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Tempête sur les Îles Britanniques, verglas aux États-Unis... l'actualité météo dans le monde

Défilé de tempêtes sur les Îles Britanniques, vague de froid suivie de pluie verglaçante dans le nord de l'Amérique ou canicule en Australie... Météo Villes fait le point sur l'actualité météo dans le monde.

 

Tempêtes sur les Îles Britanniques

Dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22 janvier 2024, la tempête Isha a fortement secoué les Îles Britanniques. Les rafales de vent ont dépassé les 130 km/h sur les littoraux de l'Irlande et de l'Écosse. C'est sur les reliefs écossais que les rafales ont été les plus puissantes, atteignant ponctuellement 170 à 180 km/h ! Une alerte rouge avait été émise par les services météo britanniques. Ces vents violents ont occasionné des dégâts avec de nombreuses chutes d'arbres et plusieurs dizaines de milliers de foyers privés d'électricité. En France, les vents ont atteint 140 km/h sur la pointe du Cotentin et jusqu'à 110 km/h dans les terres du nord-ouest de la Bretagne.

Rafales maximales de la tempête Isha au Royaume-Uni entre les 21 et 22 janvier 2024 - via meteociel.fr

 

 

Nos voisins britanniques vivent une séquence particulièrement agitée. Une nouvelle tempête, nommée Jocelyn, frappera durant la nuit du mardi 23 au mercredi 24 janvier 2024. Moins puissante que la précédente, elle va tout de même générer des vents tempétueux sur le nord-ouest de l'Irlande et sur l'Écosse, placés en vigilance orange. En France, ce vent très fort se fera sentir sur l'extrême nord avec des rafales de 80 à 90 km/h dans les terres du Nord-Pas-de-Calais en nuit de mardi à mercredi. Comme le montre l'image ci-dessous, l'enroulement dépressionnaire de la tempête Jocelyn était particulièrement esthétique au dessus de l'Atlantique ce lundi 22 janvier 2024.

Tempête Jocelyn au dessus de l'Atlantique ce 22 janvier 2024 - via ZoomEarth

 

 

Amérique du Nord : grand froid puis verglas

Une vague de froid majeure a touché le nord de l'Amérique durant la deuxième décade du mois de janvier 2024. Les températures se sont abaissées à des niveaux impressionnants, parfois en dessous des -40°C au Canada et dans certains États américains. Entre l'ouest du Canada et le centre des États-Unis, le déficit thermique à la normale sur une période de 10 jours (du 11 au 20 janvier 2024) fut supérieur à 10°C, ce qui représente une anomalie décadaire colossale ! Notons que les régions polaires comme l'Alaska ou le nord-est du Canada n'ont pas été concernées et ont enregistré des températures supérieures à la normale.

Écart à la normale des températures en Amérique du Nord du 11 au 20 janvier 2024 - via JMA

 

 

Cette vague de froid majeure s'est terminée en ce début de semaine avec l'évacuation de l'air polaire au dessus de l'Atlantique. Des températures plus douces que la normale ont fait leur retour sur de vastes zones d'Amérique du Nord. Cependant, la transition n'a pas été sans conséquences. Après une période de froid aussi intense, le redoux s'est parfois accompagné de pluie verglaçante, notamment dans le centre des USA. Le verglas a semé la pagaille dans plusieurs États, causant de très nombreux accidents. Ci-dessous, un camion de pompiers perdant le contrôle près de Saint-Louis dans le Missouri.

Camion de pompier glissant sur le verglas à Imperial (Missouri) le 22 janvier 2024 - via Katelynn Voisey

 

 

Chaleur historique en Amérique du Sud

Loin de la vague de froid qu'a connu le nord du continent américain, sa pointe sud vit actuellement une vague de chaleur d'intensité historique ! Des records (parfois absolus) de chaleur sont actuellement battus au Chili, en Argentine ou en Colombie avec des valeurs grimpant ponctuellement 15 à 20°C au dessus des normales saisonnières ! Parmi les valeurs notables de ce début de semaine, on a pu mesurer 39°C à Neiva en Colombie ou encore 41°C à Chillán dans la province de Ñuble au Chili ! De nombreux records sont attendus cette semaine. (infos @extremetemps)

Anomalie chaude remarquable dans le sud de l'Amérique ce 23 janvier 2024 - via tropicaltidbits.com

 

 

Pluie de records de chaleur en Asie du Sud-Est

L'année 2024 a débuté de manière très chaude sur une vaste partie sud-est du continent asiatique. Depuis maintenant plus de trois semaines, de nombreux pays voient tomber des records de chaleur pour un mois de janvier. Les anomalies atteignent +4 à +8°C sur de vastes zones du continent entre le 1er et le 23 janvier 2024 ! Le dernier record en date a été enregistré au Myanmar (anciennement la Birmanie) ce 23 janvier 2024 avec 37,0°C à Dawei ! Le Japon voit également tomber des dizaines de records depuis le début de l'année avec une météo anormalement douce pour un mois de janvier. (infos @extremetemps)

Anomalie thermique en Asie du sud-est du 1er au 23 janvier 2024 - via Karsten Haustein

 

 

Vague de chaleur en Australie

Certaines région d'Australie continuent de subir une vague de chaleur importante depuis le début de cette année 2024. L'épisode concerne surtout le sud et l'ouest du pays où les journées caniculaires s'enchaînent. Les températures atteignent 44 à 48°C durant les après-midi sur de vastes zones méridionales et occidentales d'Australie, comme l'illustre la carte ci-dessous (concernant le lundi 22 janvier 2024). Dans les prochains jours, les températures deviendront plus respirables dans l'ouest du pays tandis que les chaleurs caniculaires se décaleront sur le centre de l'Australie.

Températures maximales en Australie ce lundi 22 janvier 2024 - via tropicaltidbits.com

 

 

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.