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Douceur / Forte chaleur / Incendies

Tendances météo pour juillet 2025 : nouvelle menace de canicule ?

Si les températures chuteront ce dimanche 6 juillet 2025, la baisse ne s'annonce que très temporaires. Les signaux pour la suite du mois sont très chauds voire caniculaires. Météo Villes fait le point sur les tendances à long terme.

 

Un rafraîchissement qui s'annonce temporaire

La journée du dimanche 6 juillet 2025 marquera un changement de masse d'air. En effet, une vaste zone de basses pressions présentes sur la Scandinavie va s'étendre aux Îles Britanniques et à la mer du Nord, entraînant la bascule du flux au secteur nord-ouest et faisant passer un front sur la France. Ce dernier chassera de manière enfin efficace la chaleur en amenant un air frais en provenance de mer de Norvège, comme l'illustre la carte ci-dessous. Cependant, cette baisse salvatrice ne va sans doute pas s'inscrire dans la durée...

Situation météorologique en Europe pour le dimanche 6 juillet 2025 - Météo Villes

 

 

Ainsi, une séquence plus fraîche débutera ce dimanche 6 juillet 2025 et concernera le début de la semaine prochaine. C'est autour du mardi 8 juillet que les températures seront les plus basses sur la France, restant par exemple sous les 25°C à Lyon. Cependant, tous les modèles misent sur un nouveau réchauffement marqué pour la seconde partie de la semaine prochaine. La hausse des températures devrait ainsi s'accélérer aux alentours des 10 ou 11 juillet avec un probable retour des fortes chaleurs. À Lyon, les modélisations repassent entre 30 et 35°C après ces dates.

Différentes modélisations de température à Lyon du 4 au 12 juillet 2025 - meteologix.com

 

 

Nouvelle menace de canicule d'ici la mi-juillet ?

Les modélisations sont assez claires : la chaleur va revenir rapidement après la baisse attendue dès ce dimanche 6 juillet. La deuxième décade de juillet devrait permettre aux hautes pressions de regonfler au dessus de la France et de la Mer du Nord, ce qui aura pour effet de réchauffer efficacement la masse d'air. Ainsi, l'air chaud pourrait s'accumuler au fil des jours avec une nouvelle menace d'épisode de fortes chaleurs sur l'hexagone.

Anomalie de géopotentiels du 10 au 16 juillet 2025 - tropicaltidbits.com

 

 

Pour l'heure, il est trop tôt pour affirmer qu'une nouvelle canicule va toucher la France, car l'échéance est d'une dizaine de jours et ne permet aucune certitude. Toutefois, les scénarios envisageant une chaleur excessive à l'horizon de la Fête Nationale 2025 sont nombreux et montrent qu'il existe une possibilité notable d'un nouvel épisode de fortes chaleurs, voire de canicule sur le pays. À titre d'exemple, le modèle européen envisage des valeurs de 35 à 40°C sur une grande partie du pays le 13 juillet prochain. Cette modélisation n'est pas à prendre au pied de la lettre, mais montre un potentiel à ne pas négliger.

Températures maximales pour le 13 juillet 2025 - modèle européen du 03/07/25 via meteologix.com

 

 

Vers un mois de juillet globalement très chaud

D'une manière générale, les modélisations pour la deuxième et la troisième décades de juillet 2025 envisagent des températures nettement supérieures aux normales en France. Au global sur l'ensemble du mois, l'anomalie pourrait dépasser les +2°C, notamment dans le sud du pays. Autant dire qu'un tel écart à la normale - s'il venait à se vérifier - autoriserait de nouveaux épisodes de chaleur excessive ou caniculaire.

Anomalie thermique en Europe au mois de juillet 2025 - NOAA

 

 

Dominé par des champs de pression élevés, ce mois de juillet 2025 devrait aussi s'avérer plus sec que la normale dans de nombreuses régions. Le déficit pluviométrique pourrait être important sur une large moitié nord de la France. En revanche, des orages récurrents apporteraient des précipitations plus fréquentes en direction des Pyrénées et des Alpes. Globalement, on semble donc s'orienter vers un mois de juillet 2025 chaud et sec.

Anomalie pluviométrique en Europe au mois de juillet 2025 - NOAA

 

 

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
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Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.