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Retour sur les vagues de chaleur en France au mois de juin via notre chronique

La chaleur se généralise et s'accentue sur la France. L'occasion de se plonger dans la chronique de Météo Villes et de revenir sur les vagues de chaleur les plus marquantes ayant touché notre pays au cours du mois de juin.

 

Les événements cités dans cet article sont à retrouver dans notre chronique météo des évènements climatiques depuis 1850 >>> qui répertorie un nombre incalculable d'événements climatiques survenus en France. Cette rubrique est unique sur le web.

 

Canicule historique de juin 2019

 

Carte des masses d'air à échelle continentale le 27 juin 2019 - via wetterzentrale

 

Nul besoin de remonter très loin pour retrouver un épisode de chaleur marquant au mois de juin. Lors de la dernière semaine du mois de juin 2019, une canicule historique par son intensité et sa précocité a concerné de nombreuses régions françaises. Les 27 et 28 juin 2019, la masse d'air à 850 hPa (vers 1500m) au dessus de la France atteignait 25 à 28°C (jusqu'en Bretagne), des niveaux que l'on rencontre plutôt sur le nord de l'Afrique !

 

46°C dans le Languedoc le vendredi 28 juin 2019 ! - via Météo France

 

Ainsi, la température la plus élevée jamais enregistrée en France l'a été au mois de juin il y a seulement 2 ans. C'est la journée du vendredi 28 juin 2019 qui fut la plus bouillante sur les régions méditerranéennes. À l'époque, les températures y dépassaient les 40°C de manière quasi-généralisée et la barre des 45°C fut dépassée dans l'intérieur du Languedoc ! On avait relevé 45,9°C à Gallargues-le-Montueux (Gard) et 46,0°C à Vérargues (Hérault), du jamais vu !

 

Vignes littéralement "grillées" par la chaleur sur l'arrière-pays méditerranéen - Chai d'Emilien

 

La chaleur fut telles que de nombreuses parcelles de vignes situées sur l'arrière-pays méditerranéen ont connu des dégâts considérables. Par endroits, les chaleurs records ont littéralement "grillé" les vignes et réduit à néant la production de certains pieds. Le vendredi 28 juin 2019, les services de Météo France avaient enclenché l'alerte rouge à la canicule sur les départements de l'Hérault, du Gard, du Vaucluse et des Bouches-du-Rhône.

 

 

Vague de chaleur durable de juin 2017

 

Carte des masses d'air à échelle continentale le 21 juin 2017 - via wetterzentrale

 

Il y a 4 ans, le mois de juin avait été marqué par une vague de chaleur véritablement durable. Durant 15 jours, entre le 9 et le 24 juin 2017, les températures sont restées à des niveaux excessivement élevés pour la saison sur une grande partie de la France, particulièrement dans le sud où il n'y a eu quasiment aucun répit. Les températures de la masse d'air en altitude (vers 1500m) dépassaient ponctuellement les 20°C.

 

Températures maximales du 21 juin 2017 en France - Météo Villes

 

Le miroir d'eau de Bordeaux sous 37°C le 21 juin 2017 - photo Laurent Theillet

 

Les températures diurnes dépassaient quotidiennement les 30°C durant de nombreuses régions avec plusieurs pics à plus de 35°C observés jusqu'au nord de la Loire. Les valeurs les plus élevées ont été enregistrées au début de la troisième décade de juin 2021 avec 37°C à Paris & Bordeaux le 21 et jusqu'à 38,3°C à Toulouse le 22. La surmortalité liée à cette vague de chaleur durable (et donc éprouvante pour les organismes) est estimée à 580 décès en France.

 

 

Vague de chaleur du 18 au 28 juin 2005

 

Carte des masses d'air à échelle continentale le 27 juin 2005 - via wetterzentrale

 

Le mois de juin 2005 fut largement dominé par la chaleur en France. Une importante vague de chaleur a concerné le pays durant 10 jours entre le 18 et le 28 juin 2005. Les températures de la masse d'air dépassaient les 20°C à 850 hPa dans le sud de l'hexagone. Les températures atteignaient quotidiennement 34 à 38°C sur les régions de la moitié sud, particulièrement dans le sud-ouest et en vallée du Rhône.

 

Coupure de presse évoquant la sécheresse au mois de juin 2015 - Chronique Météo Villes

 

À échelle de la France, juin 2005 s'était classé au troisième rang des mois de juin les plus chauds en France. En plus de cette chaleur, la sécheresse sévissait avec des restrictions d'eau dans de nombreuses régions. L'été 2005 fut moins arrosé que la normale, tout comme l'ensemble de l'année 2005 où le déficit annuel fut proche de 25%.

 

 

Bouillant mois de juin 2003

 

Carte des masses d'air à échelle continentale le 22 juin 2003 - via wetterzentrale

 

Le mois de juin 2003 fut remarquablement chaud sur la France, en lien avec la persistance durable de l'anticyclone des Açores sur l'ouest de l'Europe, dont notre pays. Si quelques fluctuations ont été observées, la masse d'air fut surchauffée durant les 3/4 du mois, voire dans sa totalité sur les régions du sud. Lors des journées les plus chaudes, la masse d'air vers 1500m dépassait les 25°C sur le sud du pays !

 

Températures maximales à Lyon au mois de juin 2003 - via infoclimat.fr

 

Certaines régions du sud ont connu une chaleur pesante durant la quasi-totalité du mois de juin 2003 ! Alors que la normale de Lyon est de 24°C en juin, aucun après-midi ne fut moins chaud que 27°C ! Plus impressionnant encore, 23 jours sur 30 ont dépassé les 30°C , dont 7 à plus de 35°C ! De plus, 15 des 30 nuits du mois n'ont pas connu de valeurs inférieures à 20°C ! À Lyon, la température moyenne du mois fut 7,7°C au dessus de la norme ! À ce jour, juin 2003 reste le mois de juin le plus chaud jamais observé en France (anomalie moyenne de +4 à +5°C) !

 

 

Chaleur & sécheresse historique de juin 1976

 

Carte des masses d'air à échelle continentale le 28 juin 1976 - via wetterzentrale

 

Avant que ne survienne le mois de juin 2003, c'est le mois de juin 1976 qui est longtemps resté le plus chaud jamais observé en France ! Si les températures de la masse d'air n'avaient pas atteint des niveaux remarquablement élevés, la chaleur s'était montrée particulièrement durable en lien avec un anticyclone solidement ancré au dessus de la France et de la Mer du Nord tout au long du mois, faisant remonter l'air chaud jusqu'au nord des Îles Britanniques.

 

On cherche la fraîcheur sur les quais de Seine à Paris fin juin 1976 - Chronique Météo Villes

 

Des prières pour la pluie dans le Médoc fin juin 1976 - Chronique Météo Villes

 

Les températures ne dépassent jamais les 37°C mais atteignent 30 à 35°C de manière quasi-quotidienne sur de nombreuses régions. Au delà de la chaleur, c'est surtout la sécheresse qui fait la une. Hormis quelques orages sur les régions montagneuses, il ne tombe quasiment pas une goutte sur l'ensemble du mois de juin 1976. À la fin du mois, la situation est si dramatique qu'on organise des prières pour faire revenir la pluie, tandis qu'on peut traverser le Rhône à pied sur certains tronçons ! Cette sécheresse historique de 1976 dura tout l'été.

 

 

La liste ci-dessus est non-exhaustive. Vous pouvez consulter tous les événements climatiques du passé dans notre chronique >>>

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.