronique météo

Retour sur la météo extraordinaire du mois d'avril 2020 durant la pandémie

Une première quinzaine exceptionnellement ensoleillée
 

Beaucoup se souviennent de ce mois d'avril 2020, d'une part car celui-ci a été marqué par le premier confinement de la pandémie de COVID-19 en France et d'autre par car celui-ci, et notamment sa première quinzaine, s'était montré exceptionnellement sec et ensoleillé sur notre pays, le tout sous des températures quasi estivales sur de nombreuses régions.

Ce temps calme et majoritairement sec avait débuté dès la mi-mars 2020 avec, si l'on excepte quelques coups de froid durant la dernière décade, un temps globalement calme, sec et ensoleillé sur notre pays. Néanmoins, c'est véritablement durant la première quinzaine d'avril que le temps le plus clément était observé sur la majorité du pays en raison de hautes pressions bien ancrées sur une large partie de l'Europe.


Anomalies de pression en Europe entre le 14 mars et le 12 avril 2020 – NOAA/NCEP

 

Durant cette première décade d'avril donc, le soleil se montrait plus que récurent sur la majorité du pays, un temps très ensoleillé dont seul les propriétaires d'un espace extérieur ont pu profiter, la France vivant son premier confinement de la pandémie de COVID-19.


Conditions printanières à Arcachon (33) et plages désertées en raison du confinement en avril 2020 - Christophe SCHAPPACHER pour Infoclimat.
 

L'ensoleillement fut d'ailleurs particulièrement marqué sur une large partie Nord de la France entre la dernière décade de mars et la première quinzaine d'avril, de nombreuses villes battant leurs précédents records durant cette période. Entre le 21 mars et le 14 avril, on a par exemple pu relever :

  • 267h de soleil à Luxeuil
  • 262h à Dijon
  • 251h au Touquet
  • 228 à Paris


Un soleil particulièrement dominant entre le 4 et le 13 avril sur la France - EUMETSAT

 

Durant la seconde quinzaine, le temps s'était néanmoins montré plus régulièrement humide et instable, notamment sur la moitié Sud du pays où les précipitations s'était même montrées excédentaires. Sur certains secteurs, les pluies et orages de la fin de mois avaient mis fin à des séries sèches parfois incroyables atteignant par exemple 44 jours sans pluie à Saint-Dizier ou 42 jours à Grenoble !

 

Un ressenti estival en plein mois d'avril !

Outre ce temps ensoleillé, ce sont également les températures qui s'étaient avérées particulièrement clémentes et même chaudes pour la période durant ce mois d'avril 2020 et notamment durant la première quinzaine.

En effet, entre le 6 et le 12 avril, les températures ont atteint des niveaux quasi estivaux sur la majorité de la France. Durant l'après-midi du 9 avril, 87% du territoire a dépassé la barre des 20°C. Le samedi 11 avril, c'est plus du quart de la France (28%) qui a franchi le seuil de chaleur (correspondant à 25°C).

Part du territoire français ayant concernée par la douceur/chaleur entre le 1er janvier et le 12 avril 2020 – Météo-Villes

 

Ainsi, de nombreux records décadaires de douceur/chaleur ont été battus durant cette période avec des maximales dépassant les 25/26°C sur le Nord de la France, parfois plus de 27 voire 28°C sur le Sud et surtout le Sud-Ouest du pays.

Records décadaires de douceur/chaleur battus durant la 1ère décade d'avril 2020 – Météo-Villes

 

À Paris, on avait par exemple pu observer 5 journées consécutives de chaleur (températures supérieure ou égale à 25°C) entre le 8 et le 12 avril, ce qui n'était jamais arrivé avant la mi-avril depuis le début des relevés en 1873 !

5 jours consécutifs de chaleur à Paris durant la première quinzaine d'avril 2020 – Météo-Villes
 

Au final, grâce à de nouvelles journées de chaleur durant la seconde quinzaine, notamment entre le 16 et le 19, le mois d'avril 2020 s'était terminé avec une anomalie de température de +3,0°C à l'échelle nationale, se plaçant au 3e rang des plus chauds observés en France depuis 1900 !
 

La combinaison entre soleil et chaleur avait d'ailleurs nettement accentué la sécheresse sur la majorité de la France durant cette période, celle-ci se montrant notable sur la majorité du pays au début de la dernière décade. La fin du mois allait toutefois sensiblement améliorer la situation, surtout sur le Sud du pays, avec le retour d'un temps plus humide.

Carte de l'indice d'humidité des sols agrégé par département au 20 Avril 2020 - via Météo-France

 

Retrouvez plus d'informations sur ce mois d'avril 2020 exceptionnel dans notre chronique depuis 1850 >>

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.