Logo Météo Geneve, météo expertisée et gratuite
Actualité précédente
Prévisions météo

Tendances météo pour juin et la suite de l'été 2024 : la chaleur va-t-elle s'installer ?

Si le sud vit quelques jours de chaleur, la fraîcheur reprendra le dessus la semaine prochaine. Quelles sont les tendances pour la suite du mois de juin et de cet été 2024 ? Météo Villes fait le point.

 

Une semaine prochaine bien fraîche

Une fois la dégradation orageuse du week-end des 8 et 9 juin 2024 passée (voir notre article >>> https://www.meteo-villes.com/actualites/plusieurs-risques-de-violents-orages-du-jeudi-6-au-dimanche-9-juin), des conditions très mitigées se profilent pour la semaine du lundi 10 au dimanche 16 juin 2024. En effet, les basses pressions domineront durant une bonne partie de la semaine entre la Scandinavie et les Îles Britanniques. Un talweg plongera sur la France, jusqu'au nord de l'Italie, et nous vaudra un flux dominant de secteur nord-ouest, amenant des nuages et des averses (dans des quantités souvent modestes).

Situation météo dominante en Europe du lundi 10 au dimanche 16 juin 2024 - Météo Villes

 

 

L'impression mitigée qui dominera cette semaine du lundi 10 au dimanche 16 juin 2024 sera renforcée par les températures bien fraîches. En effet, c'est une masse d'air issue de mer de Norvège qui atteindra la France avec une coulée fraîche plongeant jusqu'à la péninsule ibérique et même jusqu'au Maghreb. En France, les températures seront généralement 2 à 4°C inférieures aux normales de saison en moyenne sur 7 jours. Cela signifie que les régions du nord auront du mal à atteindre les 20°C et qu'il fera souvent 20 à 22°C dans le sud (plutôt 23 à 25°C vers la Méditerranée).

Écart à la normale des températures du lundi 10 au dimanche 16 juin 2024 - ECMWF

 

 

Une deuxième partie de juin rejoignant les normes ?

Températures

S'il semble acquis que la semaine du 10 au 16 juin 2024 sera fraîche, les températures pourraient progressivement remonter lors de la semaine suivante, du 17 au 23 juin 2024. Les projections à long terme du modèle européen envisagent une atténuation de l'anomalie fraîche avec des températures finissant par retrouver les normales. La fin du mois de juin 2024 pourrait afficher des températures proches des normales, voire un peu plus chaudes lors des dernières journées du mois.

Anomalie thermique lors des deux dernières semaines de juin 2024 - modèle européen via ECMWF

 

 

Le modèle américain propose un scénario légèrement plus chaud que son homologue européen. Après une semaine du 10 au 16 juin 2024 dominée par la fraîcheur, les températures retrouveraient des niveaux très doux en semaine du 17 au 23 juin et une chaleur modérée pourrait s'installer à la fin du mois avec des températures passant légèrement au dessus des normales (+0,5 à +1°C). Cela nous donnerait un mois de juin 2024 globalement proche des normales en France.

Anomalie thermique lors des deux dernières semaines de juin 2024 - modèle américain via tropicaltidbits.com

 

 

Précipitations

En ce qui concerne la pluviométrie, le modèle européen ne dégage aucune tendance franche pour les deux dernières semaines du mois de juin 2024. La France pourrait rester au carrefour des hautes et basses pressions, amenant une alternance de journées calmes et de journées plus instables. Ainsi, la pluviométrie serait assez proche des normales au cours de la seconde partie du mois.

Anomalie pluviométrique lors des deux dernières semaines de juin 2024 - modèle européen via ECMWF

 

Le modèle américain propose un scénario similaire. Il ne dégage aucune tendance franche pour la semaine du 17 au 23 juin 2024, qui pourrait alterner journées calmes et journées instables. Une petite tendance vers un temps plus sec semble se dégager pour la fin du mois avec des précipitations possiblement plus discrètes en France. Là aussi, il n'y a aucun scénario franc car nous resterions à mi-chemin entre hautes et basses pressions.

Anomalie pluviométrique lors des deux dernières semaines de juin 2024 - modèle américain via tropicaltidbits.com

 

 

Juillet : estival mais sans excès ?

Après un mois de juin 2024 qui serait tout juste dans les normes, le mois de juillet 2024 pourrait repasser en anomalie positive en France. En effet, les modèles européen et américain envisagent des températures légèrement supérieures aux normales. Cette anomalie chaude semble toutefois assez limitée avec des modélisations tournant autour de +0,5°C à +1°C. Il ne serait donc pas question d'un mois torride, même s'il est important de rappeler que cette moyenne est une tendance dans les grandes lignes et qu'elle n'est pas en mesure de déceler un épisode de fortes chaleurs de quelques jours.

Anomalie thermique en juillet 2024 selon les modèles européen et américain - via ECMWF et NOAA

 

 

Juillet 2024 pourrait être un mois de transition. Le temps alternerait entre séquences instables et séquences plus sèches mais les modèles européen comme américain semblent s'accorder sur une présence de plus en plus régulière des hautes pressions au cours du mois. Cela pourrait entraîner un léger déficit pluviométrique mensuel, bien que le modèle américain envisage de fréquents orages vers les Pyrénées et les Alpes (au contraire du modèle européen).

Anomalie pluviométrique en juillet 2024 selon les modèles européen et américain - via ECMWF et NOAA

 

 

Août : le mois le plus chaud de l'été ?

Les modèles européen et américain maintiennent la tendance anticipée depuis le début du printemps : à savoir un mois d'août se montrant le plus chaud de l'été 2024. Les températures seraient régulièrement supérieures aux normales avec une anomalie proche de +1°C dans le nord de l'hexagone mais pouvant atteindre +2°C dans les régions méridionales. Ainsi, le risque d'épisodes de fortes chaleurs apparaît notables pour ce mois d'août 2024.

Anomalie thermique en août 2024 selon les modèles européen et américain - via ECMWF et NOAA

 

 

En plus d'être chaud, le mois d'août 2024 pourrait également être dominé par les hautes pressions. Les modèles européen comme américain envisagent un déficit pluviométrique possiblement net sur une grande partie du territoire. Des séquences très chaudes et sèches semblent donc probables. Notons cependant que le modèle américain dégage une tendance orageuse récurrente vers les Alpes.

Anomalie pluviométrique en août 2024 selon les modèles européen et américain - via ECMWF et NOAA

 

En résumé : cet été 2024 pourrait aller crescendo, débutant par un mois de juin relativement frais et mitigé avant un mois de juillet graduellement plus estival et culminant par un mois d'août chaud et sec. Nous rappelons que ces tendances saisonnières doivent être considérées avec un certain recul et ont une fiabilité oscillant entre 60 et 65%.

 

Actualité précédente

Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

Meteo-geneve.ch est le seul site météo exclusivement pour Genève ! Ce site de prévisions météo expertisées, professionnel et de grande qualité est également très complet et surtout très réactif. Une équipe de météorologistes professionnels et passionnés locaux suit la situation en permanence et propose ainsi des prévisions extrêmement précises, réactualisées plusieurs fois par jour si la situation météo l'exige. La tendance météo saisonnière est aussi fréquemment mise à jour. Ce site est avant tout un portail météo pour la région de Genève avec les meilleures webcams, les données des stations météo en direct, les cartes de suivi des pluies et des nuages, les observations et la localisation des phénomènes météo dangereux sur la région, des suivis climatologiques. Enfin, meteo-geneve.ch est un site entièrement gratuit, ce qui en fait un incontournable de la météo.


Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.