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Une banquise mondiale toujours alarmante en Février

Le début d'année 2018 n'est guère réjouissant en terme de banquise mondiale. Après un mois de Janvier record, la tendance était sensiblement identique pour le mois de Février écoulé.

Du côté de l'océan Arctique, la superficie des glaces (partie de l'océan composée d'au moins 15% de glace) s'élevait en moyenne à 13.95 millions de km2 en ce mois de Février 2018. Une valeur record puisque jamais un tel niveau moyen n'avait été observé en février depuis le début des observations satellitaires en 1979. Un niveau qui se situe environ 9% en dessous de la moyenne observée lors de la période 1981-2010 (déficit de 1.36 million). Mais c'est surtout 160 000 kilomètres carrés en deçà du précédent record mesuré lors du mois de Février 2017 !

Combiné à Janvier, les deux premiers mois de l'année 2018 battent donc les records absolus de faible étendue, devançant … Janvier/Février 2017.

Image d'illustration pour Une banquise mondiale toujours alarmante en Février Etendue de la banquise de l'océan Arctique (partie de l'océan glacée à 15%) en millions de km2 – NSIDC

L'étendue des glaces était particulièrement faible dans la mer de Béring, où la glace de mer a diminué au cours des trois premières semaines du mois. La partie orientale de la mer de Béring était même en grande partie libre de glace pendant la majeure partie du mois de Février. Une étendue des glaces qui a également continué à être inférieure à la moyenne dans la mer de Barents (à la fin du mois, un espace d'eau libérée des glaces s'est formé au nord du Svalbard). Dans la mer des Tchouktches, l'étendue a également reculé pendant une partie de février, avec des eaux libres se développant au nord du détroit de Béring, sur les côtes de la Sibérie et de l'Alaska.

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Répartition des glaces de l'océan Arctique en février 2018 et rapport à la moyenne 1981-2010 - NSIDC

Cette situation s'est expliquée le mois dernier par des vents du Sud persistants ayant apporté de l'air et des eaux plus douces qu'habituellement, en provenance de l'océan Pacifique. En conséquence, la température de l'air au niveau 925hPa (soit 700m d'altitude) était en moyenne de 10 à 12°C au dessus de la moyenne au dessus de la mer des Tchouktches et de la mer de Béring !

A la fin du mois, la situation s'est même avéré tout bonnement exceptionnelle, avec des températures près du pôle et en Antarctique parfois bien supérieures à celles relevées au même moment en France (en plein cœur d'une vague de froid). Les températures près du pôle nord sont parfois redevenues positives, soit 20 à 30°C au dessus de la moyenne ! Les températures à Cape Morris Jesup, dans le nord du Groenland ont dépassé les 0°C pendant plusieurs heures et les eaux libres se sont formées au nord du Groenland à la fin du mois.

Le NSIDC indique par ailleurs que 2017/2018 est le 3e hiver consécutif où des vagues de chaleur aussi extrêmes (anomalies >20°C) ont été enregistrées au-dessus de l'océan Arctique.

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Anomalie de température entre le 22 et le 26 février par rapport à la moyenne 1981-2010 - NSIDC

Une situation qui ne cesse de se dégrader d'année en année. Le taux de déclin des glaces en février est de 47 000 kilomètres carrés par an, soit un recul de 3.1% par décennie.

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Etendue moyenne des glaces de l'Arctique en février (en millions de km2) - période 1979-2018 - NSIDC

De l'autre côté du globe, l'Antarctique est à la fin de l'été austral. L'étendue de la banquise de l'océan Antarctique (partie de l'océan composée d'au moins 15% de glace) a atteint son minimum saisonnier quotidien les 20 et 21 février, avec 2.18 millions de kilomètres carrés. Il s'agit tout simplement de la deuxième plus petite extension minimale depuis le début des observations satellitaires, 70 000 kilomètres carrés au dessus du record établi l'an dernier (3 mars 2017).

La moyenne d'étendue des glaces en février était de 2.29 millions de kilomètres carrés, là également au second rang des plus bas observés ces dernières décennies, seulement 20 000km2 de mieux que le record obtenu en février 2017 !

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Etendue de la banquise de l'océan Antarctique (partie de l'océan glacée à 15%) en millions de km2 – NSIDC

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Concentration des glaces de l'océan Antarctique au 28 février 2018 – NSIDC

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.