Selon que vous vous trouvez dans le Nord ou le Sud-est de la France, ce mois de juillet laissera un souvenir radicalement différent.
Dans le Nord, après une fin de printemps et un début d'été "pourri", on aurait pu espérer davantage de soleil et de chaleur pour ce mois de juillet 2012 qui s'achève... Celà n'a pas été vraiment le cas, sauf la semaine dernière... D'une manière globale, depuis 2006, aucun mois de juillet n'a connu d'épisode de chaleur durable et remarquable au Nord.
Un orage balaye la campagne Normande
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Dans le Sud, et surtout l'extrême Sud-est, le soleil a dominé et la chaleur a été présente, très appuyée du Languedoc à la Provence Côte-d'Azur et en Corse.
La rade de Marseille et les îles du Frioul sous le soleil
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Cette différence de temps s'explique par la présence d'une dépression stationnaire sur les Îles Britanniques qui a été à l'origine de nombreuses pluies au nord. En revanche, les rivages de la Méditerranée ont été protégés par un puissant anticyclone étendu du Maghreb aux Balkans qui a débordé sur le Sud-est de notre territoire.
Situation générale en juillet 2012
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3 influences ont concerné la France en juillet 1 - De l'air très chaud remontant du Maghreb vers nos régions méridionales 2 - Un courant perturbé frais et pluvieux des Îles Britanniques vers le Nord de la France 3 - Un temps orageux au contact de ces deux types d'influences (Centre-Est) |
- Les pluies ont été très exédentaires sur tout le Nord de la France (jusqu'à 200% à Lille). Dans le Sud, la situation a été plus contrastée en raison d'orages localisés parfois violents (notamment en début de mois entre la région Rhône-Alpes et le Languedoc).
Pluies (en juin) rapportées à la normale
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- Les températures ont été contrastées : largement déficitaires dans le Nord (en raison de la proximité de la dépression Britannique et du courant de nord-ouest frais qui l'accompagne), supérieures aux moyennes dans le Sud-est (influence de l'antiyclone balkanique).
A noter que la période de chaleur et de soleil généralisée de la semaine dernière a quelque peu atténué le ressenti d'un mois de juillet "pourri" au Nord.
Ecart des températures à la normale
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- Pas de surprise côté ensoleillement : plus généreux et excédentaire au sud d'une ligne Toulouse/Lyon (malgré les fortes pluies en Rhône-Alpes et en basse-vallée du Rhône début juillet où il est tombé en 24 heures l'équivalent d'un mois de précipitations par endroit). Il a a été globalement déficitaire sur le reste de la France (notamment près de la Manche, malgré les 4 journées sans nuages de la semaine dernière).
Ecart de l'ensolellement à la normale
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Conclusion : ce mois de juillet 2012 ne sera pas un grand cru (malgré la semaine dernière où soleil et chaleur se sont brièvement généralisés). C'est d'ailleurs une constante depuis 2007 : les mois de juillet ne sont pas très "beaux" dans le Nord du pays. Cette tendance s'est même amplifiée depuis l'année dernière avec un mois de juillet 2011 qui partage de nombreuses similitudes avec celui qui s'achève.
Dans le Sud-est en revanche, les mois de juillet se suivent et se ressemblent avec toujours autant de soleil et de chaleur mais également davantage d'épsiodes de mistral et de tramontane depuis 3 ans.
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Notre ville de GENEVE
Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)
Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.
L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.
Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.