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Un hiver 2018/2019 particulièrement doux : le bilan détaillé

L'hiver météorologique 2018/2019 est désormais clos (décembre-janvier-février). Pluviométrie et ensoleillement se sont montrés hétérogènes, mais un fait notable s'est démarqué : la douceur. Voici le bilan détaillé :

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Au cours de cet hiver, la température moyenne s'est élevée à 6.7°C : une moyenne particulièrement douce, avec une anomalie de +1.3°C par rapport à la norme 1981-2010. Ceci place cet hiver dans le top 10 des plus doux observés depuis le début du XXè siècle.

Cet hiver avait débuté par un mois de décembre 2018 lui-même très doux (+2.1°C >>). S'en est suivi un mois de janvier un peu plus hivernal (-0.3°C), et marqué par quelques offensives neigeuses jusqu'en plaine (>>,>>). Ce mois était alors le premier avec températures inférieures au normes depuis mars 2018 ! Changement radical de situation pour le mois de février, marqué par une véritable douceur printanière (+2.2°C) voire localement estivale dans le Sud-Ouest (>>). Février avait alors terminé avec une anomalie positive de température maximale +4.1°C, se plaçant au deuxième rang des après-midi les plus doux derrière février 1990 (+4.8°C).

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Au niveau régional, l'anomalie douce s'est montrée moins marquée sur les régions Méditerranéennes (entre +0.5°C et +1.0°C en moyenne). C'est dans les régions du Nord où celle-ci a été la plus notable, atteignant localement +2°C en Bretagne et Normandie.

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En terme pluviométrique, la situation s'est montrée très hétérogène en fonction des régions mais aussi des semaines, alternant périodes anticycloniques et perturbées. Le mois de décembre a été perturbé et humide au Nord mais sec au Sud, janvier peu arrosé hormis près des Pyrénées en fin de mois (>>), et surtout le mois de février s'est avéré particulièrement sec (>>).

A l'échelle nationale, l'anomalie est toutefois légèrement déficitaire, d'environ -10% par rapport à la norme. Le Nord du Massif-Central et le pourtour Méditerranéen se démarquent néanmoins avec un manque de pluie notable (déficit atteignant -70% sur l'Hérault, le Roussillon et le littoral des Bouches-du-Rhône).

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Au niveau de l'ensoleillement, le contraste a été particulièrement saisissant. Un mois de décembre globalement peu lumineux, notamment dans les régions du Nord-Ouest. Surtout, le mois de janvier a été particulièrement gris (hormis dans le Sud-Est) à la faveur de conditions anticycloniques, favorisant la formation de nuages bas et brouillards (nombreux records de faible ensoleillement, seulement 18 heures à Rouen >> ,>>). A l'inverse, le mois de février a été l'un des plus ensoleillés depuis le début des mesures, battant de très nombreux records (>>,>>).

Février penche alors sensiblement dans la balance. Sur l'ensemble de l'hiver, la durée d'ensoleillement globale est excédentaire d'environ +20% à l'échelle nationale. Elle est moins marquée dans l'Ouest et le Sud-Ouest (0 à +10%), mais atteint localement +30 à +40% entre la vallée du Rhône, le Val de Saône, le Morvan et l'Alsace.

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Cartes : Météo-France

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.