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Très chaud, sec et ensoleillé : le bilan national de juillet 2019

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Nul se s'en serait douté, mais les températures globales de notre mois de juillet sont largement au dessus des moyennes habituelles. Ceci porté notamment par la canicule mémorable de la fin du mois ayant battu des records absolus sur de très nombreuses régions (retour sur cet évènement ici >>).

Au final, l'anomalie nationale s'élève pour ce mois à +2.2°C. il s'agit du 4e mois de juillet le plus chaud observé depuis le début du 19ème siècle, derrière celui de l'année dernière (+2.4°C), 1983 (+2.6°C) et loin derrière l'indétronable juillet 2006 (+3.6°C).

Aucune ville du pays ne possède un bilan négatif. Les anomalies les plus faibles sont observées dans l'extrême Nord et près des côtes de la Manche, secteurs quelque peu influencés par un air océanique (+0.9°C à Charleville-Mézières, +1.0°C à Cherbourg, +1.1°C à Boulogne-sur-Mer). A l'inverse, l'excédent est particulièrement important sur une grande bande centrale du pays, dépassant parfois les +3°C (+3.0°C sur Lyon, +3.1 sur Châteauroux et Clermont-Ferrand, et jusqu'à +3.4°C à Brive-la-Gaillarde).

 

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Ce mois de juillet a été également marqué par un très fort ensoleillement, relativement homogène à l'ensemble du pays. Si nous étions peu ou prou dans les normes dans le quart Sud-Est, le soleil a brillé durablement sur la moitié Nord, voire même de manière tout à fait exceptionnelle dans le Nord-Ouest. L'Ile-de-France, le Centre-Val-de-Loire, la Haute-Normandie, les Pays-de-la-Loire et surtout la Bretagne ont observé des excédents dépassant les 50% !

Par endroit, des records ont été battus, ce qui était notamment le cas à Alençon, Angers, Caen, Dinard, Rennes, Bourges, Orléans ou encore Tours... Sur Orléans, cet ensoleillement cumulé a atteint les 350 heures en juillet, soit 46 heures de plus qu'à Toulouse.

Au total à l'échelle nationale, l'excédent d'ensoleillement atteint les +30% environ sur ce mois de juillet 2019.

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Et qui dit chaleur + fort ensoleillement, dit forcément sécheresse... Car les quelques pluies orageuses qui se sont manifestées dans la moitié Sud ont très peu pesé dans la balance (si les excédents paraissent incroyables en Corse et dans l'extrême Sud-Est, les pluies n'ont pas pour autant été abondantes : il n'est par exemple tombé "que" 56mm à Ajaccio, l'anomalie >700% ceci s'expliquant par une moyenne mensuelle en juillet très sèche de seulement 6.7mm).

C'est sur la moitié Nord où l'on a pu constater un manque criant de précipitations, avec 60 à 80% de déficit en moyenne, voire pire. Il est parfois tombé moins de 10mm durant l'ensemble du mois sur diverses localités (2.2mm à Romorantin, 4.0mm à Blois, 6.2mm à l'aéroport de Metz, 8.6mm à Charleville-Mézières, 9.6mm à Saint-Dizier), établissant de nouveaux records.

Ce mois de juillet 2019 est devenu le 10ème plus sec de ces 61 dernières années (soit depuis 1959, année durant laquelle les données pluviométriques ont été agregées à l'échelle nationale). Le déficit pluviométrique mensuel national s'élève à -35% environ.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.