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Une banquise mondiale au plus bas en Janvier

Le bilan du mois de Janvier 2018 en terme de banquise mondiale, et notamment du côté de l'Arctique s'avère particulièrement catastrophique.

Un début d'année record puisque la superficie des glaces de l'océan Arctique (partie de l'océan composée d'au moins 15% de glace) s'élevait en moyenne à 13.06 millions de km2 en ce mois de Janvier 2018. Un niveau qui se situe environ 10% en dessous de la moyenne observée lors de la période 1981-2010 (déficit de 1.36 million). Mais c'est surtout 110 000 kilomètres carrés en deçà du précédent record mesuré lors du mois de Janvier 2017 !

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Etendue de la banquise de l'océan Arctique (partie de l'océan glacée à 15%) en millions de km2 - NSIDC

La tendance observée au cours des mois précédents s'est donc poursuivie en ce début 2018. En comparaison de Janvier 2017, à la fin du mois, la glace était moins étendue dans la partie occidentale de la mer de Béring, dans la mer d'Okhotsk et au nord du Svalbard. A l'inverse, cette glace était plus étendue dans la partie orientale de la mer de Béring et dans le golfe du Saint-Laurent.

La croissance de la glace en janvier était en moyenne de 37 000 kilomètres carrés par jour, ce qui est proche du taux moyen de 42 700 kilomètres carrés. Dans la mer de Barents, l'étendue des glaces était la deuxième plus faible depuis le début des données satellitaires (1979).

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Répartition des glaces de l'océan Arctique en janvier 2018 et rapport à la moyenne 1981-2010 - NSIDC

Ce niveau anormalement bas s'explique notamment par une température atmosphérique bien trop élevée. La température de l'air au niveau 925hPa (soit 700m d'altitude) était en moyenne 3°C au dessus de la moyenne au dessus de l'océan Arctique. Une anomalie qui a même atteint +9°C autour des mers de Kara et de Barents, là où la banquise montre une étendue quasi-record. En revanche, les températures coté Sibérie étaient inférieures de 4°C à la normale.

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Anomalie de température de l'air à 700m d'altitude au dessus de l'Arctique en janvier 2018  - NSIDC

Une situation qui ne cesse de se dégrader d'année en année. Le taux de déclin des glaces en janvier est de 47 700 kilomètres carrés par an, soit un recul de 3.3% par décennie.

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Etendue moyenne des glaces de l'Arctique en Janvier (en millions de km2) - période 1979-2018 - NSIDC

Malheureusement, la situation n'est guère plus réjouissante dans l'hémisphère Sud. Après le 11 janvier, les glaces de l'océan Antarctique ont commencé à se retrouver à un niveau particulièrement bas. L'étendue de ces glaces de l'océan Antarctique était alors la 2e plus faible jamais observée depuis le début des observations satellitaires il y a 40 ans, juste derrière le record de... 2017.

Une situation plutôt déroutante, lorsque l'on sait que la température moyenne observée au dessus de l'océan était autour de la moyenne, voire plus fraiche que les normes (période 1981-2010) lors de ce mois de Janvier !

En cumulé, l'étendue des glaces de l'océan Arctique et Antarctique atteint 16.1 millions de km2 en cette mi-février. Jamais une étendue aussi faible n'avait été mesurée à l'échelle mondiale sur ces 40 dernières années !

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Etendue de la banquise mondiale en millions de km2 (océan Arctique + Antarctique) - Wipneus

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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