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Neige / Avalanche / Pluie verglaçante

Vacances de printemps : point sur l'enneigement au 1er avril

Le printemps est désormais arrivé. Les températures au cours de ce mois de Mars ont été très douces, et le manteau neigeux s'est progressivement amoindri ces dernières semaines, notamment aux plus basses altitudes.

 

Alpes du Nord :

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Le manteau neigeux a sensiblement diminué aux plus basses altitudes, face à des températures souvent positives en dessous de 2000m d'altitude. Avec près d'un mois d'avance, la neige a donc en majorité disparu en moyenne montagne. Les premières traces sont observables autour de 1300m sur la partie septentrionale de la châine (Chablais, Aravis, Mont-Blanc), et dès 1700m en Haute-Tarentaise, Vanoise, ou encore Vercors. Au dessus de 2000m, la couche de neige reste plus honorable : les chutes de neige de la fin de semaine dernière (localement plus de 30cm) ont permis de compenser timidement la fonte de ces derniers jours. Cette couche dépasse encore plus 1.50m en moyenne en versant nord à 2500m, atteignant même plus de 2m en Haute-Maurienne, Haute-Tarentaise et sur le massif du Mont-Blanc.

 

Alpes du Sud :

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Sur les Alpes du Sud, la douceur n'est pas sans conséquence, puisque la neige a totalement disparue sous 1500m avec près d'un mois d'avance. Les chutes de neige observées le 25 mars dernier (parfois près de 50cm) ont d'ores et déjà fondu. Aux plus hautes altitudes, le manteau neigeux est devenu alors déficitaire, entre -30 et -60% par rapport à une première semaine d'avril normale. La couche moyenne en versant nord est d'environ 70 à 90cm d'une manière générale. Il faut grimper au delà de 2500m pour y observer un manteau atteignant en moyenne 1.50m (un peu moins sur le Dévoluy).
 
 
Pyrénées :
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Sur les Pyrénées, les premières bouffées douces ont fait fondre la totalité de la neige à moyenne altitude. Conséquence, les premières traces débutent seulement au delà de 1600/1700m en versant nord, et le niveau est déficitaire sur l'ensemble de la chaîne en deça de 2500m. A 2000m, les hauteurs de neige sont comprises entre 60 et 90cm, et dépassent les 2m voire parfois 2.50m au dessus de 2500m d'altitude. L'Andorre reste en net retrait avec un déficit marqué. Quant à la partie orientale des Pyrénées, et notamment autour du Canigou, les sols restent bien blancs avec plus 1m de neige, un manteau bien plus épais que ce qu'il est observé en temps normal lors d'une première semaine d'avril.

 

Sur le Jura et les Vosges, les dernières neiges ont fini par fondre au cours des derniers jours. Seuls certains coins abrités du Risoux et des monts du Jura arrivent encore à préserver une couche pouvant dépasser les 30cm au dessus de 1200m.

Sur le Massif Centra, seul subsiste un fin manteau vers les plus hauts sommets au delà de 1600m (Monts du Cantal, Puy du Sancy).

Enfin, en Corse, la neige a fini par disparaitre en grande majorité sous 1500m d'altitude. Malgré la douceur récurrente à l'approche du printemps, le manteau reste néanmoins important aux plus hautes altitudes, grâce à un hiver particulièrement humide. La couche y dépasse allègrement le mètre au dessus de 2000m en versant nord, et parvient à atteindre les 2.50m sur le massif du Cinto-Rotondo vers 2500m d'altitude.

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Photo de Guillaume SECHETHistoire du site Météo Geneve

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Notre ville de GENEVE

Genève est située entre les Alpes et le Jura, à l’extrémité sud-ouest de la Suisse et du lac Léman. Carrefour au centre de l’Europe occidentale, Genève occupe une situation géographique privilégiée qui la met, par avion, à une heure de Paris ou Milan, et moins de deux heures de Londres, Rome ou Madrid.
Sa superficie est de 282 km² pour une altitude de 373 m.
Sa population est d’environ 200.000 habitants (env. 470.000 pour le canton de Genève)


Le climat de Genève est continental, influencé par le Lac Léman. Ceci engendre la formation de nombreux nuages bas en hiver avec une bise parfois très froide. L’été est généralement chaud et souvent orageux. Il y pleut en moyenne 113 jours / an pour un cumul de 954 mm et un ensoleillement annuel moyen est de 1694 h.


L’histoire de Genève se déroule sur une période de 2.000 ans : Mentionnée pour la 1ère fois par Jules César, la cité a passé sous la domination romaine puis des Burgondes et des Francs avant de devenir un évêché indépendant durant le Moyen Âge. Avec l’arrivée de Jean Calvin, la ville adopte la Réforme protestante et devient un important centre de diffusion du calvinisme à l’échelle européenne. Son tissu économique se diversifie progressivement avec le développement des secteurs de l’horlogerie et de la banque. Il faudra attendre la Révolution française pour que le régime aristocratique s’effondre avec plusieurs tentatives de soulèvement. Après plus de 20 ans sous domination de la France napoléonienne, l’Ancien Régime est partiellement restauré. En 1848, la révolution fazyste transforme profondément Genève dans un contexte d’industrialisation. Le 20è siècle voit l’installation des jeunes organisations internationales et la cité acquiert alors une renommée internationale. L’étymologie de Genève (Genua sous la plume latine de Jules César) est identique à celle de la cité de Gênes en Italie et vient d’un terme ligure (peuplade du nord de l’Italie) qui fait allusion à la proximité d’une nappe d’eau : le lac Léman ou les marais à la sortie du Rhône du lac. De plus, genusus désigne le fleuve en illyrien.


Les principaux centres d’intérêt de Genève sont : La Rade de Genève, le Jet d’eau, l’Horloge fleurie, la Cathédrale Saint-Pierre, le Mur des Réformateurs, la Place Neuve, le Palais des Nations, la Place du Bourg-de-Four, Carouge, sans oublier le lac Léman. Genève est aussi le siège de 22 organisations internationales et plus de 250 ONG. La langue officielle est le français mais l’anglais y est très courant.